Texte intégral
« Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Entendez-vous au loin le fracas des bombes qui s'abattent sur Belgrade et la Yougoslavie ? (…)
Ni la France, ni Bruxelles n'ont été capables d'empêcher ce drame (…). Or les évènements du Kosovo sonnent comme un avertissement ! La Seine-Saint-Denis, la Provence, l'Ile-de-France pourraient bien demain être concernées.
Elles connaissent déjà un peuplement massif originaire d'Afrique dont le nombre augmente régulièrement et massivement(…).
Et je le dis, nos dirigeants qui pratiquent cette politique sont des inconscients irresponsables. Ils veulent aller remettre de l'ordre dans les Balkans, mais ils sont incapables de mettre de l'ordre dans les cités (…). Alors nous disons à Chirac et à Jospin : « Balayez devant votre porte et au lieu de jouer les matamores à l'étranger, avant d'aller donner des leçons au monde, occupez-vous des Français d'abord ! » (…)
La leçon d'énergie de Jeanne d'Arc.
Nous sommes là pour crier au nom du peuple français notre volonté de rester nous-mêmes. Et c'est pourquoi, nous célébrons Jeanne d'Arc. Jeanne, héroïne et sainte de la nation, figure exemplaire de notre histoire. Personnalité hors du commun qui incarne, plus que quiconque, cet esprit de résistance, cette volonté de renaissance, cette capacité à réveiller un peuple quand tous croyaient que tout était perdu (…).
Car c'est vrai, notre nation est en danger. L'écho des bombes qui tombent sur Belgrade et la Serbie est là pour nous rappeler, par le sang et les larmes, que notre continent et notre pays ne sont pas sortis de l'Histoire (…). Car, la France et l'Europe subissent désormais, c'est clair, l'assaut de deux empires : l'empire américain et l'empire musulman (…).
L'impuissance de Bruxelles.
Et, comme par hasard, l'Europe de Bruxelles ne sert nullement à nous prémunir contre ces menaces (…). L'Europe de Bruxelles est un pion de Washington. Elle sert de cheval de Troie aux Américains. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si tous ceux, qui chez nous adhèrent au Nouvel ordre mondial américain, sont favorables à l'Europe de Bruxelles, il y a une totale collusion entre les européistes, les atlantistes et les mondialistes !
Quant à l'autre empire qui pourrait bien demain nous soumettre, il ne s'en prend pas pour l'instant à notre souveraineté mais à notre identité. C'est l'empire islamique qui s'insinue partout en Europe, véhiculé par l'immigration massive de populations venues d'au-delà des mers.
Et là encore, l'Europe de Bruxelles, qui aurait pu s'ériger en défenseur de notre identité européenne, favorise cette invasion silencieuse. Le traité d'Amsterdam lui en donne dès aujourd'hui tous les moyens et le Parlement européen continue de voter des résolutions pour donner aux étrangers le droit de vote, jusqu'ici réservé aux nationaux (…).
Pour une Nouvelle Europe.
Aussi, voulons-nous un grand changement. Car, il n'y a aucune fatalité à une telle évolution (…). Une France et une Europe indépendantes, c'est possible et nous voulons le faire. Et c'est là où l'enjeu européen prend tout son sens (…) Car si l'Europe a un sens, c'est bien celui de rendre collectivement aux nations du continent leur indépendance face aux Etats-Unis.
Car, nous ne sommes pas contre l'Europe comme le prétendent nos adversaires (…). Mais nous voulons, nous, une Europe des nations, c'est-à-dire une Europe qui respecte la souveraineté, l'identité, l'indépendance et la liberté des peuples et des nations d'Europe. Une Europe qui organise simplement une libre coopération entre ces nations, pour leur permettre de mieux défendre leurs intérêts communs et notamment de résister à l'invasion immigrée et à l'hégémonie américaine.
Ouvrir les portes de la renaissance.
Or, sur la scène politique française, nous sommes les seuls à défendre ce grand projet. Pasqua n'est, comme Villiers d'ailleurs, qu'un intérimaire du patriotisme. Il est patriote dans l'opposition, il oublie de l'être dès qu'il est au pouvoir (…) Et c'est pourquoi, je tends la main aux électeurs de Villiers, de Millon comme à ceux, déçus du RPR, qui s'interrogent. Et je leur dis : « Regardez, c'est nous qui brandissons l'étendard de la nation qui se réveille, votre place est parmi nous, vous y êtes les bienvenus et, tous ensemble, nous pouvons faire, nous allons faire de grandes choses (…). »
Alors que la classe politique est en plein désarroi, alors que les partis de la droite parlementaire implosent, nous venons de réaliser la rénovation qui nous permet désormais d'occuper progressivement tout l'espace qu'ils vont abandonner. Le Mouvement national est à la veille d'un formidable bon en avant. Nous allons étonner la France. Nous allons rendre l'espoir aux Français. Nous allons ouvrir les portes de la renaissance. Nous allons accomplir la mission historique qui est la nôtre ! L'Europe attend la France. La France nous attend. L'avenir est à nous !