Texte intégral
NICOLAS TEILLARD
Bienvenue à la radio, à la télé, sur le canal 27 de la TNT avec Jean-François ACHILLI et notre invitée, bonjour Agnès BUZYN.
AGNES BUZYN
Bonjour.
NICOLAS TEILLARD
Nous allons travailler plus longtemps, le Haut commissaire chargé de la réforme des retraites Jean-Paul DELEVOYE l'a confirmé hier soir. On l'écoute.
(…)
NICOLAS TEILLARD
64 ans en 2025, Agnès BUZYN c'est un nouvel âge légal de départ qui ne dit pas son nom ?
AGNES BUZYN
Non, pas du tout, en réalité… d'abord ce cas présenté… le Haut-Commisse à la réforme des retraites Jean-Paul DELEVOYE est un nouveau système. Nous ne sommes pas en train de réformer le système actuel, nous sommes en train de penser à un nouveau système pour les Français qui sera un système plus juste ; et qui assurera à nos enfants – mais à vous également – la sécurité d'une retraite pour l'avenir, parce que nous savons que le système actuel est très déséquilibré et surtout est très inégalitaire. Il est très inéquitable d'un régime à l'autre et nous savons que les jeunes n'y croient plus. Donc cette idée de refondation d'un nouveau système était une promesse de campagne du candidat Emmanuel MACRON et Jean-Paul DELEVOYE a travaillé énormément avec les partenaires sociaux pendant 18 mois…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Alors Agnès BUZYN, permettez-moi, puisque c'est un nouveau système et on ne refonde pas l'ancien, c'est un nouveau qui arrive sur la table, pourquoi ne pas avoir débarrassé 1) la promesse de l'âge légal à 62 ans qui ne veut plus rien dire aujourd'hui ; et 2) cet âge on va dire de 64 ans qui va évoluer avec au fond le vieillissement des populations. Pourquoi ne pas avoir fait un système sans âge critique si je puis dire sur la table ?
AGNES BUZYN
L'âge légal… d'abord ce sont des préconisations que nous a faites le Haut commissaire, donc les préconisations vont maintenant être soumises à concertation avec les partenaires sociaux…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous voulez dire qu'elle peut changer encore ?
AGNES BUZYN
Il peut y avoir des amodiations dans les propositions qui sont faites évidemment, puisque le Haut commissaire a fait des choix à la suite des discussions qu'il a eu avec les partenaires sociaux. Et maintenant c'est soumis à concertation, donc nous rentrons dans une 2ème phase. Ce que je veux expliquer aujourd'hui concernant l'âge, c'est qu'il y a un âge d'équilibre du système où les cotisations que nous payons permettent d'équilibrer les pensions que nous donnons aujourd'hui aux retraités. Et cet âge d'équilibre, il peut varier dans le temps puisque ça dépend du nombre d'actifs, ça dépend du nombre de personnes retraitées, ça dépend de la durée de vie. Et donc cet âge d'équilibre aujourd'hui, en tous les cas en 2025, devrait être autour de 64 ans. C'est un âge où le système ne sera plus déficitaire, où toutes les cotisations permettront en fait de bien payer les pensions de retraite prévues à nos retraités. Ensuite l'âge légal persiste, ce que propose le Haut commissaire aujourd'hui c'est un âge légal de départ où on a le droit d'activer ses droits…
NICOLAS TEILLARD
Mais quelqu'un qui a commencé à travailler tôt, qui arrive à 62 ans et à qui on dit « non, on va vous pénaliser, vous n'aurait pas de retraite à taux plein », qu'est-ce que vous lui dites ?
AGNES BUZYN
Tout cela est pris en compte dans les discussions qui ont lieu avec les partenaires sociaux : comment on traite les carrières longues justement….
NICOLAS TEILLARD
Qui vous disent pour certains qu'aucune de leurs propositions n'ont été entendues !
AGNES BUZYN
Enfin ça n'est pas le cas de tous les partenaires sociaux, j'étais à la réunion de restitution hier, beaucoup ont dit qu'ils retrouvaient certaines de leurs propositions dans les préconisations du Haut commissaire. Et maintenant, je le dis, maintenant ce sont ces préconisations dans un rapport, maintenant ces préconisations vont être soumises à une discussion, à une concertation, mais nous souhaitons qu'elle soit très large et au-delà des partenaires sociaux, nous souhaitons aussi échanger avec les Français…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Justement madame la ministre, Agnès BUZYN, vous dites concertation, il y a intérêt à ce qu'elle se fasse parce qu'écoutez ce que disait Yves VEYRIER, le secrétaire général de Force Ouvrière sur France Info ce matin.
(…)
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Alors c'est 1) on n'en veut pas ; 2) il y aura une manif… enfin une mobilisation le 21 septembre !
AGNES BUZYN
Alors il y a certains syndicats qui ne sont pas en faveur d'une retraite par points par exemple…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
C'est le cas de Force ouvrière et la CGT, ça fait du monde.
AGNES BUZYN
Donc…. en réalité ils ne veulent pas s'inscrire dans une refondation globale du système, ça n'est même pas sur…
NICOLAS TEILLARD
Et la CFDT qui le souhaite dit : lignes rouges sur l'âge de départ.
AGNES BUZYN
Tout cela va être maintenant soumis à concertation et je pense qu'il y a des… énormément de points qui méritent d'être expliqués. Je pense par exemple que dans cette réforme, dans cette refondation nous changeons les droits familiaux ; et ses droits familiaux vont être beaucoup plus avantageux pour les femmes, notamment les femmes seules avec enfants. Et donc il faut regarder comment ce système a été pensé, c'est un système qui se veut adapté en réalité à la société dans laquelle nous vivons…
NICOLAS TEILLARD
Mais de manière très pratique, comment concerter encore avec des partenaires sociaux avec qui vous discutez depuis 18 mois ?
AGNES BUZYN
Non, ça a été des discussions qui ont permis au Haut commissaire de s'alimenter pour proposer des préconisations. Maintenant, elles sont soumises à concertation avec les partenaires sociaux, donc ça commence la semaine prochaine…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Et les Français, quand vous dites les Français, est-ce qu'il y aura un Grenelle…
AGNES BUZYN
Et les Français… donc nous allons… le Premier ministre annoncera la semaine prochaine la méthode de concertation ainsi que le calendrier des concertations…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Grand débat national pour les Français ?
AGNES BUZYN
En tous les cas, quelque chose qui s'apparente à un vrai dialogue direct avec les Français, pourquoi ? Parce que c'est une refondation qui doit leur parler. Ils doivent comprendre ce qui est sous-tendu par cette réforme, c'est-à-dire un système de retraite adapté aux nouveaux parcours de vie…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Donc vous allez parler directement aux Français, si les syndicats grognent et disent « on n'en veut pas », vous dire « bon ben, on va parler aux Français directement », c'est ça l'idée ?
AGNES BUZYN
Non, nous voulons… nous avons besoin de parler évidemment aux représentants syndicaux, nous avons besoin de parler avec les parlementaires qui sont des élus de la nation, nous avons besoin de parler avec les Français eux-mêmes pour qu'ils s'approprient la philosophie de cette réforme ; et je pense que la philosophie est une philosophie de justice, parce qu'elle rend le système plus égalitaire, moins inéquitable qu'il ne l'est actuellement, elle redistribue vers les femmes et notamment les femmes…
NICOLAS TEILLARD
L'une des leçons de la fin du grand débat national pour Emmanuel MACRON, c'était de dire : finalement, les partenaires sociaux ça existe et peut-être qu'il faut les écouter. En quoi est-ce qu'il va prendre plus de place dans les prochains mois ?
AGNES BUZYN
Raison pour laquelle… non mais c'est la raison pour laquelle, nous recommençons les travaux avec les partenaires sociaux et le Haut commissaire dès la semaine prochaine, pour rediscuter point par point des propositions qui ont été faites par le Haut commissaire. Mais je tiens à dire que c'est une réforme vraiment de justice sociale et j'engage tous les Français à regarder le rapport, parce qu'il est très intéressant à lire, il est très simple à lire et on comprend la philosophie. Donc voilà ! Je crois que ce sera une discussion intéressante, c'est vraiment un débat de société très, très important.
NICOLAS TEILLARD
Le rapport est disponible, on va parler d'une actualité brûlante et sans mauvais jeu de mot dans un instant, la canicule qui fait son retour, ce sera juste après un point sur l'info.
(…)
NICOLAS TEILLARD
Agnès BUZYN, ministre de la Santé et des solidarités invitée du 8 h 30 Politique. La canicule va faire son retour, elle est annoncée pour le début de semaine prochaine, c'est le 2ème épisode en moins d'un mois, ça veut dire de nouvelles dispositions qui sont déjà prises ?
AGNES BUZYN
Alors nous activerons le plan canicule en fonction du degré de sévérité, ça dépend évidemment de chaque département et, donc, nous attendons les prévisions de Météo France. Ce plan est adapté par région, puisque la canicule ne va pas toucher tout le territoire, elle sera moins étendu que l'épisode précédent…
NICOLAS TEILLARD
Et moins longue, a priori !
AGNES BUZYN
Moins longue, moins étendue et moins sévère. Pour autant, je rappellerai évidemment et nous rappellerons les préconisations de sécurité puisqu'elles ont fonctionné lors du 1er épisode de canicule. Nous avons eu assez peu de passages aux urgences liés à la canicule, moins de 3 %…
NICOLAS TEILLARD
…Inquiète de la répétition du phénomène, de l'idée qu'il puisse y en avoir d'autres aussi ?
AGNES BUZYN
Oui, nous savions que l'été serait très chaud, Météo France avait prévu un été plus chaud que la normale ; et sur un fond de chaleur global ces épisodes sont amenés à se répéter. Je pense que les Français vont progressivement intégrer les bonnes pratiques, c'est ce que je souhaite. Et je voudrais peut-être rappeler que. je suis surtout inquiète pour ceux qui ne sont pas vulnérables, parce que ce sont les Français je dirais standards qui payent le prix fort de cette canicule…
NICOLAS TEILLARD
Qui font moins attention !
AGNES BUZYN
Ils font moins attention, ils font du sport en pleine chaleur…
NICOLAS TEILLARD
Surmortalité constatée fin juin !
AGNES BUZYN
En tous les cas, les accidents graves que nous avons pu observer le mois dernier sont des personnes qui ont fait du vélo à midi, ce sont des personnes qui ont pris la voiture sur des longs trajets et qui n'ont pas bu, ce sont des enfants laissés dans la voiture. Et donc je rappelle que ces canicule elles touchent tout le monde, y compris…
NICOLAS TEILLARD
On n'a pas de chiffres, sur le…
AGNES BUZYN
Je n'ai pas encore les chiffres de surmortalité, je les aurais à la fin du mois.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Alors vous dites Agnès BUZYN : moins de passages aux urgences, pourtant 186 services en grève dans toute la France. Les urgentistes ne relâchent pas la pression, il y a de la colère, voire – vous allez l'entendre – du découragement, écoutez ce témoignage de Jean-Claude infirmier à l'hôpital de Lens au micro de Solenne LE HEN.
(…)
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Alors qu'est-ce que la ministre des Solidarités et de la santé peut dire à Jean-Claude, j'ai envie même d'ajouter un témoignage hélas ! Parmi tant d'autres.
AGNES BUZYN
Oui, nous savons qu'il y a une surcharge évidemment des services d'urgence, je le rappelle, le nombre de passages aux urgences a doublé en moins de 20 ans, on est à plus de 20 millions de passages par an. Et donc il y a des raisons profondes, structurelles qui sont liées à la difficulté qu'ont les Français à accéder à des consultations sans rendez-vous auprès de médecins, près de chez eux et nous travaillons là-dessus puisque c'est l'objet… un des objectifs de la loi santé qui a été adopté cette semaine au Parlement. Donc la loi visant transformation du système de santé va réorganiser la médecine de ville en amont des urgences, pour décharger l'hôpital. Et puis il y a évidemment des problèmes…
NICOLAS TEILLARD
Ca, c'est le long terme !
AGNES BUZYN
Ca c'est le moyen terme, c'est le moyen terme parce que ça commence déjà à se mettre en place et ça va s'accélérer dans les 2-3 ans qui viennent. Après il y a évidemment des problèmes spécifiques aux urgences, des locaux trop petits parce qu'ils ont été pensés il y a 20 ou 30 ans avec 2 fois moins de passage, donc des conditions de travail très dégradées, des locaux très vétustes. Et j'ai débloqué une enveloppe financière pour agrandir, réaménager les locaux pour que les professionnels puissent y travailler dans de meilleures conditions. Après, ils subissent la violence de la société en fait qui s'exprime aux urgences, parce que nous le savons aujourd'hui il y a plus d'incivilité. Et donc j'ai proposé – et elle sera mis en oeuvre dès ce mois-ci – une prime de risque pour tous les personnels non médicaux qui travaillent aux urgences et qui est de 100 euros net par mois pour tous les professionnels aux urgences : infirmiers, aides-soignants, brancardiers…
NICOLAS TEILLARD
Tous les métiers !
AGNES BUZYN
Tous sauf les médecins qui ont des salaires plus élevés. Et donc cette prime de risque, elle est prévue pour la fin… enfin elle va être versée fin juillet à tous ces professionnels et elle est pérenne…
NICOLAS TEILLARD
Premier versement dans 10 jours !
AGNES BUZYN
Premier versement en juillet, en tous les cas pour les hôpitaux qui ont réussi à mettre en place le système informatique, mais de toute façon il y aura un rattrapage. Et c'est une prime pérenne pour prendre en compte la difficulté de leur travail. Et puis j'ai mis en place une enveloppe dédiée à des recrutements pour l'été, parce que nous savons qu'en raison des départs en vacances des soignants, ils ont plus de difficultés à faire face. Et donc nous recrutons des remplaçants…
NICOLAS TEILLARD
On était à Lens, des remplaçants il n'y en a pas, il y a eu des démissions, les ambulances du SAMU ne pourront pas circuler pendant l'été tous les jours.
AGNES BUZYN
Alors il y a 2 problèmes, soit les enveloppes n'existent pas et il n'y avait pas d'argent pour payer des remplaçants, ça s'est réglé, nous avons ouvert des postes et les remplaçants peuvent être recrutés. Mais dans certaines régions, il n'y a pas de personnels qui acceptent ces postes parce qu'ils sont déjà assez peu nombreux. Ca c'est une difficulté liée à l'attractivité de certaines régions ou de certains hôpitaux, sur laquelle nous travaillons localement. J'ai été visiter Metz par exemple, à Metz ils ont 100 postes d'infirmiers ouvert mais les infirmiers préfèrent passer la frontière et travailler au Luxembourg.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Donc vous demandez un petit peu de temps aux urgentistes…
AGNES BUZYN
Non, je dois trouver une solution en fait pour chaque établissement parce qu'en fait dans chaque établissement, les problématiques sont assez variées et assez différentes et je dois adapter.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Et cette décision qui a été prise concernant la réduction Agnès BUZYN de 12 à 4 mois de la période d'abstinence des homosexuels pour le don du sang en France. Jean-Luc ROMERO sur France Info a parlé d'une avancée, mais pourquoi (dit-il) maintenir une période d'abstinence qui n'est pas demandée aux hétérosexuels, c'est ce que demandait le président d'Elus locaux contre le sida ?
(…)
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Alors question : qu'est-ce que vous répondez à Jean-Luc ROMERO, pourquoi cette période toujours ?
AGNES BUZYN
D'abord je veux rappeler ce qu'est le don du sang, c'est quelque chose évidemment de profondément altruiste. Et par contre, l'Etat doit garant garantir la sécurité de ce don du sang pour ceux qui le reçoivent. Et donc le don du sang repose sur une pratique d'exclusion de certaines populations à risque, par exemple si vous avez voyagé en Amérique du Sud où il y a certaines maladies, on peut vous demander de ne pas donner votre sang pendant 3 mois ; si vous avez habité l'Angleterre au moment de la vache folle vous êtes exclu du don du sang toute votre vie ; quand vous prenez des médicaments ou quand vous êtes tatoué, vous êtes exclu du don du sang. Et donc il y a des exclusions de populations dont on estime qu'elles apportent un risque pour les receveurs. Concernant le don du sang des homosexuels, cette période d'abstinence de 12 mois ne reposait sur rien et quand je suis arrivée, j'ai demandé à mes services qu'on travaille sur cette question-là. Et ce qu'ont montré les études que nous avons faites, c'est qu'avec une abstinence de 4 mois nous avons exactement le même niveau de risque de cette population que la population hétérosexuelle. Donc j'ai réduit la période d'abstinence de 4 mois. Maintenant, je souhaite que nous travaillions plus avant avec mes services en faisant d'autres études, pour voir si nous pouvions encore adapter les critères pour permettre le don du sang au maximum de Français qui souhaitent donner, parce qu'ils ont envie de faire du bien à leurs prochains. Et donc nous allons travailler sur cette question en retravaillant tous les critères d'exclusion, pas seulement sur les homosexuels mais bien au-delà.
NICOLAS TEILLARD
Un petit mot des Laboratoires BOIRON, vous avez annoncé le déremboursement de l'homéopathie, on annonce un fort recul des résultats du côté de BOIRON, peut-être des pertes d'emplois, c'est dans la balance. Qu'est-ce que vous leur répondez à la direction des laboratoires ?
AGNES BUZYN
Alors aujourd'hui, moi j'ai un rôle, c'est … mon rôle de ministre de la Santé c'est de faire en sorte que l'argent de la Sécurité sociale soit dépensé sur des médicaments jugés utiles. Nous avons une instance scientifique pour le faire, c'est la Haute autorité de santé, elle évalue tous les médicaments et elle me dit les médicaments qui doivent être remboursés parce qu'ils sont utiles ; et ceux qui ne doivent pas l'être. La Haute autorité de santé a considéré que les médicaments homéopathiques n'ont pas d'utilité à l'échelon collectif…
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
C'est sans retour ?
AGNES BUZYN
Et c'est sans retour puisque j'applique la même règle à tous les médicaments remboursés en France. Et donc mon sujet, c'est d'utiliser l'argent de la Sécurité sociale à bon escient. Par ailleurs, il y a un sujet industriel et c'est évidemment au ministère de l'Economie et des Finances d'accompagner l'industriel dans ses plans de développement, à l'international par exemple puisque c'est un marché qui augmente à l'international.
NICOLAS TEILLARD
On retiendra qu'il y aura de l'accompagnement, on retiendra aussi cette annonce d'une prime de 100 euros net par mois versée pour les personnels des urgences, dont un certain nombre... près de 200 maintenant sont en grève. Merci beaucoup Agnès BUZYN d'avoir été l'invitée du 8 h 30 Politique avec Jean-François ACHILLI.
AGNES BUZYN
Merci.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 24 juillet 2019