Texte intégral
Date : 10 octobre 1995
Source : Présent
« Khaled Kelkal a emporté son secret dans sa tombe. Ses commanditaires peuvent être satisfaits du travail des gendarmes. L'opacité la plus extrême entoure sa mort. Mais, vaincu sur le plan technique, il administre aujourd'hui la preuve qu'il a gagné sur le plan politique. En faisant exploser, le jour même de ses obsèques, une bombe à Paris, au métro Maison-Blanche, afin de rappeler que c'est dans une bourgade du Rhône du même nom que leur modèle est tombé, les terroristes immigrés défient ouvertement le ministre de l'Intérieur, dont les fallacieuses déclarations trouvent à présent un formidable démenti.
Jean-Louis Debré se trouvant discrédité après de telles rodomontades, le Front national pose la question au président de la République : pense-t-il toujours qu'il faille aider l'Islam à s'organiser en France, comme il l'a dit récemment devant le Haut Conseil à l'Intégration, et va-t-il encore longtemps soutenir le FLN en Algérie ?
“Ni FIS ni FLN, mais les Français d'abord” : telle devrait être la ligne de conduite des dirigeants français s'ils se montraient vraiment soucieux d'éviter que la France ne bascule définitivement dans le terrorisme. »
Date : 13 octobre 1995
Source : Présent
Chirac s'embourbe toujours plus dans la guerre civile algérienne
« Alors que les attentats se multiplient sur notre territoire sans que les vrais commanditaires ne soient jamais connus, Jacques Chirac ne trouve rien de plus urgent que d'apporter son soutien à la dictature socialiste algérienne, impliquant ainsi toujours davantage la France dans un conflit qui ne la concerne pas.
Une nouvelle fois, Jean-Marie Le Pen rappelle que la seule ligne de conduite à adopter pour éviter à notre pays de sombrer dans le terrorisme reste “ni FIS ni FLN, mais les Français d'abord”. Il dénonce avec vigueur cette nouvelle bourde politique de Jacques Chirac qui se traduira par un enlisement croissant de notre pays dans l'imbroglio algérien. Le prix en sera inévitablement de nombreuses victimes françaises tuées sur le sol français par l'action des fanatiques et services spéciaux de toutes sortes. La démarche absurde de Jacques Chirac prouve une nouvelle fois l'incohérence complète qui règne au sommet de l'Etat dans la conduite des affaires internationales. »
Date : 2e quinzaine d'octobre 1995
Source : Français d'abord
Terrorisme : à qui la faute ?
Les « ennemis publics numéro un » se suivent et se ressemblent. Hier, ils se nommaient Fouad Ali Sale ou Wahid Gorgi. A présent, Khaled Kelkal à peine mort, voici que les médias montrent du doigt un dénommé Zitouni, présenté comme le patron du mystérieux GIA, dont nul ne sait pour qui il roule.
Dans ces affaires de terrorisme, une chatte n'y retrouverait pas ses petits, tant est complexe l'imbrication entre groupes terroristes, services secrets, tueurs à gage et petits délinquants. Une chose cependant est sûre : ce sont les Français qui font les frais de cette guerre de l'ombre.
On abuse nos concitoyens en leur parlant de « terroristes islamistes ». Car personne ne sait si ceux qui tuent et posent des bombes sont des fanatiques religieux, des provocateurs ou des spécialistes des « coups tordus ». La vérité est ailleurs, mais personne n'ose la dire à haute voix : c'est la folle politique d'immigration menée depuis trente ans qui a rendu possible l'extension sur notre territoire de cette guerre qui n'ose pas dire son nom. Ce n'est donc pas de terroristes islamistes dont il faut parler, mais bel et bien de terroristes immigrés et de guerre immigrée.
Ce qui est terrible, ce qui prouve la fragilité de notre système de sécurité, c'est qu'il ait fallu 800 gendarmes pour venir à bout de Khaled Kelkal. Sa mort a d'ailleurs évité des questions troublantes. Qui étaient ses véritables « patrons ? On ne le saura jamais. Ils peuvent se féliciter du travail des gendarmes, car il est bien connu que seuls les morts ne parlent pas… Mais que se passera-t-il demain quand il aura fait des émules, quand il y aura cinquante Kelkal en cavale dans les banlieues françaises ? Vaincu sur le plan technique, il administre aujourd'hui la preuve qu'il a gagné sur le plan politique. En faisant exploser, le jour même de ses obsèques, une bombe à Paris au métro Maison-Blanche, afin de rappeler que c'est dans une bourgade du Rhône du même nom que leur modèle est tombé, les terroristes immigrés, héritiers de Kelkal, défient ouvertement le ministre de l'Intérieur, dont les fallacieuses déclarations trouvent à présent un formidable démenti. Mais les rodomontades de Jean-Louis Debré ne sont pas plus ridicules que les assertions de Jacques Chirac qui affirmait début octobre que l'Etat devait aider l'Islam à s'organiser en France. Comme d'habitude, tous font fausse route.
D'abord, parce que la France est un Etat laïc et républicain qui, s'il respecte la liberté de culte, n'a à promouvoir en aucune manière et de quelque façon que ce soit une religion, fût-elle à la mode chez les intellectuels. Ensuite parce que la tâche première de l'Etat est d'assurer la sécurité du pays. Or, il est clair aujourd'hui que la présence sur notre sol de plusieurs millions d'étrangers extra-européens ayant des coutumes et des traditions différentes, et refusant toute intégration, constitue un danger qui n'échappe à personne, sauf sans doute aux politiciens frileux qui grelottent encore sous l'emprise du lobby prétendument « antiraciste ». C'est là le vrai problème. L'intégration est une chimère, au même titre que la société multiculturelle. Cessons ne nous voiler les yeux : tous ces prétendus comités Théodule, ou plutôt Mohamed, tel ce Haut Conseil à l'Intégration, auxquels nous ne reconnaissons aucune légitimité démocratique, sont autant de vecteurs d'une colonisation à rebours qui n'ose pas dire son nom.
« Ni FIS, ni FLN, mais les Français d'abord » : telle devrait être la ligne de conduite des dirigeants français s'ils se montraient vraiment soucieux d'éviter à la France de basculer définitivement dans le terrorisme. Pour stopper net cette nouvelle guerre d'Algérie qui risque demain d'embraser la France, il est clair qu'il faut de toute urgence endiguer la déferlante de l'immigration sur notre pays. Voilà pourquoi la seule solution réaliste et efficace réside en l'inversion des flux migratoires que propose le Front national depuis sa création. Tout le reste est verbiage.