Interview de M. Jacques Delors, président de la Commission européenne, dans "Le Nouvel Economiste" du 15 février 1991, sur le rôle de la CEE dans le conflit du Golfe.

Prononcé le

Média : Le Nouvel Economiste

Résumé

La CEE face au conflit du Golfe et ses suites : communauté d'analyse sur le conflit mais différences d'appréciation sur les aspects tactiques (engagement des forces armées)-constat de l'absence d'une véritable union politique (nécessité d'institutions adéquates au niveau de la politique étrangère et la politique de sécurité mais également d'un consensus des Etats)-volonté de M. Delors de laisser à l'ONU le rôle central dans la régulation du nouvel ordre international (sans présence de la CEE au Conseil de sécurité) et de faire des propositions européennes (notamment plan d'organisation de coopération économique traitant des problèmes de surarmement, pétrole, inégalités et croissance démographique pour tous les pays de la Méditerranée)-éventualité d'une initiative diplomatique.<br>- Autres thèmes abordés : la perspective d'une défense commune et les positions des divers pays de la CEE (notamment mémorandum franco-allemand)-la CEE face à l'unification allemande-le projet de réforme de la PAC proposé par la Commission-l'opposition de la Commission à la proposition anglaise d'un "écu lourd"-les obstacles à un élargissement de la CEE-les orientations du nouveau traité pour lutter contre l'excès de législation (notamment principe de subsidiarité et distinction entre la loi et le règlement).- 6 VUES