Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Gouverneurs,
Messieurs les Chefs d'entreprise,
Messieurs les Ambassadeurs,
C'est la Vème session de la Commission des deux Premiers ministres centrée sur les questions économiques et financières, qui est un des instruments du partenariat privilégié entre la Russie et la France. Cela a été pour moi, Monsieur le Premier ministre, l'occasion de faire connaissance avec vous, avec votre nouveau gouvernement et, à travers notre entretien d'hier, de ce matin, le dîner que nous avons passé ensemble, j'ai pu apprécier la personnalité énergique, pragmatique, simple dans les contacts et en même temps chaleureuse à qui le président Eltsine a confié la direction du gouvernement. Cela augure bien de nos contacts, de la qualité de la relation qui va se développer entre les deux gouvernements, français et russe.
La communauté internationale a besoin d'une Russie forte et stable, sur le plan économique d'abord de façon à ce que, surmontant la crise financière qu'elle a connu l'année dernière, maîtrisant la transition entre deux systèmes économiques et politiques dans laquelle elle est encore engagée, s'appuyant sur la créativité, le courage du peuple russe, elle restaure son économie, retrouve le chemin de la croissance et de l'investissement pour contribuer à la prospérité de la communauté mondiale. La communauté internationale a besoin d'une Russie qui tienne toute sa place dans la communauté des Nations. Le Kosovo a été une épreuve pour notre amitié, pour le dialogue entre les pays occidentaux, en particulier les pays européens, et la Russie. Nous avons commencé cette crise ensemble en tentant de trouver une issue politique dans le Groupe de contact, nous nous sommes séparés sur les moyens utilisés pendant la période des frappes, mais nous nous sommes retrouvés et avons trouvé, grâce à la Russie en particulier et aussi au président finlandais, les voies d'une solution diplomatique et politique dans laquelle les Nations unies retrouvent pleinement leur rôle.
Et sur le rôle des Nations unies dans le monde, sur les rapports entre les Nations unies et une organisation régionale de sécurité collective comme l'OTAN, je crois que nos conceptions sont proches même si nous sommes nous membres de l'Alliance atlantique et vous seulement dans un partenariat. Nous tenons à un monde multipolaire dans lequel la France et la Russie puissent travailler de concert et proposer des solutions dans les crises internationales comme dans la vie régulière des Nations. Comme le président de la République française, le gouvernement français est attaché au partenariat privilégié avec la Russie. Celui-ci repose sur l'impulsion politique des autorités légitimes de nos Etats, celui-ci peut se poursuivre dans un dialogue sur le plan culturel, sur le plan scientifique entre nos experts et nos administrateurs, mais celui-ci aussi a besoin du tissu des relations économiques et les chefs d'entreprises russes et français, publics ou privés, qui sont là aujourd'hui dans cette Commission, sont là pour contribuer à ce partenariat sur le champ économique et financier. Je voudrais rendre hommage à leur travail et à leur présence.
C'est à tous les secteurs de la coopération que je veux lever mon verre, et surtout à l'amitié entre la Russie et la France qui existe depuis longtemps, qui a transcendé les différences ou les oppositions de régime, qui nous permet de nous retrouver plus fortement parce que nous sommes tous deux des démocraties, l'une ancienne, l'autre en train de se construire, que nous avons l'un et l'autre des visions du monde à échanger et à partager. Je lève mon verre à l'amitié féconde entre la France et la Russie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr ; le 7 juillet 1999)
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Gouverneurs,
Messieurs les Chefs d'entreprise,
Messieurs les Ambassadeurs,
C'est la Vème session de la Commission des deux Premiers ministres centrée sur les questions économiques et financières, qui est un des instruments du partenariat privilégié entre la Russie et la France. Cela a été pour moi, Monsieur le Premier ministre, l'occasion de faire connaissance avec vous, avec votre nouveau gouvernement et, à travers notre entretien d'hier, de ce matin, le dîner que nous avons passé ensemble, j'ai pu apprécier la personnalité énergique, pragmatique, simple dans les contacts et en même temps chaleureuse à qui le président Eltsine a confié la direction du gouvernement. Cela augure bien de nos contacts, de la qualité de la relation qui va se développer entre les deux gouvernements, français et russe.
La communauté internationale a besoin d'une Russie forte et stable, sur le plan économique d'abord de façon à ce que, surmontant la crise financière qu'elle a connu l'année dernière, maîtrisant la transition entre deux systèmes économiques et politiques dans laquelle elle est encore engagée, s'appuyant sur la créativité, le courage du peuple russe, elle restaure son économie, retrouve le chemin de la croissance et de l'investissement pour contribuer à la prospérité de la communauté mondiale. La communauté internationale a besoin d'une Russie qui tienne toute sa place dans la communauté des Nations. Le Kosovo a été une épreuve pour notre amitié, pour le dialogue entre les pays occidentaux, en particulier les pays européens, et la Russie. Nous avons commencé cette crise ensemble en tentant de trouver une issue politique dans le Groupe de contact, nous nous sommes séparés sur les moyens utilisés pendant la période des frappes, mais nous nous sommes retrouvés et avons trouvé, grâce à la Russie en particulier et aussi au président finlandais, les voies d'une solution diplomatique et politique dans laquelle les Nations unies retrouvent pleinement leur rôle.
Et sur le rôle des Nations unies dans le monde, sur les rapports entre les Nations unies et une organisation régionale de sécurité collective comme l'OTAN, je crois que nos conceptions sont proches même si nous sommes nous membres de l'Alliance atlantique et vous seulement dans un partenariat. Nous tenons à un monde multipolaire dans lequel la France et la Russie puissent travailler de concert et proposer des solutions dans les crises internationales comme dans la vie régulière des Nations. Comme le président de la République française, le gouvernement français est attaché au partenariat privilégié avec la Russie. Celui-ci repose sur l'impulsion politique des autorités légitimes de nos Etats, celui-ci peut se poursuivre dans un dialogue sur le plan culturel, sur le plan scientifique entre nos experts et nos administrateurs, mais celui-ci aussi a besoin du tissu des relations économiques et les chefs d'entreprises russes et français, publics ou privés, qui sont là aujourd'hui dans cette Commission, sont là pour contribuer à ce partenariat sur le champ économique et financier. Je voudrais rendre hommage à leur travail et à leur présence.
C'est à tous les secteurs de la coopération que je veux lever mon verre, et surtout à l'amitié entre la Russie et la France qui existe depuis longtemps, qui a transcendé les différences ou les oppositions de régime, qui nous permet de nous retrouver plus fortement parce que nous sommes tous deux des démocraties, l'une ancienne, l'autre en train de se construire, que nous avons l'un et l'autre des visions du monde à échanger et à partager. Je lève mon verre à l'amitié féconde entre la France et la Russie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr ; le 7 juillet 1999)