Texte intégral
Amiens a été choisie essentiellement parce que la qualité des projets que nous avons présentés méritait réflexion, étude et décision favorable. Amiens a été choisie aussi parce qu'il y a des quartiers exclusivement composés de logements sociaux avec des habitants qui ne sont pas riches, c'est le moins qu'on puisse dire. Donc Amiens a été choisie parce qu'il y a, depuis vingt ou trente ans, des retards qui se sont accumulés, des populations dites sensibles et que nous souhaitons, tout simplement, que tous les quartiers aient les mêmes chances et que les habitants aient les mêmes chances qu'au centre-ville.
Q. : On parle de la création d'une pépinière d'entreprises, d'un studio rock ou d'une école de musique.
R. : Tout à fait. Il y a un formidable dynamisme dans ces quartiers-là, notamment à travers le milieu associatif. Mais bien souvent, ils manquent de moyens pour mettre en œuvre leurs projets, ils manquent de locaux, de matériels. Grâce à ces fonds européens, on va pouvoir leur donner des moyens supplémentaires et ils vont pouvoir non seulement se développer eux-mêmes, développer leurs projets, mais certainement faire école et occuper de façon intelligente, dynamique, les jeunes de ces quartiers. Bref, mettre une vraie vie dans ces quartiers et non pas simplement les laisser comme des quartiers dortoirs.
Q. : Y a-t-il des contreparties, par exemple par des financements locaux ?
R. : C'est un financement de 45 millions à hauteur de 50 % de chacun des projets. C'est donc à nous de trouver les 50 % autres. Ces 50 % peuvent être trouvés bien sûr auprès de la ville d'Amiens, auprès du district mais aussi auprès de partenaires traditionnels que sont la région Picardie et le département de la Somme.