Texte intégral
Le Président et le Bureau Politique de notre Mouvement m’ont fait l’honneur de me confier la charge de Secrétaire général, à laquelle pouvaient prétendre plusieurs de nos amis par leur compétence et leur dévouement.
En les remerciant chaleureusement de leur confiance, je tiens à dire que je mesure pleinement le caractère écrasant de cette responsabilité.
Bien qu’au Front National nous ne soyons guère portés sur les congratulations mutuelles, je suis sûr d’être l’interprète de tous en disant à Carl Lang, qui quitte après sept années une charge reçue dans les circonstances dramatiques de la disparition de Jean-Pierre Stirbois, à quel point nous lui sommes reconnaissants de la gentillesse et de la calme efficacité avec laquelle il a rempli ses fonctions, au détriment de sa vie de famille et de sa tranquillité personnelle.
Comme mes prédécesseurs, je souhaite renforcer trois caractères essentiels, sans lesquels notre organisation faillirait à sa mission :
1/ La compétence, dans laquelle nous devons sans cesse progresser. Sous l’autorité de notre Président et en collaboration avec notre Délégué général, il sera sans doute nécessaire de redéfinir certaines fonctions, de procéder à de nouvelles affectations, de modifier notre organigramme dans le seul but de le rendre toujours plus performant. Cela se fera sans bouleversements inutiles.
2/ Le service est et doit rester la préoccupation essentielle de nos cadres nationaux. Ils en sont d’ailleurs parfaitement conscients, militants au service d’autres militants dans nos fédérations. Que ces derniers sachent bien que le « Paquebot » – comme on surnomme notre Siège – est au service de tous ceux qui avec nous se sont engagés… sur le même bateau !
3/ La discrétion enfin sera notre attitude face à ceux qui, incapables de percevoir tout ce qui unit les membres du Front National – ou désireux de le détruire – sèment çà et là, dans les médias hostiles, des commentaires fielleux et diviseurs. Comme depuis dix ans, ils en seront pour leurs frais.
Bien sûr, il ne manque pas de gens qui voudraient torpiller le paquebot Le Pen. Comme on les comprend… Malheureusement pour eux, le Commandant est sur la passerelle, la barre est bien tenue en main, les mécaniciens sont aux machines, et les passagers affluent de bâbord à de tribord – pardon : de la droite comme de la gauche. A nous, en effet, de faire en sorte que les nombreux déçus des partis traditionnels y trouvent un refuge accueillant, en même temps qu’un moyen de gagner le bon port. Celui de la victoire de la cause nationale sur les idéologies de la décadence et de la mort.