Texte intégral
La lettre de la Nation Magazine – N° 353 - 6 septembre 1996
Rentrée – PS – Immigration – Jeunes RPR
Une rentrée sous le signe de l’espoir
N’en déplaise aux Cassandre de tout poil qui se complaisent dans les prédictions les plus pessimistes, les derniers jours nous ont apporté plusieurs nouvelles encourageantes qui sont autant de démentis à la morosité. C’est le cas de la baisse de 20 000, au mois de juillet, du nombre des demandeurs d’emploi, des excellents résultats de notre commerce extérieur ou encore de la baisse, toujours en juillet, pour le quatrième mois consécutif, des dépenses d’assurance-maladie. Tous ces résultats prouvent une même chose : nous sommes sur la bonne voie et nous n’avons aucune raison objective de céder au découragement. Le plus dur est derrière nous. La baisse des impôts, qui commencera dès 1997, en est la meilleure preuve.
Rien de nouveau au PS
Au parti socialiste, en revanche, rien de nouveau. Les amis de Lionel Jospin continuent de patauger dans le marécage de leurs multiples « réflexions » sans que rien de concret n’en sorte. Plus que jamais oublieuse de ses erreurs passées et pourtant pas si lointaines, l’opposition se contente donc de dénoncer systématiquement les initiatives du Gouvernement et d’attiser chez nos concitoyens une inquiétude de l’avenir dont ils ont été durant deux septennats et dix ans de gouvernement les premiers promoteurs. Pour n’être pas surprenante, cette attitude n’en est pas moins désolante et irresponsable : quand donc le PS comprendra-t-il qu’il ferait mieux de regarder la réalité en face plutôt que de se complaire dans le monde virtuel qu’il s’est construit et où tout est rose… pour lui.
Immigration clandestine : fermeté et sérénité
Vous avez été très nombreux durant le mois d’août à nous faire part de votre soutien à la volonté du gouvernement de faire appliquer la loi, sereinement mais sans faiblesse. Je tiens ici à remercier chacune et chacun de ceux qui se sont ainsi manifestés : soyez certains que votre mobilisation et votre action sur le terrain, auprès de nos concitoyens, afin d’expliquer et, bien souvent, de rétablir la vérité des faits, est pour le gouvernement une aide non seulement efficace mais absolument indispensable. Votre courrier, vos coups de téléphone sont également à nos yeux un formidable encouragement à poursuivre, dans ce domaine comme dans tous les autres, sur la voie courageuse du redressement fixée par Jacques Chirac et Alain Juppé. Ensemble, je ne doute pas que nous allons réussir.
Dans quelle France voulons-nous vivre ?
En choisissant ce thème pour leur première convention nationale, du 6 au 8 septembre à Troyes, les jeunes RPR ont manifesté leur conviction que la politique, contrairement à une idée reçue, n’est ni inutile, ni impuissante. Ils ont voulu au contraire affirmer leur volonté de prendre en main leur destin et d’être des acteurs et non des spectateurs de leur avenir et de celui de notre pays. C’est exactement dans cet esprit que nous devons attaquer les mois à venir : de manière résolument offensive et volontaire, avec le souci permanent que le rassemblement demeure une force de proposition vivant et concrète au service du redressement de la France.
La lettre de la Nation Magazine – N° 354 - 13 septembre 1996
Confiance – Union – Réforme
Le souffle de la confiance
S’il fallait définir d’un mot la première Convention nationale des Jeunes RPR qui s’est tenue du 6 au 8 septembre à Troyes, ce serait sans conteste l’enthousiasme. Enthousiasme de la jeunesse, mais aussi enthousiasme des gaullistes, qui ne se laissent jamais aller au découragement et ne sont jamais aussi forts et aussi combatifs que lorsque les temps sont difficiles. Insensibles aux discours des pessimistes professionnels, responsables, courageux, imaginatifs – les seize forums organisés sur des thèmes très divers l’ont largement démontré – les jeunes RPR nous ont donné au cours de ces trois jours un véritable exemple de l’attitude qui doit être celle de chacun d’entre nous au cours des prochains mois et jusqu’à l’échéance de 1998. Mobilisés autour du président de la République et du Premier ministre, nous devons être ces « ouvriers de la victoire », « ouvriers de la première heure » dont parlait Alain Juppé aux jeunes réunis à Troyes. Et comme il le disait également, nous devons être bien conscients que la première heure, « ça commence aujourd’hui ».
La force de l’union
Cette convention nationale, organisée avec efficacité par Philippe Briand et Nourdine Cherkaoui et grandement facilitée par l’accueil très chaleureux du jeune maire de Troyes, François Baroin, a été également l’occasion pour Alain Juppé de réaffirmer avec beaucoup de force notre engagement dans l’union avec nos partenaires de l’UDF et de toute la majorité. Face à cette détermination symbolisée par la venue de François Léotard à Troyes et la visite d’Alain Juppé à La Baule, où se tenaient les universités d’été de l’UDF, les tentatives de tel ou tel pour se démarquer de l’équipe et essayer de jouer « perso » apparaissent bien dérisoires. Il ne faut d’ailleurs pas en exagérer la portée. Il est certes toujours regrettable de voir des membres d’une famille ou d’une équipe tenter de tirer la couverture à soi en oubliant l’intérêt collectif. Mais ces petits calculs individuels pèsent peu de chose au regard de l’enjeu qui sous-tend la logique de l’union : la poursuite et le succès du redressement de la France.
La réforme en marche
À cet égard, chaque jour nous apporte une preuve supplémentaire que ce redressement, engagé avec courage et énergie par Alain Juppé, est en bonne voie. C’est la leçon évident de la baisse des impôts annoncée il y a quelques jours par le Premier ministre. Rendue possible par l’effort de réduction des dépenses publiques et d’assainissement de nos finances mené depuis dix-huit mois, cette baisse, la plus importante jamais réalisée – 25 milliards d-s 1997 et 75 milliards sur cinq ans – va directement rendre aux Français les moyens de vivre mieux, au quotidien. Elle est une nouvelle étape sur la voie d’une France libérée des pesanteurs et des contraintes héritées de deux septennats et dix ans de gouvernements socialistes, une France plus équilibrée et plus juste, plus libre d’agir et d’entreprendre, en un mot, plus heureuse.
La lettre de la Nation Magazine – N° 355 - 20 septembre 1996
Budget – Combattre le FN
Un budget sincère, courageux et efficace
Nouvelle étape sur la voie du redressement de la France, le budget pour 1997 présenté mercredi 18 septembre au conseil des ministres donne la mesure de la détermination du gouvernement à refuser la tentation du renoncement.
Il nous confirme également qu’il n’existe pas de fatalité qui empêcherait d’assainir les finances publiques de notre pays.
Certes, des contraintes existent : elles sont l’héritage malheureux laissé aux Français par deux septennats et dix ans de gouvernements socialistes.
Mais elles ne sont pas insurmontables, pourvu que se manifestent deux qualités essentielles à l’action politique, deux qualités qu’Alain Juppé possède éminemment : la sincérité et le courage.
La sincérité, cela consiste à choisir de ne rien cacher à nos concitoyens des obstacles qui se dressent encore sur notre route et des efforts nécessaires pour les dépasser, en expliquant précisément quels bénéfices concrets on peut en attendre et quand.
Le courage, c’est de stopper – ce que n’avait jamais été fiat auparavant – l’accroissement incessant et mécanique des dépenses publiques.
Le courage, c’est de ne pas céder à l’inertie du « toujours plus de dépenses » mais de choisir de lutter pied à pied pour que les Français ne continuent pas à faire les frais, à travers leurs impôts, de dépenses inutiles ou superflues.
N’en déplaise aux donneurs de leçons professionnels qui, après avoir ruiné la France, font à présent la fine bouche lorsque l’on s’efforce de réparer leurs erreurs, le résultat est là : les efforts consentis depuis dix-huit mois vont déboucher, dès 1997, sur une baisse significative, pour tous, de l’impôt sur le revenu. C’est la meilleure preuve de l’efficacité de l’action engagée et c’est également une véritable raison d’avoir confiance en l’avenir. Nous allons au bon rythme, sur le bon chemin.
Combattre le Front national
Les récents et intolérables propos du président du Front national sur l’inégalité des races ne peuvent que confirmer l’attitude qui a toujours été la nôtre face à ces provocations, hélas répétées : celle d’un combat résolu, au quotidien, sur le terrain politique, afin de démontrer sans relâche leur erreur à nos concitoyens qui se sont laissé entraîner à apporter leurs voix au Front national.
Plus que sur le terrain juridique, c’est de cette manière et en répondant concrètement aux attentes des Français, comme le fait le Gouvernement, que nous empêcherons la propagation de cette idéologie dangereuse et perverse.
La lettre de la Nation Magazine – N° 356 - 27 septembre 1996
Combattre de Front national
Opposée ces derniers jours, dans deux élections cantonales partielles organisées à Toulon et à Chaville, à des candidats du Front national, la majorité a emporté une double victoire riche d’enseignements.
Par-delà le plaisir de voir gagner deux candidats que nous soutenions – et tout particulièrement notre compagnon Philippe Vitel dans le 3e canton de Toulon – ces élections confirment qu’il existe bien une attitude politique capable de mettre en échec le discours démagogique du Front national.
Cette stratégie victorieuse repose sur trois piliers.
Le premier est la condamnation claire et déterminée des thèses porteuses de haine, d’exclusion et de division propagées par le FN. Telle a toujours été la position du Rassemblement pour la République, comme l’a encore réaffirmé avec beaucoup de force et de courage Alain Juppé il y a quelques jours.
Le deuxième pilier réside dans l’affirmation forte de nos propres convictions, sur le terrain, au cœur de la vie quotidienne de nos concitoyens.
Cette présence active est un atout déterminant, comme j’ai pu le mesurer moi-même à Toulon en allant soutenir avant le second tour notre compagnon Philippe Vitel.
Nous n’aurions rien à gagner, en revanche, à nous laisser aller à diluer ces convictions dans une alliance boiteuse et absurde avec la gauche, en prenant le risque d’accréditer l’idée qu’il existe un « complot » de tous contre le Front national. Les gaullistes le savent bien : c’est en se battant sur ses convictions que l’on gagne et jamais en les laissant de côté.
Le troisième pilier enfin, c’est notre capacité à répondre concrètement aux attentes et aux inquiétudes de nos concitoyens. C’est ce que fait avec courage le gouvernement d’Alain Juppé, en luttant contre l’insécurité, contre l’immigration clandestine et pour l’emploi, ou encore en engageant dès 1997 une baisse sans précédent de l’impôt sur le revenu.
À nous de relayer sans relâche ces résultats sur le terrain. C’est là une mission essentielle sur le terrain. C’est là une mission essentielle pour rendre espoir à ceux de nos concitoyens qui, après des années de mensonges et de fausses promesses socialistes, ont tendance à ne plus croire que ce qu’ils voient, et pour les dissuader de se laisser aller à la tentation de la démagogie.
RTL - vendredi 6 septembre 1996
RTL : La baisse de l’impôt annoncée hier par A. Juppé marque-t-elle un nouveau départ pour le Gouvernement et est-elle de nature à redonner aux Français pour la confiance qui leur manque pour la rentrée ?
J.-F. Mancel : Je le crois, parce que c’est une très bonne nouvelle pour les contribuables. C’est une décision qui va avoir des conséquences très fortes : on n’a jamais baissé l’IRPP dans des proportions aussi importantes. C’est une décision juste parce que cela va toucher toutes les classes moyennes, c’est-à-dire les gens qui apportent beaucoup au développement économique du pays et qui ont le sentiment aujourd’hui – à juste titre souvent – d’être un peu pressurés, avec les taxes, les charges sociales, les impôts. Et pour eux, ça va diminuer fortement et puis, en plus, c’est cohérent parce que cela montre qu’on va commencer par remettre de l’ordre dans la maison France et que l’ordre remis, on peut passer à la concrétisation des engagements de J. Chirac.
RTL : A. Juppé a voulu privilégier les salariés et taxer « l’argent de la rente ». Ne craignez-vous pas une violente réaction d’une partie, la plus rentière, de votre électorat ? Pensez-vous que cet effet sera compensé par le poids des familles qui n’auront souvent plus d’impôt du tout à payer ?
J.-F. Mancel : Les conséquences du rééquilibrage ne seront pas dramatiques pour ceux qui paieront un peu plus, mais en revanche, je crois qu’il est normal que, dans une période où le vrai problème qui est posé à la France, c’est celui du travail, c’est celui du chômage. Il est indispensable que tous les efforts que nous faisons soient dirigés dans ce sens, c’est-à-dire permettre de lutter efficacement contre le chômage et permettre aux salariés d’avoir une embellie dans leur vie quotidienne. C’est ce qui va se passer avec la baisse de l’IRPP.
RTL : Dans vos rangs, la concorde, une fois de plus, n’est pas parfaite. A. Juppé a reçu le soutien de F. Léotard, mais É. Balladur pense que l’effort du Gouvernement en faveur de la réduction de l’impôt n’est pas suffisant. Que répondez-vous à É. Balladur ?
J.-F. Mancel : Il y a toujours de petites notes personnelles qu’on ne pourra jamais éviter. Je crois que ce qui compte, surtout, c’est ce que ressentiront les Français, ce n’est pas ce que pense l’un ou l’autre et je suis persuadé que les contribuables répondront à É. Balladur qu’ils sont satisfaits des choix qui ont été faits par le Gouvernement et ils le montreront en nous confirmant leur confiance en 1998.
RTL : Certains disent qu’une baisse de 25 milliards en 1997, après une augmentation des prélèvements de 100 milliards environ en 1996, ça ne fait pas le compte ?
J.-F. Mancel : En 1995, on a bien obligé de remettre de l’ordre dans la maison comme je le disais tout à l’heure. On a bouché les trous qui nous avaient été laissés par 14 ans de présidence socialiste et 10 ans de gouvernement socialiste. Cet ordre remis, ce n’est plus comme avant. Avant, avec les socialistes, c’était le tonneau des Danaïdes : on prenait de l’argent aux Français et ça ne revenait jamais. Maintenant ça revient, et ça revenir avec 75 milliards en 5 ans, une diminution de l’IRPP.
RTL : N’aurait-on pas pu se pencher par exemple sur la TVA qui touche tout le monde et qui a été augmentée ces dernières années ?
J.-F. Mancel : D’abord on ne peut pas tout faire à la fois et ensuite, je crois que les classes moyennes qui j’évoquais tout à l’heure et qui sont aujourd’hui celle qui sont les plus touchées par l’impôt et les cotisations sociales, devaient être les premières bénéficiaires des décisions du Gouvernement. Avec la baisse de l’IRPP, ce sera bien le cas et c’est un choix politique fort assumé pleinement par le Gouvernement.
RTL : Ne va-t-on pas reprendre avec les impôts locaux – c’est la criante de P. Méhaignerie – toute la baisse consentie au niveau de l’IRPP ?
J.-F. Mancel : C’est un problème de responsabilité des élus locaux à ce moment-là et c’est beaucoup moins le problème de la responsabilité de l’État. En tout cas, une chose est certaine : à partir du moment où on veut payer moins d’impôts, il faut bien se dire aussi qu’on ne peut pas en même temps demander plus de services publics et plus d’équipement publics. Il faut trouver un équilibre.
RTL : Va-t-on vers une disparition complète de l’IRPP et au contraire vers une réhabilitation de tous les impôts indirects ?
J.-F. Mancel : Disparition complète, je crois qu’on en est pas là…
RTL : Certains trouvent que c’est possible.
J.-F. Mancel : Oui, enfin il y a des thèses qui sont développées dans ce domaine mais dont le bien-fondé est quand même assez difficile à mesurer. En tout cas, il est certain qu’on va très clairement – et ça n’est pas une promesse qui ne sera pas tenu – cela va démarrer dès le début de l’année 1997 avec le premier tiers, on va vers une baisse très forte de l’IRPP. Les chiffres qu’a présentés hier A. Juppé en font foi.
RTL : Les universités d’été du RPR et du l’UDF sont-elles le moyen essentiel de lutter contre la morosité dans vos propres rangs ?
J.-F. Mancel : C’est un moyen fort parce que cela montre, surtout sur le plan politique, la cohérence de notre action. Nous avons toujours dit que les deux premières années du septennat de J. Chirac seraient difficiles parce qu’il fallait remettre de l’ordre, et maintenant, nous passons à la concrétisation des engagements prévus. J. Chirac avait dit : « il faut diminuer le poids des prélèvements obligatoires, impôts, cotisations sociales. Et maintenant, nous passons à la concrétisation des engagements pris J. Chirac avait dit « il faut diminuer le poids des prélèvements obligatoires », ça commence, ce qui prouve bien que nous appliquons le programme sur lequel nous avons été élus.
RTL : Pensez-vous qu’A. Juppé ait accéléré le mouvement d’annonce de la baisse d’impôt pour calmer le mécontentement de certains députés du RPR ?
J.-F. Mancel : A. Juppé a fait la démonstration que la démagogie n’est pas son genre. Je crois qu’A. Juppé agit en fonction des intérêts du pays. La remise en ordre ayant été faite, il est maintenant capable, avec son Gouvernement, de passer aux choses plus agréables pour les Français. Alors il fallait bien l’annoncer maintenant puisque le budget pour 1997 va être présenté dans les tous prochains jours.
RTL : Cela n’a rien à voir avec la tenue des universités d’été ?
J.-F. Mancel : Je crois qu’il ne faut pas s’attacher à ces petits événements politiques. Ce qui compte, je le répète, ce sont les contribuables, ce sont les Français. Et ceux-là, à mon avis, vont être contents.
RTL : É. Balladur ne sera pas à Troyes ce week-end avec vous, P. Séguin y sera mais pour faire entendre sa différence dit-on, C. Pasqua a choisi, lui, de s’exprimer dimanche ailleurs qu’à Troyes. Est-ce que c’est difficile d’être secrétaire général du RPR, en ce moment ?
J.-F. Mancel : Vous savez, un secrétaire général du RPR doit essayer en permanence de conforter l’équipe. Si dans l’équipe, il y a de temps en temps des gens, comme on dit au foot, qui jouent un peu perso, je crois que ce n’est pas une très bonne chose. Ce n’est jamais favorable à la réussite collective. Mais cela a finalement peu d’importance. Je vous le disais tout à l’heure, je crois que nous serons jugés sur la réussite de la politique que nous menons pour nos concitoyens et pas sur la présence ou l’absence d’un tel ou un tel.
RTL : Vous avez néanmoins souhaité, jeudi dernier, que N. Sarkozy vienne retravailler au RPR. Est-ce qu’il vous entendra ?
J.-F. Mancel : Ce n’est pas uniquement N. Sarkozy. Moi, je dis que le gaullisme est une très grande famille et que tous les membres de cette famille y ont leur place. Plus ils sont présents et plus le secrétaire général du RPR est content.
RTL : Un sondage publié, ce matin, par Libération montre que 83 % des Français souhaiteraient un changement de politique économique. Est-il possible pour le président de la République et son Premier ministre de garder le même cap ? En un an, le revirement des Français en ce qui concerne la politique économique est spectaculaire, non ?
J.-F. Mancel : Si j’en crois, les quelques éléments de ce sondage, nous allons parfaitement dans ce sens puisque le changement de politique, pour les Français, c’est moins d’impôts, moins de cotisations sociales. C’est exactement ce qu’A. Juppé a annoncé hier soir.