Texte intégral
Mesdames, Messieurs les Députés, il y a quinze jours, j'ai exprimé le souhait que l'Assemblée nationale s'empare de ce projet de loi pour qu'elle se l'approprie et qu'elle aide le Gouvernement à l'enrichir. Je vous avais dit que ce texte pouvait nous permettre d'envoyer ensemble un très bon signal de lucidité et de responsabilité à nos concitoyens, un très bon signal de soutien aux acteurs français du développement et de l'humanitaire et un très beau signal de confiance et de solidarité à nos partenaires du Sud. C'est désormais chose faite, grâce à ce vote qui marque un tournant dans notre politique de développement.
Je voudrais saluer celles et ceux sans lesquels ce texte n'aurait pu voir le jour et n'aurait pas été ce qu'il est. Je commencerai par la regrettée Marielle de Sarnez, qui a initié ce processus commun.
Ce travail a été poursuivi par la commission des affaires étrangères, sous la responsabilité de son président, Jean-Louis Bourlanges, que je salue, tout comme Jean-Baptiste Lemoyne, qui a été présent à mes côtés tout au long de nos discussions.
Je saluerai tout particulièrement Hervé Berville, et remercierai Bérengère Poletti et Rodrigue Kokouendo pour le travail préalable qu'ils ont mené à travers leur mission d'information.
Je saluerai aussi les députés de tous les groupes qui sont intervenus. Nous avons eu un dialogue constant, un dialogue constructif, un dialogue fructueux. De nombreuses propositions, vous avez été plusieurs à le reconnaître, ont été reprises par le Gouvernement avec le soutien du rapporteur. Cela nous a permis d'aboutir à un texte riche.
Ce débat a montré, Mesdames et Messieurs les Députés, que nous partageons une même volonté : doter la France de moyens renforcés et d'une méthode refondée pour tirer toutes les leçons de la crise pandémique, pour défendre nos biens publics mondiaux, pour créer des partenariats de solidarité avec les pays les moins avancés, singulièrement les dix-neuf pays prioritaires que nous avons évoqués. Ce faisant, nous protégeons les Françaises et les Français des désordres du monde dans lequel nous vivons, car l'absence de développement est la source de profondes instabilités et inégalités.
Pour toutes ces raisons, ce vote est à l'honneur de la France.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 mars 2021