Déclaration de M. Jean-Marie Le Pen, président du Front national, à Paris le 1er mai, parue dans "Présent" du 3 et 4 mai 1990, sur les méfaits du socialisme et de "l'établissement", la proposition de loi de M. Gayssot sur la répression du racisme et Jeanne d'Arc.

Prononcé le 1er mai 1990

Intervenant(s) : 

Circonstance : Fête de Jeanne d'Arc

Média : Présent

Résumé

Commentaires sur les méfaits du socialisme et de "l'établissement" (injustices sociales, chômage, fausses factures, "totalitarisme sournois", "dégénérescence de l'Etat",...), sur le poids et le prix de l'immigration (risque pour la France de devenir "un Liban déchiré par les luttes des factions étrangères"). Dénonciation de l'exclusion de millions de Français par la manipulation électorale et mise en garde à propos de la proposition de loi Gayssot sur la répression du racisme ("J'appelle à la discipline nationale tous nos militants qui, si besoin était, recevraient les ordres que leurs dirigeants leur donneraient"). Refus du "fatalisme du malheur et de la décadence" pour les années 90 et évocation des "dangers mortels" (insécurité, dénatalité, crise de l'agriculture) et de la crise de civilisation de la France.<br>- Hommage à Jeanne d'Arc ("aujourd'hui c'est le Front national qui recueille la mission de Jeanne d'Arc").- 5 VUES