Texte intégral
A la demande de M. Chavanes, le Premier ministre a reçu une délégation des départements de Charente et de Charente Maritime venue lui faire part de leurs préoccupations devant la situation créée par la décision des autorités américaines qui ont décidé unilatéralement l'instauration des droits de douane prohibitifs sur les importations de certains produits agricoles dont le cognac.
- Le Premier ministre, après avoir fait l'historique de ce dossier et rappelé que cette affaire aurait du être réglée avant la signature du traité d'élargissement de l'Europe à l'Espagne et au Portugal, a indiqué que la position française était d'une fermeté totale à l'égard du comportement inacceptable dont la France était la principale victime. Il a fait état des démarches entreprises auprès de la Commission, qui négocie avec les Américains au nom de la Communauté, de nos principaux partenaires et des autorités américaines. Il a en particulier, hier soir, demandé au président Delors que la commission résiste aux pressions américaines. Il a souhaité qu'un accord, sur des bases équitables, c'est à dire ne pénalisant pas nos productions de maïs et comportant le retrait des mesures américaines, puisse être retenu entre la Commission et les Américains. Si tel n'était pas le cas, la France ne resterait pas sans réagir.
- Le Premier ministre, après avoir fait l'historique de ce dossier et rappelé que cette affaire aurait du être réglée avant la signature du traité d'élargissement de l'Europe à l'Espagne et au Portugal, a indiqué que la position française était d'une fermeté totale à l'égard du comportement inacceptable dont la France était la principale victime. Il a fait état des démarches entreprises auprès de la Commission, qui négocie avec les Américains au nom de la Communauté, de nos principaux partenaires et des autorités américaines. Il a en particulier, hier soir, demandé au président Delors que la commission résiste aux pressions américaines. Il a souhaité qu'un accord, sur des bases équitables, c'est à dire ne pénalisant pas nos productions de maïs et comportant le retrait des mesures américaines, puisse être retenu entre la Commission et les Américains. Si tel n'était pas le cas, la France ne resterait pas sans réagir.