Texte intégral
Chers amis, je suis heureux de vous retrouver en cette circonstance rituelle. C'est pour moi la troisième fois. Ma femme et moi-même, en compagnie de Pierre Moscovici et de Charles Josselin sommes très heureux de vous accueillir ce soir sur ces pelouses. Je dois vous dire qu'une des grandes différences par rapport aux deux années précédentes, c'est que cette année, étant donné que nous allons engager des travaux sur la pelouse que l'on ne voit pas mais sur laquelle vous êtes, vous pouvez la défoncer sans que ce soit gênant alors que les deux années précédentes, nous vous demandions de marcher avec légèreté et tact. Les travaux vont donc commencer dans peu de temps.
Chaque année, c'est l'occasion, avant cette coupure des vacances de nous voir ici, pour un quatorze juillet un peu anticipé, en échangeant des propos de cordialité, de sympathie et en repensant à l'année qui vient de s'écouler. Pour nous tous, elle a été extraordinairement chargée.
Une année européenne très lourde, très difficile, vous avez suivi la négociation dite "Agenda 2000" qui s'est conclue en mars, pendant laquelle nous avons réglé les questions du financement de l'Europe pour les années 2000-2006. Pierre Moscovici était constamment sur ce front.
Nous avons eu à gérer la mise de la réforme de la coopération voulue par le Premier ministre et que Charles Josselin s'est employé à faire entrer dans les faits. C'est un grand moment pour une Maison comme celle-ci, la conception, la définition des organigrammes et la partie la plus difficile peut-être, le déménagement. Maintenant, c'est une grande direction, c'est une partie considérable de ce ministère qui est à pied d'oeuvre pour la suite.
Je cite quelques événements parmi de très nombreux événements. Naturellement, je ne peux pas oublier le Kosovo. Nous avons vu agir de façon frappante les mécanismes qui sont à l'oeuvre dans ce monde actuel, dans ce monde global qui a beaucoup changé dans ses mécanismes au cours de ces dernières années. Nous avons vu les différences entre le monde bipolaire qui avait figé les situations, parfois gelé les drames mais aussi empêcher les solutions. Au cours de cette période qui s'est étalé en ce qui me concerne depuis le début de 1998 jusqu'à maintenant - ce n'est pas fini -, nous avons essayé de mettre en oeuvre une diplomatie qui soit à la fois parfaitement coordonnée avec celle de tous les grands pays qui avaient à coeur avec nous de renverser la fatalité dans cette région des Balkans, en ayant tiré toutes les leçons du temps qu'il avait fallu à la communauté internationale pour se saisir dans toute sa dimension des drames de la Bosnie, nous avons donc essayé d'être tout de suite réactifs, efficaces, coordonnés. Nous avons tout fait durant tous ces mois, à travers le Groupe de contact, puis d'autres structures pour essayer de trouver une issue politique. Malheureusement, cela n'a pas été possible puisque nous avions à faire à des partenaires qui ont tout fait pour qu'aucun compromis ne prenne forme. Il a fallu, à un moment donné, la mort dans l'âme, employer des moyens de coercition et fin mars, les 19 pays démocratiques de l'Alliance atlantique n'ont pas hésité et ont conclu qu'il fallait passer par cette phase.
Cela a été la guerre du Kosovo, des frappes aériennes qui nous ont révélées, pour ceux qui l'auraient oublié que, non pas la stratégie ni la décision politique, mais les moyens militaires disponibles en Europe restent évidemment ceux de l'OTAN et ceux des Etats-Unis - je parle bien des moyens aériens. Cela a montré à quel point nous avons raison depuis des années, à quel point les présidents successifs ont raison, les gouvernements successifs en France ont raison de dire que l'Europe devrait se doter, non seulement d moyens propres mais avoir la capacité et l'audace mentale de prendre plus de décisions la concernant. Dans cette affaire, nous avons pris nos propres décisions, nous avons suivi notre propre stratégie, nous voulions renverser le cours des choses parce que certaines pratiques étaient devenues intolérables en Europe. même si ce n'est pas aujourd'hui l'Europe des Quinze et nous avons suivi, sans que personne ne nous l'impose cette ligne. Nous avons atteint le premier objectif. Nous sommes maintenant entrés dans une autre phase moins spectaculaire, moins médiatisée mais non moins importante qui est celle de la paix. Nous entreprenons la construction de cette paix, et vous avez vu qu'en choisissant un membre de ce gouvernement français, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage non seulement aux qualités personnelles de Bernard Kouchner, à sa légitimité presque incomparable dans ces domaines, mais je crois a rendu hommage à l'action qui a été celle de notre pays depuis le début.
Je le répète, ce n'est pas fini. Je ne peux pas dire que les difficultés commencent parce que rien n'est pire, n'est plus pénible, même quand il faut en passer par là que l'action de force proprement dite, mais si nous voulons donner un sens à tout ce qui a été engagé, il faut que nous aboutissions à un Kosovo non seulement libre et sécurisé, mais à un Kosovo dans lequel les différentes communautés puissent coexister, avant, plus tard, un jour se réconcilier.
Il faut que cet exemple vaille pour le reste des Balkans, pour les autres régions du monde à propos desquelles nous avons à exercer tout le temps, notre vigilance et nos efforts. Je ne veux pas parler longuement, j'ai cité l'Europe, la coopération, le Kosovo, mais vous savez tous, vous qui vivez avec cette Maison, vous qui êtes sa chair et sa force, que les crises sont nombreuses, que les problèmes ne sont jamais complètement réglés et qu'il faut toujours faire prévaloir les dynamiques de solutions, les dynamiques de paix, de réconciliation ; il n'y a pas de situation statique et stable.
Nous allons continuer tous ensemble à travailler pour le mieux de notre pays, pour sa position, pour son influence, parce que nous y croyons tous, parce que nous avons le sentiment qu'il apporte quelque chose, qu'il a une vision du monde, une vision de ce que doit être ce monde global, plus multipolaire qu'unipolaire, plus multilatéral qu'unilatéral, fondé sur le respect des autres, sur la prévention des conflits, sur la solution politique, pacifique, diplomatique, sauf lorsque c'est complètement impossible, lorsque c'est le cas, il faut que ce ne soit qu'une phase. Nous allons poursuivre ce travail avant d'entrer dans l'année 2000, dans la suite.
L'année 2000 qui, d'après mes informations mais je me trompe peut-être puisque tous les médias disent le contraire n'est pas le début du XXIème siècle ni du troisième millénaire. D'après les mathématiciens sérieux, le XXIème siècle doit commencer en 2001 et le troisième millénaire également. Ce qui est sûr, c'est que nous allons entrer dans l'année 2000.
En même temps, nous formons une communauté humaine, avec ses moments difficiles, avec ses tensions mais aussi ses joies. Il y a eu cette année un accident cruel dans les Balkans qui a coûté la vie à trois agents de cette Maison et il y a d'autres moments heureux, des rebondissements, des espérances. Je voudrais vous dire à tous que je crois pouvoir être l'interprète de Pierre Moscovici, de Charles Josselin et moi-même pour dire qu'en dépit de toutes sortes d'autres sentiments qui agitent les pensées et l'esprit d'un ministre, nous sommes heureux de travailler avec vous. Vraiment, ce ministère se distingue par une motivation, une disponibilité, une gentillesse qui se voit plus encore dans les crises que dans les temps ordinaires mais qui est sensible tout le temps. Nous savons qu'il y a une réserve d'énergie et de mobilisation qui est là et qui devrait nous permettre de faire face à ce qui va suivre et qui ne sera pas commode, pas simple.
Nous sommes presque avant les vacances pour la plupart d'entre vous. Je veux surtout vous souhaiter un bon été, une bonne interruption, une bonne méditation sur ce que nous avons fait au cours de cette année, une réflexion sur la suite et pour que nous nous retrouvions très rapidement, pour ceux qui se préparent à la rentrée prochaine, notamment pour les ambassadeurs à la Conférence des ambassadeurs qui devient vraiment le grand rendez-vous diplomatique de l'année. Pour tous les autres, qu'ils reviennent gonflés à bloc d'énergie parce que je ne sais pas exactement ce que cette fameuse année 2000 nous réserve, mais je suis à peu près sûr que ce ne sera pas plus simple que ce qui a précédé. Faites donc provision d'énergie, de détente et de projets, nous en avons tous besoin. Nous continuerons notre travail interne concernant cette fameuse modernisation.
Je ne ferai pas de discours, mais je voulais rappeler, comme je le dis depuis le début, que c'est un des fils conducteurs de l'action que nous conduisons ici et cela continuera parce que c'est une nécessité. C'est une action qui porte en elle la nécessité de sa consolidation, de sa continuation et que chaque modernisation en entraîne une autre, nous le faisons parce que nous croyons que notre rôle dans l'Etat, dans l'administration, dans la société française par rapport à notre pays, par rapport à ce monde global, un monde avec 186 pays, compte tenue de la façon dont nous voulons défendre nos intérêts, nos principes, nos idées, nos valeurs, notre vision du monde, nous ne pouvons en négliger aucun.
Et cette fameuse vocation universelle, ce n'est pas du tout une marque de prétention française, c'est simplement la bonne façon à la fois de veiller au grain parce que l'on ne veut pas dans telle ou telle négociation laisser s'organiser des majorités qui se révéleraient contraires à ce que nous voulons et à nos intérêts. Nous voulons avoir une capacité d'entraînement, une capacité à former des minorités dynamiques, et qui entraînent le monde là où nous voudrions qu'il aille. Notre monde, d'abord notre Europe, et notre monde, et nous allons continuer tous ensemble. Merci de cette énergie que vous manifestez tout au long de l'année, de cette motivation surtout et je souhaite qu'après cette brève interruption, elle revienne encore plus forte.
Merci à tous d'être ici, bonne fin d'après-midi.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 08 juillet 1999)
Chaque année, c'est l'occasion, avant cette coupure des vacances de nous voir ici, pour un quatorze juillet un peu anticipé, en échangeant des propos de cordialité, de sympathie et en repensant à l'année qui vient de s'écouler. Pour nous tous, elle a été extraordinairement chargée.
Une année européenne très lourde, très difficile, vous avez suivi la négociation dite "Agenda 2000" qui s'est conclue en mars, pendant laquelle nous avons réglé les questions du financement de l'Europe pour les années 2000-2006. Pierre Moscovici était constamment sur ce front.
Nous avons eu à gérer la mise de la réforme de la coopération voulue par le Premier ministre et que Charles Josselin s'est employé à faire entrer dans les faits. C'est un grand moment pour une Maison comme celle-ci, la conception, la définition des organigrammes et la partie la plus difficile peut-être, le déménagement. Maintenant, c'est une grande direction, c'est une partie considérable de ce ministère qui est à pied d'oeuvre pour la suite.
Je cite quelques événements parmi de très nombreux événements. Naturellement, je ne peux pas oublier le Kosovo. Nous avons vu agir de façon frappante les mécanismes qui sont à l'oeuvre dans ce monde actuel, dans ce monde global qui a beaucoup changé dans ses mécanismes au cours de ces dernières années. Nous avons vu les différences entre le monde bipolaire qui avait figé les situations, parfois gelé les drames mais aussi empêcher les solutions. Au cours de cette période qui s'est étalé en ce qui me concerne depuis le début de 1998 jusqu'à maintenant - ce n'est pas fini -, nous avons essayé de mettre en oeuvre une diplomatie qui soit à la fois parfaitement coordonnée avec celle de tous les grands pays qui avaient à coeur avec nous de renverser la fatalité dans cette région des Balkans, en ayant tiré toutes les leçons du temps qu'il avait fallu à la communauté internationale pour se saisir dans toute sa dimension des drames de la Bosnie, nous avons donc essayé d'être tout de suite réactifs, efficaces, coordonnés. Nous avons tout fait durant tous ces mois, à travers le Groupe de contact, puis d'autres structures pour essayer de trouver une issue politique. Malheureusement, cela n'a pas été possible puisque nous avions à faire à des partenaires qui ont tout fait pour qu'aucun compromis ne prenne forme. Il a fallu, à un moment donné, la mort dans l'âme, employer des moyens de coercition et fin mars, les 19 pays démocratiques de l'Alliance atlantique n'ont pas hésité et ont conclu qu'il fallait passer par cette phase.
Cela a été la guerre du Kosovo, des frappes aériennes qui nous ont révélées, pour ceux qui l'auraient oublié que, non pas la stratégie ni la décision politique, mais les moyens militaires disponibles en Europe restent évidemment ceux de l'OTAN et ceux des Etats-Unis - je parle bien des moyens aériens. Cela a montré à quel point nous avons raison depuis des années, à quel point les présidents successifs ont raison, les gouvernements successifs en France ont raison de dire que l'Europe devrait se doter, non seulement d moyens propres mais avoir la capacité et l'audace mentale de prendre plus de décisions la concernant. Dans cette affaire, nous avons pris nos propres décisions, nous avons suivi notre propre stratégie, nous voulions renverser le cours des choses parce que certaines pratiques étaient devenues intolérables en Europe. même si ce n'est pas aujourd'hui l'Europe des Quinze et nous avons suivi, sans que personne ne nous l'impose cette ligne. Nous avons atteint le premier objectif. Nous sommes maintenant entrés dans une autre phase moins spectaculaire, moins médiatisée mais non moins importante qui est celle de la paix. Nous entreprenons la construction de cette paix, et vous avez vu qu'en choisissant un membre de ce gouvernement français, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage non seulement aux qualités personnelles de Bernard Kouchner, à sa légitimité presque incomparable dans ces domaines, mais je crois a rendu hommage à l'action qui a été celle de notre pays depuis le début.
Je le répète, ce n'est pas fini. Je ne peux pas dire que les difficultés commencent parce que rien n'est pire, n'est plus pénible, même quand il faut en passer par là que l'action de force proprement dite, mais si nous voulons donner un sens à tout ce qui a été engagé, il faut que nous aboutissions à un Kosovo non seulement libre et sécurisé, mais à un Kosovo dans lequel les différentes communautés puissent coexister, avant, plus tard, un jour se réconcilier.
Il faut que cet exemple vaille pour le reste des Balkans, pour les autres régions du monde à propos desquelles nous avons à exercer tout le temps, notre vigilance et nos efforts. Je ne veux pas parler longuement, j'ai cité l'Europe, la coopération, le Kosovo, mais vous savez tous, vous qui vivez avec cette Maison, vous qui êtes sa chair et sa force, que les crises sont nombreuses, que les problèmes ne sont jamais complètement réglés et qu'il faut toujours faire prévaloir les dynamiques de solutions, les dynamiques de paix, de réconciliation ; il n'y a pas de situation statique et stable.
Nous allons continuer tous ensemble à travailler pour le mieux de notre pays, pour sa position, pour son influence, parce que nous y croyons tous, parce que nous avons le sentiment qu'il apporte quelque chose, qu'il a une vision du monde, une vision de ce que doit être ce monde global, plus multipolaire qu'unipolaire, plus multilatéral qu'unilatéral, fondé sur le respect des autres, sur la prévention des conflits, sur la solution politique, pacifique, diplomatique, sauf lorsque c'est complètement impossible, lorsque c'est le cas, il faut que ce ne soit qu'une phase. Nous allons poursuivre ce travail avant d'entrer dans l'année 2000, dans la suite.
L'année 2000 qui, d'après mes informations mais je me trompe peut-être puisque tous les médias disent le contraire n'est pas le début du XXIème siècle ni du troisième millénaire. D'après les mathématiciens sérieux, le XXIème siècle doit commencer en 2001 et le troisième millénaire également. Ce qui est sûr, c'est que nous allons entrer dans l'année 2000.
En même temps, nous formons une communauté humaine, avec ses moments difficiles, avec ses tensions mais aussi ses joies. Il y a eu cette année un accident cruel dans les Balkans qui a coûté la vie à trois agents de cette Maison et il y a d'autres moments heureux, des rebondissements, des espérances. Je voudrais vous dire à tous que je crois pouvoir être l'interprète de Pierre Moscovici, de Charles Josselin et moi-même pour dire qu'en dépit de toutes sortes d'autres sentiments qui agitent les pensées et l'esprit d'un ministre, nous sommes heureux de travailler avec vous. Vraiment, ce ministère se distingue par une motivation, une disponibilité, une gentillesse qui se voit plus encore dans les crises que dans les temps ordinaires mais qui est sensible tout le temps. Nous savons qu'il y a une réserve d'énergie et de mobilisation qui est là et qui devrait nous permettre de faire face à ce qui va suivre et qui ne sera pas commode, pas simple.
Nous sommes presque avant les vacances pour la plupart d'entre vous. Je veux surtout vous souhaiter un bon été, une bonne interruption, une bonne méditation sur ce que nous avons fait au cours de cette année, une réflexion sur la suite et pour que nous nous retrouvions très rapidement, pour ceux qui se préparent à la rentrée prochaine, notamment pour les ambassadeurs à la Conférence des ambassadeurs qui devient vraiment le grand rendez-vous diplomatique de l'année. Pour tous les autres, qu'ils reviennent gonflés à bloc d'énergie parce que je ne sais pas exactement ce que cette fameuse année 2000 nous réserve, mais je suis à peu près sûr que ce ne sera pas plus simple que ce qui a précédé. Faites donc provision d'énergie, de détente et de projets, nous en avons tous besoin. Nous continuerons notre travail interne concernant cette fameuse modernisation.
Je ne ferai pas de discours, mais je voulais rappeler, comme je le dis depuis le début, que c'est un des fils conducteurs de l'action que nous conduisons ici et cela continuera parce que c'est une nécessité. C'est une action qui porte en elle la nécessité de sa consolidation, de sa continuation et que chaque modernisation en entraîne une autre, nous le faisons parce que nous croyons que notre rôle dans l'Etat, dans l'administration, dans la société française par rapport à notre pays, par rapport à ce monde global, un monde avec 186 pays, compte tenue de la façon dont nous voulons défendre nos intérêts, nos principes, nos idées, nos valeurs, notre vision du monde, nous ne pouvons en négliger aucun.
Et cette fameuse vocation universelle, ce n'est pas du tout une marque de prétention française, c'est simplement la bonne façon à la fois de veiller au grain parce que l'on ne veut pas dans telle ou telle négociation laisser s'organiser des majorités qui se révéleraient contraires à ce que nous voulons et à nos intérêts. Nous voulons avoir une capacité d'entraînement, une capacité à former des minorités dynamiques, et qui entraînent le monde là où nous voudrions qu'il aille. Notre monde, d'abord notre Europe, et notre monde, et nous allons continuer tous ensemble. Merci de cette énergie que vous manifestez tout au long de l'année, de cette motivation surtout et je souhaite qu'après cette brève interruption, elle revienne encore plus forte.
Merci à tous d'être ici, bonne fin d'après-midi.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 08 juillet 1999)