Déclaration de M. Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères, sur les relations entre la France et l'Arménie, Paris le 13 juin 1996.

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Circonstance : Entretien de M. de Charette avec M. Levon Ter Petrossian, Président de la République d'Arménie, à Paris le 13 juin 1996

Texte intégral

Nous avons évoqué à la fois les relations bilatérales entre l'Arménie et la France, qui sont, bien sûr excellentes, et nous avons parlé du Haut Karabakh, pour lequel nous avons fait le point des discussions poursuivies dans le cadre du groupe de Minsk.

Je crois que ce sujet, aujourd'hui, s'oriente dans la bonne direction, même s'il serait sans doute souhaitable d'accélérer le processus.

Q. : Au sujet de la centrale nucléaire que souhaite accueillir l'Arménie, un accord peut-il intervenir rapidement ?

Hervé de Charette : C'est un sujet sur lequel nous travaillons conjointement et qui demande encore quelque réflexion et quelques discussions. Mais sur les principes, nous envisageons, bien entendu, avec sérieux, cette perspective.