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Français, secouez-vous !
Le printemps approche, les Français ont l’âme bucolique.
Pour la plupart d’entre eux, ils pensent plus aux vacances de Pâques et à la préparation de la Coupe du Monde de football qu’aux élections régionales et cantonales qui se tiendront les 15 et 22 mars. Ils ont tort. Doublement tort.
* Enjeu national
D’abord, parce que si le scrutin est local, l’enjeu est national. Nous devons faire comprendre aux Français que c’est l’existence même de notre Patrie, sa sécurité, sa prospérité, son identité, qui sont en jeu. En votant Front National, ils adresseront un message chair aux politiciens aussi incompétents que corrompus, qui, depuis 30 ans, ont mené le pays à la ruine. De droite comme de « gauche », ceux-ci n’ont, ni su, ni voulu, régler les grands problèmes qui angoissent nos concitoyens : le chômage bien sûr avec son sinistre cortège de millions de personnes acculées à la misère ou à la pauvreté, l’immigration qui envahit notre pays et l’accable de charges, l’insécurité qui explose dans les écoles et les transports, et prend des allures de guérilla urbaine dans certaines banlieues. Ils n’ont su qu’accroître le fiscalisme, qui ôte une part de plus en plus essentielle aux travailleurs et aux retraités, alors que dans le même temps la corruption politique remplissait leurs poches et vidaient celles des citoyens.
La situation empire chaque jour mais personne n’ose le dire sauf nous. Voilà ce qui nous vaut d’être bâillonnés et diabolisés. Alors, si nos concitoyens veulent que ça change, s’ils veulent que l’ordre, la sécurité, la justice et la prospérité reviennent dans notre pays, pas d’hésitation possible, il faut voter Front National.
* Propositions locales
D’autant plus que sur le plan local, en matière de gestion, dans les secteurs de l’emploi, de la sécurité, de la santé, de la famille, de l’éducation, de la protection sociale, de l’environnement, de l’aménagement urbain et rural, du sport, le Front National apporte des solutions nouvelles aux problèmes qui se posent aux régions et aux départements. Prenons trois exemples parmi tant d’autres. Ainsi, nous proposons :
- de faire cesser les gaspillages et de réduire la pression fiscale, en supprimant toutes sortes de subventions et d’aides abusives destinées en fait à créer des clientèles électorales, ou à détourner purement et simplement les fonds publics ;
- de renforcer la sécurité, notamment dans les établissements scolaires et dans les transports, en veillant à ce que la loi soit appliquée dans toutes sa rigueur contre les bandes ethniques, les casseurs, les délinquants de toutes sortes ;
- de développer la formation professionnelle, car, face à la faillite du système éducatif français, la Région a un rôle particulier a jouer en développant les filières techniques, l’apprentissage, la formation professionnelle.
* Oui au désistement réciproque pour faire barrage à la gauche
Sont-ce là des mesures « anti-républicaines », « anti-démocratiques », « anti sociales » ? Non, évidemment. Alors, il faut que les électeurs cessent d’être les otages d’une gauche qui s’est auto-proclamée « autorité morale » ! Il faut les inciter à voter et à faire voter Front-National parce que c’est le seul moyen de faire changer les choses, et que du résultat de ce scrutin dépendra l’avenir politique de notre pays. Aujourd’hui, le RPR et l’UDF détiennent la majorité des exécutifs régionaux et départementaux. Dans quelques jours, ils risquent fort de se trouver dans la situation inverse. Quand on sait que l’une des causes de ce bouleversement politique est la diabolisation du Front National, on peut estimer que l’on a affaire à la "droite" la plus bête, ou masochiste, du monde…
* La main tendue
Voilà pourquoi le Bureau Politique du FN a proposé des accords de désistement sur la base de 1 pour 1 avec les candidats du RPR et de l’UDF, sous la réserve expresse que ceux-ci ne nous aient pas insulté. Cette tactique de désistement réciproque nous permettrait de faire notre entrée dans les conseils généraux dont nous étions jusqu’alors à peu près exclus, et nous permettrait également d’accéder à la tête de certains exécutifs régionaux. A cette condition, le RPR et l’UDF peuvent espérer conserver leur position dans les Conseils généraux et régionaux, et donner un coup d’arrêt à la gauche. S’ils s’y refusaient, ils porteraient seuls la responsabilité écrasante de la montée de la gauche dans les régions et les départements... A moins, après tout, que ce ne soit celle perspective que nourrissent secrètement Jacques Chirac, le Docteur Léotard et un certain nombre de hiérarques du RPR et de I’UDF qui préfèrent gouverner avec la gauche parce qu’ils ont toujours eu le cœur à gauche ! Mais les électeurs, eux, ne comprendraient pas que les élus RPR et UDF refusent notre main tendue…
Se jouant la proportionnelle, cette consultation va nous permettre de mesurer véritablement notre force. Chaque voix comptera, et c’est maintenant, dans la dernière ligne droite, qu’il faut emporter l’adhésion de nos concitoyens, et d’abord les faire sortir de leur apathie. A vous d’aller à leur rencontre dans votre travail, dans les associations, parmi vos amis et vos parents, montrez votre vrai visage, celui de citoyens soucieux de l’avenir de leur pays, honnête, droits, courageux, travailleurs. Nos espoirs seront à la hauteur de nos efforts. Alors, à tous, du fond du cœur, bon courage !