Texte intégral
ELIZABETH MARTICHOUX
Bonjour Elisabeth MORENO.
ELISABETH MORENO
Bonjour Elizabeth MARTICHOUX.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous êtes ministre depuis juillet dernier, vous étiez patronne de Hewlett Packard Afrique quand Jean CASTEX vous a appelé, vous avez dit banco. Vous êtes au gouvernement, ministre déléguée chargée de l'Egalité hommes- femmes, de la Diversité, de l'Egalité des chances au gouvernement et je veux dire que c'est, enfin je le signale, merci d'être sur LCI c'est la première fois que vous accordez une interview télévisée et on en est ravi. Dans quelques minutes vous allez nous annoncer des mesures supplémentaires pour protéger les femmes des violences conjugales, elles sont plus exposées encore parce qu'il y a le couvre-feu, peut-être bientôt reconfinement, suspense mais en tout cas vous annoncez des mesures qui leur permettent d'être mieux protégées dans ces contextes de fragilisation. Vous êtes originaire du Cap Vert, Elisabeth MORENO, votre famille a été arrachée de ce pays après des drames de santé. Vous racontez souvent que vos parents illettrés vous ont transmis des valeurs essentielles, mais que c'est l'école de la République, c'est l'instruction, l'éducation, elle vous vient de l'école française. L'enseignant Samuel PATY atrocement assassiné par un fils de réfugiés, pour vous qui avez eu justement un parcours d'intégration, vous comprenez d'où peut venir ce ressentiment ultraviolent à l'égard de l'école de la France ?
ELISABETH MORENO
Je ne peux pas comprendre cela. J'ai été comme tous les Français extrêmement choquée par ce drame qui est totalement inhumain et c'était d'autant plus choquant et touchant pour moi, que c'est Samuel PATY, un professeur, un professeur qui est là pour enseigner, pour apprendre, pour apprendre aux enfants à avoir un esprit critique, à s'élever, à comprendre le monde à travers un regard qui leur est propre et être assassiné en faisant son travail et en transmettant, je pense que ça va au-delà de tout ce qu'on peut imaginer. Donc j'ai été extrêmement triste, en colère et puis dans l'incompréhension de ce qui arrive à ce pays. Moi j'ai grandi dans un pays où toutes les religions se fréquentaient, j'ai grandi dans une cité où il y avait des maghrébins, des juifs, des noirs.
ELIZABETH MARTICHOUX
De la région parisienne ?
ELISABETH MORENO
De la région parisienne à Athis-Mons et nous habitions ensemble, nous vivions ensemble, je pense que justement cette République, c'est ce qui nous permet au-delà de nos croyances, au-delà du fait d'être athée, au-delà de croire ou de ne pas croire d'ailleurs c'est ça ce que nous offre cette république laïque, c'est de vivre ensemble quelles que soient nos pensées individuelles, donc c'est un drame pour moi.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça c'est vrai que c'est un idéal républicain mais vous dans ce parcours vous savez une vie d'immigré dans le fond Elisabeth MORENO, vous avez eu ce parcours d'intégration, vous l'avez vu quand même est-ce que vous l'avez observé la montée de cet islamisme radical, est-ce que vous en avez vu des germes vous ?
ELISABETH MORENO
J'en ai vu des germes à partir du moment où ? en fait il y a plusieurs choses qui m'ont interpellées, lorsqu'il y a eu les attentats de Charlie Hebdo lorsque j'entendais que certains enfants ne voulaient pas faire la minute de silence, lorsque certaines personnes disaient qu'elle n'était pas Charlie, je peux comprendre que chacun ait sa vision des choses mais on ne parle de caricature, on parle de liberté d'expression et on ne parle pas de caricature que d'une religion, toutes les religions ont été caricaturées par Charlie Hebdo, donc je trouve extrêmement triste que dans notre pays en 2020, on tue encore pour des dessins tout en ayant tout le respect du monde pour toutes les religions qu'il y a. notre France est plurielle, il y a beaucoup de croyances, chacun a sa propre croyance mais de là à tuer, alors qu'on ne fait qu'exprimer par une caricature qui est censée faire rire, qui peut ne pas faire rire tout le monde, je trouve ça triste.
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui parce que c'est ça la question, il faut continuer à montrer les caricatures au risque de froisser certains musulmans ?
ELISABETH MORENO
Il faut arrêter d'être obnubilé par ces caricatures, tout le monde ne se lève pas tous les matins en se disant, je vais faire une caricature qui choque les musulmans.
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais quand choque, il faut continuer à choquer au risque de froisser…
ELISABETH MORENO
Moi il y a quelques jours j'ai vu le journal danois par lequel les caricatures étaient parties, ils ont refait une publication où ils ont enlevé plein d'images qu'ils estimaient être choquants, mais il faut…
ELIZABETH MARTICHOUX
Et vous cette censure, cette autocensure ?
ELISABETH MORENO
Moi je trouve que cette autocensure, c'est une régression. Nous sommes le pays des Lumières, la liberté d'expression est quelque chose d'important dans notre pays, il faut la laisser s'exprimer et il ne faut pas voir derrière chaque caricature une offense, ce ne sont que des dessins et c'est ce que Samuel PATY enseignait à nos enfants, d'apprendre à faire la différence entre les différentes choses et à se faire leur propre opinion, ça c'est extrêmement important.
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais quand vous voyez des manifestations dans des pays arabes qui justement fustigent la revendication nationale de continuer à montrer les caricatures, ça vous inquiète ?
ELISABETH MORENO
Moi je pense, d'abord c'est fortement instrumentalisé, moi je suis extrêmement choquée de voir les propos que monsieur ERDOGAN a tenu contre Emmanuel MACRON, enfin sachons raison garder, je trouve qu'Emmanuel MACRON, j'étais aux Mureaux lorsqu'il a fait les différents discours qui sont aujourd'hui accusés. Il a été extrêmement attentif à démontrer l'unité de la France. Il a été extrêmement attentif à parler d'inclusion. Il a été extrêmement attentif à dire ce contre quoi nous nous battons et ce contre quoi nous nous battons concerne tous les Français indépendamment de leurs croyances religieuses.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors quelques questions rapides justement sur l'éventuelle sévérité accrue contre les manifestations d'islamistes. Etes-vous favorable sans réserve à l'interdiction du certificat de virginité que pourrait prévoir la prochaine loi ?
ELISABETH MORENO
Moi je trouve que les tests de virginité sont totalement humiliants pour les jeunes femmes qui les subissent. Ce sont rarement elles qui les demandent, ce sont les familles, même quand ce sont elles qui les demandent, ce sont les familles, soit les familles du futur marié, soit la belle-famille, soit la famille de la jeune fille, ce sont des traditions qui sont dépassées. Moi je crois beaucoup aux vertus de l'éducation, d'expliquer aux parents pourquoi aujourd'hui ces certificats n'ont pas de sens, d'autant plus que la plupart du temps…
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc il faut les interdire sans réserve.
ELISABETH MORENO
Il faut les, mais ils sont déjà interdits.
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui mais il faut faire en sorte qu'il soit vraiment interdit puisqu'on sait que c'est détourné.
ELISABETH MORENO
On sait que c'est détourné, alors certains médecins, les médecins auxquels j'ai parlé et à qui j'ai demandé mais pourquoi vous le délivrez, me disent c'est pour protéger la jeune fille. Donc moi je vois trois choses importantes à faire. La première, c'est rappelé qu'ils sont interdits. La deuxième, c'est d'expliquer aux parents, c'est d'éduquer, c'est d'ouvrir le regard sur le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui et la troisième, c'est protéger les jeunes filles qui sont victimes de ces traditions, qui sont aujourd'hui dépassées dans notre pays.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc il faut les interdire. Vous êtes, vous vous revendiquez féministe, il y a un clivage qui se cristallise au sein des féministes autour du voile, certaines justifient le voile par la liberté absolue dans l'espace public, à l'université de s'habiller comme on veut et d'autres qui estiment que c'est un instrument de soumission de la femme par l'homme et qu'il faut l'interdire justement à cause de ça et vous ?
ELISABETH MORENO
Moi ce que moi ce que je dis, c'est que j'ai entendu certaines femmes voilées dire que c'était leur choix, que c'était leur volonté et j'ai tendance à croire qu'effectivement le voile soumet. On est dans un pays où de haute lutte les femmes ont gagné le droit de s'habiller comme elles le souhaitent et je crois qu'il est temps que nous arrêtions ces débats sur les tenues vestimentaires des femmes ou quand elles portent des jupes trop longues, on va le leur reprocher, ou quand elles portent des jupes trop courtes, on va le leur reprocher. Je crois que nous avons la possibilité en France de nous habiller comme nous le souhaitons, il faut continuer de défendre ce droit.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc pas d'interdiction du voile à l'université, vous êtes contre ?
ELISABETH MORENO
Mais aujourd'hui on a des interdictions de voile, dans l'espace public on a le droit de s'habiller comme on le souhaite, il faut respecter la loi, vous savez nous avons beaucoup de lois dans nos pays qui protègent nos valeurs et il faut simplement respecter la loi et tout se passera bien. Quand on l'outrepasse, on tombe dans des situations compliquées.
ELIZABETH MARTICHOUX
Je ne suis pas venue faire de la poterie, c'est-ce que vous aviez dit, ça avait été repris à la une du Parisien quelques semaines après votre arrivée au ministère, on va voir ça. Elisabeth MORENO, est-ce que le couvre-feu génère des violences conjugales comme cela avait été le cas pendant le confinement, est-ce que vous avez des remontées, des retours ?
ELISABETH MORENO
Ces couvre-feux sont liés à une situation sanitaire totalement inédite et extrêmement compliquée pour tout le monde, partout dans le monde et bien sûr on s'est rendu compte pendant la période de confinement que les violences conjugales ont été exacerbées. Quand vous vivez à plusieurs dans un espace confiné où vous ne pouvez pas sortir, où vous n'avez plus cette liberté d'aller et venir et bien évidemment ça crée des… ça peut créer des tensions. Est-ce que c'est normal que ça amène à des violences conjugales, absolument pas, rien n'explique les violences conjugales. Maintenant lorsque cela arrive, il faut être capable de réagir et c'est pour cela que fort de l'expérience que nous avons vécu pendant le confinement, nous avons mis en place plusieurs mesures pour à la fois protéger, secourir et accompagner les femmes lorsqu'elles sont victimes de violences conjugales et je dis les femmes et leurs enfants. Les personnes qui sont victimes de violences conjugales. Et donc je veux dire aux femmes que lorsqu'elles se sentent en danger, la première chose qu'elles doivent faire, qu'elles n'aient pas peur d'appeler le 17, les policiers et les gendarmes ont été formés et sont parfaitement au fait de ce qui peut se passer dans ces situations-là. Lorsqu'elles ne peuvent pas téléphoner, elles peuvent utiliser le SMS, le 114 et envoyer un message de secours et elles seront entendues. Pardon parce que c'est vraiment important. Il y a une autre solution c'est le 39 19 lorsqu'elles ont besoin de conseils, lorsqu'elles ont besoin d'être guidées, le 39 19 est un numéro gratuit qui leur permet de s'exprimer d'être entendue et d'être aidées lorsqu'elles en ont besoin.
ELIZABETH MARTICHOUX
Est-ce qu'il sonne plus là depuis quelques semaines à cause du couvre-feu ou pas, le 17…
ELISABETH MORENO
Non le couvre-feu n'a pas …
ELIZABETH MARTICHOUX
Le couvre-feu n'a pas généré plus de … donc vous êtes dans la prévention.
ELISABETH MORENO
Absolument nous préparons fort de l'expérience qui s'est passée pendant le dernier confinement, nous préparons tout pour que cela ne se reproduise, enfin pour que les crises du confinement ne se reproduisent pas et que les femmes se sentent parfaitement protégées, accompagnées et secourues lorsqu'elles en ont besoin.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors vous annoncez plusieurs mesures aujourd'hui dont une qui est assez grand public, c'est celle des trajets de retour à leur domicile ou au travail d'ailleurs offerts aux femmes exposées par Uber, par l'orateur de VTC.
ELISABETH MORENO
et c'est une mesure importante parce que lorsque vous habitez dans une zone rurale où vous n'avez pas de véhicule, où la première borne de taxi est à 15 kilomètres, c'est extrêmement difficile de partir et de partir vite lorsque c'est nécessaire, donc Uber avait déjà fait cette opération lors du dernier confinement, ils avaient offert 1000 trajets aux femmes victimes de violences par le 39 19, ces femmes qui appelaient le 39 19 et qui demandaient de l'aide, on leur donnait un code et qu'elles pouvaient utiliser pour que…
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui mais ça passe par les plateformes.
ELISABETH MORENO
Ça passe par les plateformes. Et Uber a décidé de reconduire cette opération à partir de maintenant jusqu'à la fin de cette année, 1000 trajets supplémentaires sont offerts et du 1er janvier au 31 mars également pour justement accompagner ces femmes qui sont dans un désarroi total parce que souvent elles sont très isolées.
ELIZABETH MARTICHOUX
À partir d'aujourd'hui.
ELISABETH MORENO
À partir d'aujourd'hui.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça cour à partir d'aujourd'hui. Autre annonce vous avez attribué 16 agréments pour des lieux de prise en charge des hommes violents, on va vous dire vous vous intéressez plus au bourreau qu'aux victimes.
ELISABETH MORENO
Non, non pas du tout. D'abord il faut savoir que c'est une mesure qui est issue du Grenelle qui a été lancé le 3 septembre 2019, 46 mesures sont issues de ces discussions qui ont eu lieu entre les associations, entre les femmes victimes de violences, entre les experts qui disaient qu'il était important oui évidemment d'écouter les femmes lorsqu'elles viennent déposer plainte. Il est important de les soigner et il est important également des éloigner les agresseurs, c'est extrêmement important lorsque, enfin elles sont sorties de l'emprise et qu'elles ont exprimé leur désarroi qu'on les sorte de ces foyers où cette violence s'exerce avec leurs enfants.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ces lieux de prise en charge des hommes, c'est quoi ?
ELISABETH MORENO
Alors donc cette mesure consistait justement, l'une des mesures qui a été prise pour éloigner les hommes et aussi éviter la récidive parce qu'il faut savoir que 38% des hommes qui ont commis des féminicides en 2019 étaient sous emprise de l'alcool, de la drogue, n'avaient pas d'emploi etc, etc. donc cette mesure consiste en fait à un, à protéger les femmes, deux, à éviter la récidive. Donc nous avons décidé, c'est l'un des premiers dossiers dont je me suis emparée lorsque je suis arrivée au mois de juillet, nous avons lancé un appel pour pouvoir ouvrir 16 centres auteur d'ici la fin de l'année et ils ont été choisis…
ELIZABETH MARTICHOUX
Des centres auteur de violences.
ELISABETH MORENO
Oui je précise que ce sont des centres auteur…
ELIZABETH MARTICHOUX
Il faut le comprendre comme ça, pas des auteurs de roman, des agresseurs en fait.
ELISABETH MORENO
Vous avez parfaitement raison. Donc ce sont des centres auteur de violences conjugales, ces personnes sont prises en charge d'un point de vue psychologique, d'un point de vue médical et on les aide ensuite dans la réinsertion professionnelle, ce qui les remet dans une vie normale. Elles sont accompagnées par des médecins, par des psychologues, elles sont évidemment suivies par des personnels pénitentiaires, la justice s'implique. Il faut savoir que pour lutter contre ce fléau des violences conjugales tout le monde doit s'y mettre et c'est pour ça que je me réjouis du travail que fait Eric DUPOND-MORETTI au niveau de la justice, je me réjouis du travail que fait Emmanuelle WARGON, 1000 places supplémentaires pour héberger ces femmes en urgence, toutes ces mesures sont là pour protéger les femmes pour les secourir et faire en sorte qu'elles ne soient plus victimes.
ELIZABETH MARTICHOUX
Deux questions pardon rapides, les féminicides avaient fortement augmenté en 2019, 146, est-ce que vous avez une idée du bilan de 2020 ?
ELISABETH MORENO
Je vais bien me garder de faire quelques bilans que ce soit, ce que je peux vous dire c'est que la raison pour laquelle nous accélérons, moi je viens du monde de l'entreprise, j'ai véritablement une culture de l'action et du résultat, l'une des raisons pour lesquelles nous mettons autant d'efforts dans la réalisation des 46 mesures, c'est parce qu'elles vont nous permettre sensiblement de réduire…
ELIZABETH MARTICHOUX
Est-ce que ce sera le cas en 2020 ou est-ce qu'il faudra attendre encore un peu ?
ELISABETH MORENO
Nous y travaillons.
ELIZABETH MARTICHOUX
Est-ce que ce sera le cas en 2020 ?
ELISABETH MORENO
Nous y travaillons Elizabeth MARTICHOUX, nous y travaillons avec cette détermination de ne rien laisser passer et de faire tout ce qu'il convient pour que ce chiffre se réduise.
ELIZABETH MARTICHOUX
Pour ou contre l'allongement du délai légal d'accès à l'IVG de 12 à 14 semaines comme ça a été voté à l'Assemblée nationale en première lecture ?
ELISABETH MORENO
Moi je suis évidemment pour défendre la loi VEIL et pour donner aux femmes la possibilité de disposer de leur corps, c'est important.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous êtes pour ou contre cette mesure ?
ELISABETH MORENO
Alors moi je suis personnellement pour cette mesure, maintenant il faut entendre ce que le comité national d'éthique a à dire sur ce sujet parce qu'il ne s'agit pas, il faut faire ce qu'il convient…
ELIZABETH MARTICHOUX
Qui a été saisi par Olivier VERAN.
ELISABETH MORENO
Qui a été saisi et dont nous attendons le retour.
ELIZABETH MARTICHOUX
Je voudrais renvoyer au podcast de Christelle CHIROU, notre consoeur de TF1 qui a créé un podcast dédié aux femmes, experte à la Une.
ELISABETH MORENO
Magnifique.
ELIZABETH MARTICHOUX
ET elle en a fait un avec vous, 50 minutes dans votre bureau, je le recommande, il est passionnant. Merci infiniment, vous êtes de gauche ou de droite ?
ELISABETH MORENO
Je marche droit. Elle m'a posé la même question, est-ce que c'est vraiment important sur les sujets qui sont les miens, est ce que vous pensez qu'il faut être de droite ou de gauche pour défendre l'égalité entre les femmes et les hommes ?
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci beaucoup Elisabeth MORENO d'avoir été ce matin sur LCI, on était ravi de vous recevoir, bonne journée à vous.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 28 octobre 2020