Interview de M. Roland Dumas, ministre des affaires étrangères, dans "Le Monde" du 27 août 1992, sur l'analyse de la situation dans l'ex-Yougoslavie à l'ouverture de la conférence de Londres et les enjeux de cette conférence.

Prononcé le

Circonstance : Réunion de la conférence de Londres (Grande-Bretagne) sur le conflit yougoslave du 26 au 28 août 1992

Média : Emission la politique de la France dans le monde - Le Monde

Résumé

La situation dans l'ex-Yougoslavie à l'ouverture de la conférence de Londres : les minorités, les frontières, les réfugiés.<br>- Les souhaits de la France : relancer le processus politique en Bosnie-Herzégovine et dans les régions "potentiellement conflictuelles"-amorcer une désescalade de la violence (contrôle de l'armement lourd, de l'espace aérien bosniaque, démilitarisation des villes, instauration de zones de sécurité pour les civils)-prendre une position claire sur la "purification ethnique" : fermer les camps de prisonniers.<br>- Le rôle des Serbes (Serbes venant de Serbie ou miliciens issus de l'ancienne armée fédérale), leurs "conquêtes".<br>- Le règlement du sort des "communautés nationales" à l'intérieur de chaque République, leurs garanties juridiques (le rôle de la Commission Badinter), l'éventualité de la création d'une cour internationale.<br>- Le rôle de l'UEO pour la coordination du déploiement militaire européen dans le cadre de l'action humanitaire ((création de couloirs fixes avec des troupes d'accompagnement bénéficiant du statut des Nations Unies, d'un droit de réplique et d'un droit de suite).<br>- Le rôle de la Communauté européenne pour le renforcement de l'embargo terrestre (contrôle des pays limitrophes).<br>- Les relations franco-serbes et germano-croates. La nécessité de prendre des mesures préventives (rapports entre la Macédoine et la Grèce : "La crise yougoslave et un banc d'essai pour l'Europe").- 4 PAGES