Déclaration de M. Edouard Balladur, ministre de l'économie des finances et de la privatisation, sur les prévisions économiques pour 1988 et la crise financière d'octobre 1987, devant le Conseil économique et social le 29 octobre 1987.

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Circonstance : Réunion du Conseil économique et social à Paris le 29 octobre 1987

Résumé

Les hypothèses économiques pour 1988 : maintien des objectifs fixés par le gouvernement.<br>- Les courses de la crise financière : causes structurelles (déficits des 3 principaux pays industrialisés, abandon du système des parités fixes, divergence d'évolution du marché des actions et du marché des obligations, mondialisation des marchés de l'argent)-causes conjoncturelles (mauvais résultats du commerce extérieur des Etats-Unis, désaccord entre les Etats-Unis et la RFA sur les taux d'intérêt).<br>- Les conséquences de la crise financière sur : l'avenir de la croissance mondiale (possible relance de l'épargne des ménages donc de l'investissement)-les politiques économiques (nécessaire renforcement du libéralisme)-la croissance et les finances publiques de la France (effets limités sur le budget de l'Etat, maintien du programme des nationalisations).<br>- Les propositions de la France pour remédier à la crise financière : corriger les déséquilibres (diminution du déficit budgétaire des Etats-Unis, et des taux d'intérêt en RFA et au Japon, harmonisation du système financier et renforcement du SME pour l'Europe)-renforcer les Accords du Louvre et créer un secrétariat permanent-coordonner en permanence les décisions sur l'ensemble des marchés financiers et harmoniser leurs règles de sécurité.- 22 VUES