Texte intégral
L'affaire des 37 Français retenus par les autorités libyennes depuis deux jours à Tripoli à suscité à Paris une vive réaction du ministère des relations extérieures qui a parlé d'"affaire grave" et de "situation inacceptable", utilisant ainsi des termes considérés comme "forts" dans le langage diplomatique.
- "Le gouvernement français, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, considère que l'affaire des français retenus au départ de Tripoli est une affaire grave". "Cette affaire n'ayant pas encore été réglée, a-t-il ajouté, le ministre des relations extérieures prend contact avec son homologue libyen M. El Obeidi".
- Rappelant que l'Ambassadeur de Libye à Paris, M. Said Hafiana, avait été "reçu" à ce sujet lundi par la directeur de cabinet du ministre, a indiqué que le représentant libyen serait cette fois "convoqué" - ce qui constitue une gradation dans les termes - mardi, par le secrétaire général du Quai d'Orsay, M. Francis Gutmann.
- Au ministère des relations extérieures, on se re fuse à établir le moindre lien entre la situation de ces Français retenus par les autorités libyennes et quelque élément que ce soit du contentieux qui s'est fait jour dans les derniers mois entre Paris et Tripoli.
- Interrogé sur le cas d'un ressortissant libyen, M. Rachid Said Mohammed Abdallah dont l'arrestation, en fin de semaine dernière à Paris, a été annoncé lundi, le porte-parole s'est refusé à toute indication et à tout commentaire.
- Qualifiant "d'inacceptable" la situation des Français bloqués à Tripoli, il a ajouté : "cette situation ne peut, à nos yeux, avoir aucun rapport avec quelque affaire que ce soit".
- "Le gouvernement français, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, considère que l'affaire des français retenus au départ de Tripoli est une affaire grave". "Cette affaire n'ayant pas encore été réglée, a-t-il ajouté, le ministre des relations extérieures prend contact avec son homologue libyen M. El Obeidi".
- Rappelant que l'Ambassadeur de Libye à Paris, M. Said Hafiana, avait été "reçu" à ce sujet lundi par la directeur de cabinet du ministre, a indiqué que le représentant libyen serait cette fois "convoqué" - ce qui constitue une gradation dans les termes - mardi, par le secrétaire général du Quai d'Orsay, M. Francis Gutmann.
- Au ministère des relations extérieures, on se re fuse à établir le moindre lien entre la situation de ces Français retenus par les autorités libyennes et quelque élément que ce soit du contentieux qui s'est fait jour dans les derniers mois entre Paris et Tripoli.
- Interrogé sur le cas d'un ressortissant libyen, M. Rachid Said Mohammed Abdallah dont l'arrestation, en fin de semaine dernière à Paris, a été annoncé lundi, le porte-parole s'est refusé à toute indication et à tout commentaire.
- Qualifiant "d'inacceptable" la situation des Français bloqués à Tripoli, il a ajouté : "cette situation ne peut, à nos yeux, avoir aucun rapport avec quelque affaire que ce soit".