Déclaration au comité central le 3 septembre et conférence de presse de M. Georges Marchais, secrétaire général du PCF, à Paris le 5 septembre 1991, parues dans "L'Humanité" du 6, sur les relations entre le PCF et le PCUS, le coup d'Etat en URSS le 19 août et l'impact des changements à l'Est sur le PCF et la gauche.

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Circonstance : Réunion du comité central du PCF du 3 au 5 septembre 1991

Média : L'Humanité

Résumé

Principaux points de la déclaration<br>- Les relations PCF PCUS (refus de l'idée de "modèle" à propos du régime soviétique et rappel des divergences rendues publiques en 1976, condamnation par le PCF du coup d'Etat du 19 août). L'impact de l'évolution politique de l'Est sur le PCF<br>- a) en tant que parti communiste (effort considérable nécessaire pour convaincre que le capitalisme n'est pas la meilleure ni la seule solution, rappel des conceptions neuves du 27ème congrès, souhait d'une mobilisation à l'occasion des débats rencontres organisés prochainement par le PCF) -<br>- b) en tant que parti de gauche (évocation des conséquences idéologiques au sein du PS, soutien à la proposition de colloque commun PS PCF) -<br>- c) en tant que parti français (nécessité d'éviter les risques de confrontation à l'Est, de poursuivre le désarmement nucléaire et la coopération avec les pays de l'Est).<br>- Rappel de l'engagement du PCF en faveur du débat pluraliste.<br>- Autres sujets abordés : la proposition de congrès extraordinaire et les relations avec le PS-les positions de M. Herzog-le séjour de M. Marchais en Allemagne pendant la guerre-le dépôt d'une motion de censure par la droite.<br>- A la suite des textes : résultat du vote sur le rapport d'André Lajoinie, projet de résolution sur trois campagnes pour le changement présenté par Philippe Herzog, débats et vote sur cette initiative.- 10 VUES