Déclaration de M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, en réponse à une question sur la Francophonie, au Sénat le 21 mars 2019.

Prononcé le

Intervenant(s) : 
  • Jean-Baptiste Lemoyne - Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères

Texte intégral

Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,


Je salue également le vice-président délégué de la section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, je le signale parce que ce sont les parlements qui ont été pionniers, avant les gouvernements, et nous avons fêté en 2017 les 50 ans de l'APF.

Un an après le discours fondateur prononcé par le président de la République sous la coupole de l'Institut de France, c'est un foisonnement d'initiatives et d'actions qui ont vu le jour.

Parlons moyens budgétaires : nous sommes passés de 97 millions d'euros octroyés au soutien aux systèmes éducatifs dans les pays en développement ; nous avons besoin, pour que le Français soit une réalité et non pas seulement une potentialité, que nous puissions accompagner ces systèmes éducatifs à un budget de 208 millions d'euros en 2018. Nous allons l'accroître pour passer à 300 millions d'euros.

Par ailleurs, il y a une synergie des actions conduites avec l'organisation internationale de la Francophonie. Le président de la République a pu évoquer ces sujets hier en rencontrant la nouvelle secrétaire générale Mme Louise Mushikiwabo. Tout cela va se décliner au sein des institutions européennes pour que le français soit toujours plus et mieux enseigné aux fonctionnaires internationaux, parce qu'il est essentiel que l'Europe soit une réalité, que le multilinguisme soit une réalité concrète et que l'on puisse s'y exprimer en Français.

S'agissant des volontaires internationaux, une idée qui avait d'ailleurs été mise sur la table par Joël Garriaud Maylam, nous en sommes au stade de l'expérimentation mais nous entendons bien passer au stade de l'industrialisation, si je puis le dire ainsi.

Par ailleurs, hier avec Frédérique Vidal, nous posions la première pierre d'une maison des étudiants de la Francophonie au sein de la cité internationale qui pourra accueillir 150 étudiants francophones en 2020. Ce sera bien sûr un lieu d'inspiration.

Vous l'avez dit, les campus : le campus franco-sénégalais, le campus franco-tunisien, tous ces chantiers avancent bien et je sais que c'est un sujet qui rassemble largement. J'ai d'ailleurs une pensée pour Jacques Legendre et Michel André qui ont porté haut cette flamme que nous nous attachons à perpétuer ensemble.


Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 mars 2019