Texte intégral
Face à une droite qui échoue au plan économique et social, et qui se débat dans les affaires, les socialistes poursuivent la rénovation de leur pensée et de leur organisation. Ainsi, nous avons, depuis six mois, beaucoup et bien travaillé : deux conventions refondatrices de notre pensée et constructives du projet que nous soumettrons aux suffrages des citoyennes et citoyens ; les commissions nationales du parti ont été, pour la plupart, réactivées ; nos groupes parlementaires sont combatifs ; nos responsables ont tenu des dizaines et des dizaines de réunions, des meetings, et montré, à l'occasion des élections partielles que, dans les circonscriptions législatives et dans les cantons, la confiance des électeurs nous revient. Nous avons arrêté des dispositions pour réorganiser notre siège national et ses structures d'animation. Le Parti, sur tous les dossiers économiques, sociaux, culturels, internationaux, s'est exprimé pour analyser, critiquer mais aussi proposer. Il reste beaucoup à faire et d'abord lors de notre troisième Convention, à la rentrée, sur les problèmes économiques et sociaux, afin d'arrêter nos propositions aux Français sur des questions qui sont pour eux primordiales. Tout cela, nous l'avons fait ensemble, en retrouvant ce goût d'un libre travail collectif qui fait notre originalité parmi les partis politiques français. Nous avons su faire que la diversité de nos talents est un enrichissement collectif et que nous retrouvions le chemin de l'unité pour préparer l'avenir. Le contraste avec la situation à droite est frappant : après un an d'exercice du pouvoir, on n'aperçoit toujours pas de sens, ni de cohérence dans la politique gouvernementale. Surtout, la politique du gouvernement est un échec. Ils détruisent. Bâtissons.
De tout cela, je vous vous remercier, militantes, militants, élus, responsables, et vous souhaiter de bonnes vacances. Au retour, il nous faudra pleinement nous mobiliser.