Communiqué de M. Max Gallo, porte-parole du gouvernement, à propos de la situation au Liban, le 8 février 1984.

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Média : Bulletin d'information du ministère des relations extérieures

Texte intégral

Le Président François Mitterrand a rappelé, mercredi devant le Conseil des ministres, le souci de la France de voir le Conseil de sécurité des Nations-Unies se saisir de la situation à Beyrouth, a indiqué M. Max Gallo, porte-parole du gouvernement.
- Le chef de l'Etat, a encore dit M. Gallo, a souligné que "la France n'est pas au service de l'un ou de l'autre parti dominant au Liban" et que "tous les Libanais peuvent être considérés comme les amis de la France".
- Depuis plusieurs mois, a observé M. Gallo, la France poursuit des négociations avec les puissances de la région et les grandes puissances pour que le Conseil de Sécurité soit saisi de la situation à Beyrouth. Il a rappelé à cet égard que dès le mois de septembre, lors de la visite à Paris, de M. Andrei Gromyko, ministre soviétique des affaires étrangères, le France a pris contact avec les représentants soviétiques pour évoquer cette question comme elle l'a fait avec les Etats-Unis et les autres puissances du Conseil de Sécuri té.
- "La ligne diplomatique et politique française a été décidée depuis plusieurs mois. Le gouvernement espère qu'elle aboutira à une manifestation concrète dans les heures ou les jours à venir, (manifestation) que les évènements de Beyrouth rendent d'autant plus urgente et nécessaire" a ajouté M. Gallo (source AFP).