Déclaration de M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat au tourisme, aux Français de l'étranger et à la francophonie, en réponse à une question sur les stations de ski et l'épidémie de Covid-19, au Sénat le 25 novembre 2020.

Prononcé le

Intervenant(s) : 
  • Jean-Baptiste Lemoyne - Secrétaire d'Etat au tourisme, aux Français de l'étranger et à la francophonie

Circonstance : Question d'actualité au Sénat

Texte intégral

Merci beaucoup Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénatrices et Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,


La déception, nous la mesurons tous, je la mesure tout particulièrement ; la colère parfois, oui.

Il y a une heure, je me trouvais, d'ailleurs, en réunion avec le président des domaines skiables de l'ANMSM, de l'ANEM, des écoles de ski pour travailler à la suite. J'ai pu le mesurer, - parce que ce travail, il y a plusieurs semaines que nous le conduisons - que le monde de la montagne, ce sont des acteurs qui sont sérieux, qui sont responsables et qui veulent juste travailler. Et donc, ils ne sont pas en cause.

Ce qui est en cause, c'est une situation sanitaire qui, même si elle s'améliore, demeure très tendue. Ce qui est en cause, c'est aussi l'évolution des intentions des Etats voisins, je pense à l'Italie, à l'Allemagne, et ces intentions ont été manifestées postérieurement à la réunion qu'a tenue le Premier ministre.

Le Premier ministre a réuni les acteurs lundi, il a souhaité que le travail puisse se poursuivre, le travail va se poursuivre et le Président de la République l'a souhaité aussi, naturellement, dans des directions un peu complémentaires, c'est-à-dire, plutôt voir quelles sont les activités qui pourraient être autorisées : la raquette, les jardins d'enfants en plein air, tout cela reste à travailler et à discuter.

Quel est le soutien économique qui doit justement être renforcé pour aider les acteurs à faire face à cette situation particulièrement complexe ? Parce qu'on le sait, Noël, c'est à peu près 20 ou 25% de la saison. Mais ce que nous voulons, justement, c'est justement préserver le coeur de la saison. D'ailleurs, et beaucoup d'acteurs l'ont dit, rien ne serait pire que d'ouvrir puis de devoir refermer à cause d'une mauvaise évolution. Nous allons donc continuer à travailler d'arrache-pied.

Dans les mesures, je pense qu'il faut regarder, et le Président y a été très ouvert, peut-être, aussi, à plus de classes de neige, le moment venu, parce que l'on a besoin aussi de réamorcer la pompe de ce point de vue-là, faire que les jeunes redécouvrent la montagne.

Je peux vous dire qu'en tous les cas nous allons travailler et être aux côtés des acteurs de la montagne.


Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2020