Déclaration de M. Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, sur la situation en Croatie et dans les Krajinas, paris le 11 janvier 1995.

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Circonstance : Entretien de M. Juppé et de M. Marte Granic, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères croate à Paris le 11 janvier 1995

Texte intégral

Je viens d'avoir avec M. Granic un entretien, qu'il avait souhaité, pour que nous puissions faire le point de la situation en Croatie, notamment dans les Krajina, et de façon plus générale de la situation en ex-Yougoslavie. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, nous sommes à un moment important où les négociations sont en train de reprendre, et je voudrais remercier M. Granic des informations qu'il a bien voulu me communiquer de la part du Président Tudjman. La France et la Croatie se tiennent en contact permanent sur ce dossier, ce que nous allons continuer à faire, notamment grâce à cette visite dont je remercie M. Granic.

Q. : Est-ce que vous avez l'impression que le gouvernement croate, M Granic en tout cas, est en faveur du renouvellement du mandat de la FORPRONU ?

R. : Je pense que l'absence de progrès substantiels au-delà de la signature de l'accord économique, les rend impatients. Il faut éviter toute fausse manœuvre, car, comme je l'ai dit, la situation reste extrêmement précaire et fragile. Peut-être en saura-t-on davantage dans les heures qui viennent.