Texte intégral
Aujourd'hui, paraît le nouveau Moci. Je suis heureux de voir que cet hebdomadaire centenaire, véritable outil de travail des entreprises, s'adapte à ses lecteurs, comme eux s'adaptent à leurs marchés. L'information qu'il fournit participe, en effet, à la stratégie internationale de notre tissu industriel.
Ce n'est sans doute pas sans raison que cette nouvelle formule, bâtie sur une meilleure lisibilité et une meilleure efficacité, met pour son lancement l'accent sur une enquête menée auprès des PME-PMI.
Sans dévoiler la richesse des résultats présentés et analysés dans ce numéro, je retiendrai particulièrement trois points qui me semblent importants pour l'économie de nos entreprises et, au-delà, pour le maintien de l'emploi dans nos régions.
D'une part l'international est désormais entré dans les mœurs des entreprises. L'enquête BVA-Le Moci montre à quel point les dirigeants de nos PME-PMI ont compris le rôle moteur joué par l'international dans le développement de leurs entreprises. Les réponses sont éloquentes : les entreprises dont l'activité se développe le plus sur les marchés extérieurs sont, à une forte majorité également, celles dont l'activité générale progresse.
D'autre part, les entreprises croient à leur potentiel de croissance l'international. L'enquête réalisée pour Le Moci apporte là un double enseignement. D'abord, les PME-PMI considèrent que le climat mondial des affaires est de nouveau propice à leur développement. Aucun doute pour les dirigeants interrogés : l'horizon se dégage sur les marchés extérieurs, la reprise est là et ils vont en profiter. Deuxième enseignement : les PME-PMI sont déterminées à profiter de la reprise par leurs propres moyens, grâce à leurs propres efforts, sans tout attendre de l'État.
C'est pourquoi, les entreprises vont accentuer leur effort à l'international. Tout ce que veut apporter l'ensemble du dispositif public à l'international sentit sain si les entreprises n'étaient pas frètes à se donner, elles-mêmes, les moyens de leur croissance sur les marchés extérieurs. Qu'elles soient prêtes pour cela à s'adapter mieux encore à la demande et à accentuer leur effort commercial me paraît être la meilleure manière de préparer l'avenir.
C'est l'alliance de ces trois moteurs, prise de conscience, confiance et détermination, qui fonde ma conviction : nos entreprises, n'en doutons pas, sont continuer à marquer des points sur les marchés extérieurs, au bénéfice de notre économie et de l'emploi. Je suis sûr que cette enquête montrera, à tous ceux qui œuvrent pour que notre commerce extérieur soit un puissant moteur de notre croissance, les améliorations à apporter pour les aider mieux encore dans leur travail quotidien.
Quand un industriel s'engage à pratiquer le flux tendu, il nous engage
Pour un nombre croissant d'entreprises internationales, la compétitivité passe par l'optimisation des flux. Ainsi Air France Cargo transporte quotidiennement des puces électroniques fabriquées à Toulouse et livrées à Francfort, pour le compte d'un fabricant de semi-conducteurs.
Quelle que soit la nature des produits à transporter, Air France Cargo affiche sa capacité à réagir et à s'adapter dans les plus brefs délais, avec des moyens appropriés, et avec des hommes et des femmes qui s'impliquent chaque jours davantage dans tous vos défis, partout et à tous moments.