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Q - Jean-Baptiste Lemoyne, quel était l'objectif de votre visite, ce mardi, à Saint-Malo ?
R - Le message est que nous sommes aux côtés des professionnels du tourisme. Mercredi, c'est la réouverture des terrasses. Je peux attester que les professionnels se sont préparés soigneusement et sérieusement. Ils sont impatients et ça tombe bien puisque les Français le sont aussi. Ils ont tout mis en place pour que cette reprise se passe dans les meilleures conditions sanitaires possible. Il est très important que cette étape se fasse en bon ordre pour ne pas compromettre les étapes ultérieures.
Q - Que dites-vous aux professionnels qui s'inquiètent de la disparition des aides particulièrement pour l'arrière-saison ?
R - Je leur réponds que nous sommes là depuis quinze mois pour les soutenir. Et que nous le serons encore au cours des mois à venir. Ainsi, pour les professionnels du tourisme, il est acté que le principe du fonds de solidarité reste en vigueur avec un volant dégressif. Les pertes pourront être compensées à hauteur de 40% du chiffre d'affaires en juin, de 30% en juillet et de 20% en août. Je dis aussi, qu'en fonction de l'évolution, nous serons encore présents à la rentrée sur la situation l'exige.
Q - Beaucoup de professionnels sont en difficulté pour recruter. Comment pensez-vous les accompagner ?
R - L'hôtellerie-restauration a perdu 100 000 personnes qui ont décidé de travailler dans d'autres secteurs, en plus d'un an. Avec le comité filière tourisme nous allons mettre en place une plate-forme internet "mon emploi tourisme.fr" où les professionnels peuvent poster leurs postes et les salariés peuvent afficher leurs CV.
Q - Vous avez parlé d'un été bleu, blanc, rouge ? Qu'entendez-vous par là ?
R - Le 19 mai, on commence à ouvrir les terrasses. Le 9 juin, puis le 30 juin, les autres activités vont reprendre. Mon message est simple : j'appelle les Français à redécouvrir tout ce qui fait le prestige de la destination France : le littoral, la montagne, nos campagnes, notre patrimoine. Le message s'adresse aussi aux Européens avec qui nous travaillons pour leur permettre de venir chez nous en fonction des situations sanitaires de chaque pays. Une campagne de communication de 10 millions d'euros va être lancée sur les dix marchés européens clés pour leur dire qu'ils sont les bienvenus en France. Nous travaillons également pour faire revenir les Américains qui pèsent fortement en matière de tourisme.
Q - Que dites-vous aux futurs clients des terrasses ?
R - L'impatience est là, c'est certain, mais cela rime avec prudence. Tout le monde a souffert des restrictions liées à la crise sanitaire. Mais tout le monde a été très responsable en respectant les contraintes. Aujourd'hui, il ne faut pas tout mettre par terre, il faut donc continuer à être prudent et vigilant tout en s'accordant quelques plaisirs.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 mai 2021