Déclaration de M. Michel Rocard, Premier ministre, sur l'opposition de la droite et du PCF au projet de contribution sociale généralisée et sur l'action réformatrice menée par le gouvernement, à l'Assemblée nationale le 19 novembre 1990.

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Circonstance : Débat sur la motion de censure contre la CSG (contribution sociale généralisée) à l'Assemblée nationale le 19 novembre 1990

Résumé

Rappel des résultats de la politique économique et de différentes réformes de fond engagées par le gouvernement depuis deux ans et demi (y compris sur le financement des partis).<br>- Critique de l'opposition rencontrée par le projet de CSG et toute réforme en général ("si... on consacrait au succès des réformes seulement dix pour cent de l'énergie dépensée à les combattre, notre pays pourrait être en tête de toutes les nations modernes"), de l'attitude de la droite ("immobilisme") et de la décision du PCF de voter la censure.<br>- Réaffirmation de la détermination du gouvernement dans ses orientations ("nous ne réformons pas à la petite semaine, mais plutôt à l'échelle de la décennie") et évocation de la crise lycéenne ("l'angoisse de nos jeunes lycéens, c'est d'abord celle de leur avenir, de leur emploi, de leur place dans la société").- 18 VUES