Texte intégral
C'est une enquête très complète que vous avez fait réaliser sur les conséquences des attentats du 11 septembre ?
- "C'est une enquête de l'Inspection générale du Tourisme, très complète, qui a été faite avec les professionnels et qui a été commandée après les tragiques attentats de septembre. "
Le tourisme, en début d'année, était en train de battre tous les records ?
- "Pas partout. C'est le paradoxe. Mais ce n'est qu'à moitié un paradoxe. Il y a une situation très contrastée. Il y a à la fois des records qui sont battus, avec une embellie dans le tourisme de montagne, dans le tourisme rural, dans le tourisme de proximité et puis, en même temps, tous les professionnels qui travaillent dans l'international, eux, sont en difficulté, notamment les agences de voyage, les tour opérateurs, sans parler du tourisme de luxe et pour une part aussi du tourisme d'affaires. Il y a un début de baisse moindre : on enregistre une certaine reprise parce que la baisse est moindre que dans les mois de novembre et de décembre mais ce n'est pas encore tout à fait parfait parce que les touristes à haute contribution, notamment les touristes américains et les touristes japonais n'ont pas encore repris l'habitude de prendre l'avion et de se déplacer et qu'il y a là encore un trou assez important."
En France, ce sont toutes les régions qui ont souffert ou bien essentiellement les régions touristiques comme l'Ile-de-France et la Côte d'azur ?
- "Ce sont essentiellement les régions qui, comme la région parisienne - et notamment Paris - reçoivent ce type de touristes à haute contribution, un peu moins la Côte d'azur parce qu'il y a une diversification de clientèle. Chaque fois qu'il y a des crises, il y a des modifications des flux touristiques et sur la Côte d'Azur, des professionnels m'expliquaient qu'on revenait à certains moments, à la Côte d'azur d'avant-guerre, où on retrouvait des gens d'Europe centrale qui venaient passer quelques jours au soleil."
A Paris, c'est essentiellement le tourisme de luxe qui a souffert, les hôtels 4 étoiles ?
- "C'est le tourisme de luxe - à partir d'ailleurs des 3 étoiles - qui a souffert de l'absence de touristes étrangers venant de ces destinations classiques. Par contre, il y a une fréquentation liée à un tourisme franco-français qui s'est développée. Les Français sont restés en France et tout a très bien marché dans le tourisme rural, comme je le disais tout à l'heure, mais aussi dans certains secteurs parisiens. Et puis il y a aussi d'autres flux touristiques venant d'Europe et de l'Europe de proximité. C'est le cas de la Grande-Bretagne, c'est le cas des pays scandinaves également et de Russie."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 17 janvier 2002)
- "C'est une enquête de l'Inspection générale du Tourisme, très complète, qui a été faite avec les professionnels et qui a été commandée après les tragiques attentats de septembre. "
Le tourisme, en début d'année, était en train de battre tous les records ?
- "Pas partout. C'est le paradoxe. Mais ce n'est qu'à moitié un paradoxe. Il y a une situation très contrastée. Il y a à la fois des records qui sont battus, avec une embellie dans le tourisme de montagne, dans le tourisme rural, dans le tourisme de proximité et puis, en même temps, tous les professionnels qui travaillent dans l'international, eux, sont en difficulté, notamment les agences de voyage, les tour opérateurs, sans parler du tourisme de luxe et pour une part aussi du tourisme d'affaires. Il y a un début de baisse moindre : on enregistre une certaine reprise parce que la baisse est moindre que dans les mois de novembre et de décembre mais ce n'est pas encore tout à fait parfait parce que les touristes à haute contribution, notamment les touristes américains et les touristes japonais n'ont pas encore repris l'habitude de prendre l'avion et de se déplacer et qu'il y a là encore un trou assez important."
En France, ce sont toutes les régions qui ont souffert ou bien essentiellement les régions touristiques comme l'Ile-de-France et la Côte d'azur ?
- "Ce sont essentiellement les régions qui, comme la région parisienne - et notamment Paris - reçoivent ce type de touristes à haute contribution, un peu moins la Côte d'azur parce qu'il y a une diversification de clientèle. Chaque fois qu'il y a des crises, il y a des modifications des flux touristiques et sur la Côte d'Azur, des professionnels m'expliquaient qu'on revenait à certains moments, à la Côte d'azur d'avant-guerre, où on retrouvait des gens d'Europe centrale qui venaient passer quelques jours au soleil."
A Paris, c'est essentiellement le tourisme de luxe qui a souffert, les hôtels 4 étoiles ?
- "C'est le tourisme de luxe - à partir d'ailleurs des 3 étoiles - qui a souffert de l'absence de touristes étrangers venant de ces destinations classiques. Par contre, il y a une fréquentation liée à un tourisme franco-français qui s'est développée. Les Français sont restés en France et tout a très bien marché dans le tourisme rural, comme je le disais tout à l'heure, mais aussi dans certains secteurs parisiens. Et puis il y a aussi d'autres flux touristiques venant d'Europe et de l'Europe de proximité. C'est le cas de la Grande-Bretagne, c'est le cas des pays scandinaves également et de Russie."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 17 janvier 2002)