Texte intégral
1 - La France examinera avec attention les propositions dont les grandes lignes ont été esquissées mercredi par M. Gorbatchev.
- 2 - Elle remarque tout d'abord que le calendrier envisagé supposerait que les négociations bilatérales en cours entre l'URSS et les Etats-Unis progressent beaucoup plus rapidement qu'elles ne l'ont fait depuis 15 ans.
- Elle a déjà souligné l'intérêt qu'elle attache à ce que des résultats concrets soient atteints dans le cadre de la négociation bilatérale à Genève.
- 3 - Elle rappelle que l'idée d'un programme de désarmement général et complet fait depuis longtemps l'objet de délibérations sur le plan international.
- Elle constate qu'aucun accord n'a pu être établi jusqu'à présent sur les étapes et les conditions du maintien de l'équilibre des forces, tant nucléaires que conventionnelles, au niveau le plus bas possible.
- 4 - La France, quant à elle, a, par la voix du Président de la République, fait connaître en septembre 1983 et juin 1984 les conditions qui lui permettraient d'apporter sa contribution à un processus effectif et vérifiable de désarmement nucléaire :
- que l'écart entre l'arsenal nucléaire des deux grandes puissances d'une part et celui de la France d'autre part ait été substantiellement réduit,
- qu'aient été corrigés les importants déséquilibres existant en matière d'armements conventionnels et chimiques,
- qu'aucun système nouveau aboutissant à déstabiliser les fondements actuels de la dissuasion, et donc de la paix, n'ait été installé.
- 2 - Elle remarque tout d'abord que le calendrier envisagé supposerait que les négociations bilatérales en cours entre l'URSS et les Etats-Unis progressent beaucoup plus rapidement qu'elles ne l'ont fait depuis 15 ans.
- Elle a déjà souligné l'intérêt qu'elle attache à ce que des résultats concrets soient atteints dans le cadre de la négociation bilatérale à Genève.
- 3 - Elle rappelle que l'idée d'un programme de désarmement général et complet fait depuis longtemps l'objet de délibérations sur le plan international.
- Elle constate qu'aucun accord n'a pu être établi jusqu'à présent sur les étapes et les conditions du maintien de l'équilibre des forces, tant nucléaires que conventionnelles, au niveau le plus bas possible.
- 4 - La France, quant à elle, a, par la voix du Président de la République, fait connaître en septembre 1983 et juin 1984 les conditions qui lui permettraient d'apporter sa contribution à un processus effectif et vérifiable de désarmement nucléaire :
- que l'écart entre l'arsenal nucléaire des deux grandes puissances d'une part et celui de la France d'autre part ait été substantiellement réduit,
- qu'aient été corrigés les importants déséquilibres existant en matière d'armements conventionnels et chimiques,
- qu'aucun système nouveau aboutissant à déstabiliser les fondements actuels de la dissuasion, et donc de la paix, n'ait été installé.