Texte intégral
6ème anniversaire de l'intervention soviétique en Afghanistan : déclaration du ministère des relations extérieures (Paris, le 27 décembre 1985).
- Six ans après l'intervention soviétique, le problème de l'Afghanistan n'est toujours pas résolu. La courageuse résistance du peuple afghan. La solidarité quasi-unanime qu'il suscite montre à l'évidence l'inanite de toute solution reposant sur la force et sur la négation des aspirations légitimes d'un peuple.
- Sensible aux souffrances de la population afghane et consciente des risques créés dans la région par la poursuite de ce conflit, la France n'a cessé de condamner le fait accompli. Elle a, cette année comme les années précédentes, voté avec un nombre croissant d'Etats la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies appelant au retrait des troupes étrangères, à la libre détermination du peuple afghan, au non-alignement de l'Afghanistan et au retour volontaire des réfugiés dans leurs foyers.
- La France suit avec attention et soutient les efforts entrepris par le Secrétaire général des Nations unies en vue d'un règlement politique de cette question. Elle souhaite que s'engage rapidement entre toutes les parties concernées un dialogue qui permette de dégager des solutions conformes aux droits légitimes et aux intérêts de sécurité de chacun.
- Six ans après l'intervention soviétique, le problème de l'Afghanistan n'est toujours pas résolu. La courageuse résistance du peuple afghan. La solidarité quasi-unanime qu'il suscite montre à l'évidence l'inanite de toute solution reposant sur la force et sur la négation des aspirations légitimes d'un peuple.
- Sensible aux souffrances de la population afghane et consciente des risques créés dans la région par la poursuite de ce conflit, la France n'a cessé de condamner le fait accompli. Elle a, cette année comme les années précédentes, voté avec un nombre croissant d'Etats la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies appelant au retrait des troupes étrangères, à la libre détermination du peuple afghan, au non-alignement de l'Afghanistan et au retour volontaire des réfugiés dans leurs foyers.
- La France suit avec attention et soutient les efforts entrepris par le Secrétaire général des Nations unies en vue d'un règlement politique de cette question. Elle souhaite que s'engage rapidement entre toutes les parties concernées un dialogue qui permette de dégager des solutions conformes aux droits légitimes et aux intérêts de sécurité de chacun.