Résumé
Bilan de l'élection présidentielle du 10 mai 1981 : ambiguité de la campagne de M. Mitterrand et du glissement à gauche de 2 à 3 % de l'électorat modéré et des classes moyennes, lié aux divisions des partis majoritaires-volonté chez beaucoup de changer de président mais non pas de type de société d'où les reports probables de voix sur l'UDF aux élections législatives.<br>- Critique des effets probables de la politique économique et monétaire du gouvernement ( dépréciation du franc, épuisement des réserves, hausse des taux d'intérêt ) : freinage des exportations, arrêt des investissements, baisse de la production, progrès de la consommation et des importations, accroissement du chômage et de l'inflation, renchérissement du pétrole, déficit du budget-refus d'en attribuer la responsabilité à la gestion de M. Barre.<br>- Mise en garde contre le risque de socialisme étatique et bureaucratique qu'implique l'application du "projet socialiste" en-raison des nationalisations et des réformes de structure qu'il préconise ( référence à l'expérience britannique ). En conclusion, appel à constituer une "force d'équilibre", située au centre, à l'Assemblée nationale pour "faire contrepoids" et rappel du rôle de l'UDF ( concilier la générosité sociale et le réalisme économique ).- 2 VUES