Texte intégral
PATRICK ROGER
Bonjour Brune POIRSON.
BRUNE POIRSON
Bonjour Patrick ROGER.
PATRICK ROGER
Alors j'ai lu la lettre d'Emmanuel MACRON, comme beaucoup de Français et d'Européens qui vont le faire ce matin, en clair il tape sur les nationalistes, qu'il accuse de se replier sur eux-mêmes, des nationalistes qui progressent en Europe parce qu'ils craignent pour leur protection, on est à peu près d'accord, mais finalement le chef de l'Etat leur donne raison, dans sa lettre, parce qu'il insiste sur la protection, protection à tous les étages, économique, environnement, immigration, il veut ainsi remettre à plat l'espace Schengen. Qu'est-ce que ça signifie alors ?
BRUNE POIRSON
Ça signifie… vous savez, tout simplement, là, on a un président de la République qui est réaliste, qui est réaliste et très courageux, qui prend ses responsabilités de leader européen, mais qui est aussi très fidèle à son ADN. Vous savez, si moi je suis assise en face de vous en tant que ministre, aujourd'hui, eh bien c'est parce que le président de la République a fait de l'Union européenne, du combat pour l'Union européenne, vraiment l'ADN de sa campagne. Moi je suis rentrée en France, pour lui, pour ce projet-là.
PATRICK ROGER
L'ADN de sa campagne, même au niveau national ?
BRUNE POIRSON
L'ADN de sa campagne présidentielle.
PATRICK ROGER
Brune POIRSON, il ne faut peut-être pas qu'il oublie la France quand même, au passage, non ?
BRUNE POIRSON
Mais, quand est-ce que le président oublie la France ? Jamais, au contraire, en ayant un engagement européen fort, c'est là qu'on rend la France forte. Vous savez, vue d'Asie, la France c'est un confetti dans le monde, on peut le regretter, mais c'est une réalité. Moi j'ai vécu en Inde…
PATRICK ROGER
Oui, enfin, Brune POIRSON, c'est un confetti, mais alors attendez, attendez, on ne peut pas laisser tout dire, c'est un confetti, mais c'est le pays le plus attractif en fait. Quand on est en Asie, s'il y a un bien un pays où on veut aller c'est la France, et c'est Paris, et c'est la Côte-d'Azur, non ?
BRUNE POIRSON
Mais l'un n'empêche pas l'autre.
PATRICK ROGER
Ce n'est pas l'Allemagne et ce n'est pas la Roumanie.
BRUNE POIRSON
Non, mais la France reste un pays extrêmement attractif, très beau, avec beaucoup beaucoup de force, mais elle est encore plus forte dans le monde, et je vous le dis, vue d'Asie, où il y a les deux tiers de la population mondiale, eh bien la France est absolument minuscule. Et c'est pour ça, la France est vue comme forte, comme puissante, à travers l'Union européenne, c'est une réalité. Je ne dis pas que c'est bien ou c'est mal, je dis simplement : voilà la réalité. Et je crois que le président MACRON il en a pleinement pris conscience, et si on veut se protéger, contre certains excès de la mondialisation, si on veut se protéger aussi pour maintenir notre identité, alors il faut qu'on soit dans une Europe forte. Et aujourd'hui on est arrivé à un point de bascule en Europe, on a vraiment le choix entre un déclin ou une renaissance, et c'est ça que le président de la République nous dit.
PATRICK ROGER
Alors, c'est ce qu'il définit, la renaissance, qui passe par la liberté, la protection, c'est ce qu'il dit, et puis de l'ambition également, mais il dit « l'Union européenne a oublié de regarder les réalités du monde et la frontière c'est la liberté en sécurité justement. » Donc il faut remettre des frontières, c'est ça en quelque sorte ?
BRUNE POIRSON
Non, mais il est fondamental…
PATRICK ROGER
Attendez, l'espace Schengen, il faut remettre à plat les…
BRUNE POIRSON
Quelque part oui. Enfin, ce que là…
PATRICK ROGER
Oui ou non alors ?
BRUNE POIRSON
Non, dans le sens où il ne faut pas tout remettre à plat, enfin il ne faut pas s'enfermer derrière de nouvelles frontières, je croyais que c'était ça que vous vouliez me dire.
PATRICK ROGER
Oui…
BRUNE POIRSON
En revanche, là, ce que dit le président de la République, et on le voit bien, c'est que l'espace Schengen, tel qu'il est aujourd'hui, il n'est plus satisfaisant. On voit que ça ne fonctionne pas vraiment, c'est une passoire par certains aspects, il faut donc le remettre à plat, renforcer nos frontières, vraiment, refaire de la sécurité un vrai objectif, une vraie priorité, avec par exemple un Conseil des ministres de l'Intérieur qui se voit beaucoup plus régulièrement, qui puisse prendre plus de décisions, avec des vraies forces aux frontières, bref, où chaque pays prend ses responsabilités, avec les mêmes règles d'accueil, ou de refus des réfugiés, partout en Europe, et ça je crois que c'est fondamental. C'est la condition même, aussi, de notre vivre ensemble, de notre capacité à faire nation, en tant qu'Europe.
PATRICK ROGER
Oui, et il parle d'une préférence européenne, il insiste beaucoup, notamment dans le domaine économique, « comme le font les Chinois, les Américains » dit-il.
BRUNE POIRSON
Mais bien sûr, il a raison, on ne peut plus, comme ça, continuer à importer…
PATRICK ROGER
Sauf que c'est contraire à certaines règles du commerce international, alors que l'Europe, depuis des années, justement a défendu ces règles de concurrence internationale, non ?
BRUNE POIRSON
Mais peut-être, mais il ne faut pas non plus être naïf, et c'est là aussi où le président de la République a une parole qui est très forte. Il ne faut pas être naïf, il ne faut plus qu'on continue aussi, et dans l'absence de naïveté, il ne faut plus qu'on continue à signer des accords commerciaux avec des pays qui ne respectent pas fondamentalement certaines choses qui sont essentielles pour nous, comme par exemple le respect des droits sociaux, comme par exemple, surtout, le respect des droits environnementaux. L'Europe ne doit plus signer d'accords de libre-échange avec des Etats qui ne respectent pas les accords internationaux tel que celui de l'Accord de Paris.
PATRICK ROGER
C'est un Emmanuel MACRON donc protecteur, quelque part un petit peu, finalement nationaliste, européen, non ?
BRUNE POIRSON
C'est un responsable politique qui, au sens propre du terme, prend ses responsabilités, et se dit le monde a changé. Il y a maintenant une crise migratoire, ou en tout cas une forte pression migratoire, il y a aussi une forte pression environnementale, il y a des changements technologiques majeurs, c'est pour ça que j'ai dit qu'on était à un point de bascule, et aujourd'hui il faut que l'Europe s'adapte, si elle ne veut pas tomber dans le déclin, c'est une réalité. L'Europe a été créée à une époque où il y avait des défis qui étaient totalement différents, aujourd'hui ils ont évolué, il faut donc aussi qu'on fasse évoluer nos institutions, les institutions européennes. Mais on ne le fera pas non plus seul, on le fera aussi, et plus que jamais, avec les citoyens européens, parce que c'est ce que dit aussi le président MACRON, il parle d'une Conférence citoyenne pour l'Europe, il faut que les citoyens participent aussi à l'élaboration de la feuille de route de l'Europe pour les années à venir.
PATRICK ROGER
Oui, Brune POIRSON c'est intéressant, donc il reprend un petit peu l'exemple et la méthode du grand débat en France, c'est ça ?
BRUNE POIRSON
Oui, c'est ce qu'il propose. Pourquoi ? parce que, trop souvent on dit l'Europe est déconnectée des citoyens, alors d'abord il y a les élections, mais ensuite, au-delà de ça, il faut continuer, et surtout dans une période qui est aussi charnière que celle de maintenant, il faut être cohérent jusqu'au bout, et pour être cohérent jusqu'au bout, dans une période charnière comme ça, on invite les citoyens européens à participer au renouvellement des institutions, à l'élaboration des politiques publiques européennes, tout ça c'est central.
PATRICK ROGER
Eh bien merci les gilets jaunes, c'est eux qui ont remis ça sur la table.
BRUNE POIRSON
En partie. Vous savez, ce sont des demandes qui « couvaient » dans la société, et ils nous l'ont fait savoir, ça fait partie des revendications tout à fait légitimes des gilets jaunes, et des aspirations, probablement, d'autres peuples européens.
PATRICK ROGER
Brune POIRSON, est-ce que ce n'est pas, quand même, un peu culotté de proposer ça au niveau européen alors que le grand débat n'est pas terminé en France, qu'on n'a pas encore de solution et qu'on a des images qui ont tourné en boucle, des images, en fait, de chaos de la France, et de donner une leçon aux Européens ?
BRUNE POIRSON
Ce n'est absolument pas donner une leçon, c'est exactement le contraire. Est-ce que vous n'avez pas l'impression qu'en face de nous, juste de l'autre côté de la Manche, il y a un pays qui s'appelle le Royaume-Uni, qui n'a plus du tout confiance en l'avenir, qui se débat dans ce Brexit et qui déprime sa population, qui est très compliqué pour les autres pays européens à vivre ? C'est simplement se dire évitons, évitons, et tout ça à cause de mensonges, de mensonges de responsables politiques anglais. Et donc, ne faisons pas subir ça, soit potentiellement au peuple français, ou ailleurs, au contraire, prenons les devants.
PATRICK ROGER
Dans sa tribune le chef de l'Etat insiste aussi sur « les exploiteurs de colère », dans son viseur il a qui, Marine LE PEN notamment ?
BRUNE POIRSON
En particulier. Vous savez, c'est très très facile de surfer sur la colère, on en a vus certains d'ailleurs, qui ont été très tentés…
PATRICK ROGER
Le chef de l'Etat a été élu sur ce sujet en fait, sur une forme de dégagisme, et sur une certaine colère, non ?
BRUNE POIRSON
Moi je vous parlais surtout des gilets jaunes. Regardez, on a beaucoup de responsables politiques qui, quand ça les arrange, se mettent du côté de certains qui ont des propos qui sont absolument choquants, je pense par exemple à certains propos antisémites, je pense aussi à d'autres responsables politiques qui ont mis un gilet jaune, quand ça les arrangeait, parce qu'ils pensaient que ça les rendrait plus populaires. Eh bien ça c'est l'absence de courage, et ce n'est pas avec cette absence de courage-là qu'on construit des nations fortes et qu'on fait du pays, de la France, un pays qui a un avenir.
PATRICK ROGER
Est-ce qu'il a encore des alliés en Europe, Emmanuel MACRON ?
BRUNE POIRSON
Bien sûr, il en a.
PATRICK ROGER
Ils sont où ?
BRUNE POIRSON
Il en a dans de nombreux pays européens, vous savez. L'Allemagne, par exemple, reste un allié fondamentalement important de la France, l'ensemble des pays scandinaves…
PATRICK ROGER
J'ai cru comprendre quand même qu'on n'était pas tout à fait sur la même longueur d'onde, mais, bon !
BRUNE POIRSON
Mais bien évidemment, nous sommes deux nations qui sont différentes, il y a souvent des discussions, mais ça, ça fait partie du projet européen, c'est comme vous avec vos amis, vous n'êtes pas d'accord sur tout, mais ça reste fondamentalement vos amis, vos alliés, ceux avec qui vous avez envie de continuer à partager. Eh bien c'est ça pour l'Allemagne, c'est ça pour beaucoup de pays en Europe, et c'est là aussi où on a besoin de continuer à insuffler une dynamique, et le président de la République a été élu là-dessus, il va jusqu'au bout de son projet.
PATRICK ROGER
Alors, qui va porter ce projet européen pour Emmanuel MACRON et puis La République en marche ? On parle beaucoup d'Agnès BUZYN.
BRUNE POIRSON
Alors, je ne suis pas responsable de la campagne européenne pour La République en marche, et je ne suis pas, ça ne vous aura pas échappé, présidente de la République, donc je ne peux pas vous dire qui va mener…
PATRICK ROGER
Non, mais vous, vous soutenez Agnès BUZYN je crois, non ?
BRUNE POIRSON
En tout cas, moi j'ai travaillé aux côtés d'Agnès BUZYN, et j'ai toujours trouvé que c'était une personne absolument remarquable, excellentissime dans tout ce qu'elle faisait, et je sais que quand elle croit à quelque chose elle va toujours jusqu'au bout et elle le fait toujours avec beaucoup de passion et de sérieux.
PATRICK ROGER
Ce matin il y a un cri d'alarme sur les dangers du plastique sur notre planète, si rien n'est fait, d'ici moins de 10 ans, 10 ans à peu près, il y aura une augmentation de 40 % encore de ce matériau qui pollue, en fait, l'ensemble de la planète. Qu'est-ce qu'on peut faire, qu'est-ce que vous pouvez faire ?
BRUNE POIRSON
On fait déjà beaucoup de choses, la France n'a pas attendu ce cri d'alarme pour commencer à réagir, à plusieurs niveaux. Au niveau français déjà, la semaine dernière justement, avec le WWF, qui vient de lancer cette étude, nous avons signé un pacte national sur le plastique, qui vise à drastiquement réduire le suremballage et la prolifération du plastique, avec des objectifs chiffrés et vérifiables par le WWF. On va aussi transformer la fiscalité, pour faire en sorte qu'en France le recyclage coûte moins cher, tout simplement, que de mettre en décharge. Au niveau européen la France a été absolument moteur sur la question de l'économie circulaire, sur la question de la suppression de certains plastiques à usage unique, comme par exemple les couverts, les gobelets en plastique, ou encore les cotons-tiges et beaucoup d'autres objets. A l'échelle internationale la France travaille aussi, et a signé, à Bali, une charte de lutte contre le plastique. Je crois qu'il faut aller encore plus loin, c'est ce que nous ferons, et la France est un des pays moteurs, et quand je dis il faut aller encore plus loin, en emmenant les pays qui sont les plus producteurs et consommateurs de plastique, je pense notamment aux pays asiatiques, à aller encore plus loin, et d'ailleurs ça sera au coeur du G7 qui arrive, dont la France a la présidence.
PATRICK ROGER
Un mot. Est-ce que vous pouvez rassurer les automobilistes qui voient de nouveau le prix des carburants continuer de grimper, là, depuis quelques jours, est-ce que ça va continuer ou est-ce que ça risque de se stabiliser, il n'y aura pas de retour de la taxe carbone ?
BRUNE POIRSON
Vous savez, moi, malheureusement, là je ne peux pas les rassurer dans le sens où c'est là où on voit toute notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, et quand je parle de drogue je crois qu'on est vraiment dans cette dépendance-là, parce que le prix là, il dépend…
PATRICK ROGER
On peut mettre des taxes flottantes aussi !
BRUNE POIRSON
Il dépend des fluctuations des marchés mondiaux du cours du pétrole, et c'est pour ça qu'il faut absolument qu'on « s'indépendantisse », c'est pour ça que le gouvernement a été, et a continué, et l'est encore, c'est au coeur du projet environnemental du gouvernement, que de réduire cette dépendance drastique, de façon drastique.
PATRICK ROGER
Brune POIRSON, le mot de la fin avec Cécile de MENIBUS.
CECILE DE MENIBUS
La consultation sur le changement d'heure organisée par l'Assemblée nationale a pris fin dimanche, beaucoup de Français ont dit qu'ils n'avaient pas été informés, est-ce que vous avez des préconisations, vous, sur l'heure d'été ou l'heure d'hiver, parce que je crois que ça a un lien aussi un peu avec l'écologie ?
BRUNE POIRSON
Absolument. Ecoutez, moi je crois que c'est surtout une décision qui appartient aux Français, et là, en l'occurrence, aux représentants des Français à l'Assemblée nationale…
CECILE DE MENIBUS
Mais en tant qu'experte vous choisiriez quoi, vous ?
BRUNE POIRSON
Je n'ai pas spécifiquement de préférence parce que ça se décide aussi au niveau européen, et c'est pour ça que… c'est un équilibre et il faut qu'on regarde.
PATRICK ROGER
Ce n'est pas un peu cacophonique là, il n'aurait pas fallu un référendum, peut-être, en France, mais un vrai référendum cette fois…
BRUNE POIRSON
Sur ?
PATRICK ROGER
Sur le changement d'heure, est-ce qu'on veut un changement d'heure ou pas.
BRUNE POIRSON
Attendez. Pour le moment, un, les décisions ne sont pas prises, deux, on ne peut pas faire de référendum sur tout, et trois ça dépend aussi beaucoup des décisions au niveau européen, ça s'équilibre là, c'est important.
PATRICK ROGER
Bien sûr, mais enfin…
CECILE DE MENIBUS
Enfin, il y a des décisions qui vont être prises et il y a plein de Français qui n'ont pas donné leur avis.
BRUNE POIRSON
Eh bien, c'est pour ça que les députés, qui représentent les Français, encore une fois ils ont été élus par les Français, c'est pour ça qu'ils se sont saisis de cette question.
CECILE DE MENIBUS
Merci beaucoup. Un invité surprise pour vous.
IMITATION D'ELIE SEMOUN
Bonjour Madame POIRSON, c'est Toufik SEMOUN, moi je suis aussi pour la transition écologique. En ce moment, avec les potes du lycée Kev Adams, on fait la grève pour le climat, nos revendications sont claires, on exige que les températures à Bobigny soient les mêmes qu'à Miami, et tant qu'il ne fera pas 30 degrés, on ne sera pas en short toute l'année, on ne reprend pas les cours. Alors voici ma question : tant qu'à signer un pacte pour réduire les emballages plastique sur les produits de consommation, si on enlève tout l'emballage autour d'Emmanuel MACRON, le marketing comme le blabla, qu'est-ce qui reste ?
BRUNE POIRSON
Beaucoup beaucoup de choses.
ELIE SEMOUN
Pas que de la peau de Babybel alors ?
BRUNE POIRSON
Ah non, pas du tout, je vous conseille de lire La Tribune par exemple aujourd'hui.
IMITATION
C'est une très bonne réponse de Brune, elle passera donc de secrétaire d'Etat à ministre, quand les poules auront des dents bien sûr.
CECILE DE MENIBUS
Elle est déjà ministre.
BRUNE POIRSON
Des dents en plastique…
PATRICK ROGER
Elle pourrait aussi, pourquoi pas, conduire la liste des européennes, ça vous intéresserait ou pas ?
BRUNE POIRSON
Ecoutez, là on vient de parler de tout ce que je fais au niveau national…
PATRICK ROGER
Non, mais vous êtes une européenne convaincue j'ai l'impression, non ?
BRUNE POIRSON
Bien sûr.
CECILE DE MENIBUS
Et en plus Marlène SCHIAPPA vous a citée.
BRUNE POIRSON
Mais, vous savez, on peut être européen, plus que convaincu, travailler beaucoup au niveau européen, et pas pour autant oublier son agenda national, et vice-versa.
PATRICK ROGER
Mais si on n'arrive pas à se mettre d'accord sur Agnès BUZYN et Nathalie LOISEAU, pourquoi pas Brune POIRSON.
BRUNE POIRSON
Pourquoi pas vous aussi, tiens d'ailleurs !
PATRICK ROGER
C'est ça…
CECILE DE MENIBUS
Non, il faut une femme Patrick.
PATRICK ROGER
Merci Brune POIRSON, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique, était l'invitée ce matin de Sud Radio.
BRUNE POIRSON
Merci à vous.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 11 mars 2019