Déclaration de M. Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères, sur les relations franco-australiennes et sur les liens entre l'Union européenne et l'Australie, Paris le 16 septembre 1996.

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Circonstance : Entretien de M. de Charette avec M. Alexandre Downer, ministre australien des affaires étrangères, à Paris le 16 septembre 1996

Texte intégral

Mesdames et messieurs, j'ai été très heureux de recevoir à Paris M. Downer, ministre Australien des Affaires étrangères. C'était un événement important. Nous avons fait ensemble le tour de beaucoup de sujets d'intérêt commun qui concernent le Pacifique sud, la région de l'Asie du sud-est, l'Océan indien. Nous avons évoqué ensemble tout ce qui concerne les relations bilatérales entre nos deux pays qui ont beaucoup de raisons de travailler ensemble et de s'apprécier mutuellement.

Nous avons évoqué aussi les relations entre l'Australie et l'Union européenne dans la perspective d'un futur accord entre l'Union et l'Australie. Sur tous ces sujets, nous avons constaté une très large convergence de vues. Je crois que la visite de M. Downer est un événement important. Elle a permis de décider d'écrire, ensemble, une nouvelle page de l'amitié franco-australienne.

Q. : Sur l'accord entre l'Union européenne et l'Australie ?

R. : Nous ne sommes pas entrés dans le détail de chacun des dossiers. Nous sommes désireux que l'accord qui liera bientôt, j'en suis sûr, l'Union européenne et l'Australie, qui, de la part des négociateurs européens s'inspire des nombreux accords déjà existants, suivent un cadre général qui est proposé et qui est le même pour chacun de nos partenaires.

Je suis sûr que le texte sur lequel nous finirons par nous mettre d'accord conviendra aussi bien à la partie européenne qu'à la partie australienne. Naturellement, chacun, au départ d'une négociation, fait valoir ses préoccupations.

Q. : Cette visite signifie-t-elle que vous êtes pardonné ?

R. : Attendez, qui pardonne qui ?