Texte intégral
Q - Bonsoir Jean-Baptiste. Merci d'être avec nous et de répondre à nos questions en direct.
R - Bonsoir.
Q - Vous avez annoncé l'adaptation du passe sanitaire pour les expatriés français. Beaucoup d'entre eux l'attendaient, évidemment. Expliquez-nous les modalités qui attendent ces expatriés.
R - C'est bien simple, pour les Français établis hors de France, qui sont de passage ou qui vont venir dans les semaines à venir et qui ont été vaccinés avec des vaccins homologués par l'Union européenne ou équivalents, eh bien nous avons mis en place une cellule, une centaine de personnes qu'ils peuvent saisir par simple envoi d'e-mail, en fonction de leur zone géographique et toutes les informations sont disponibles sur diplomatie.gouv.fr et en ayant vérifié leur certificat de vaccination international, leur lieu de résidence, nous transformons ces documents en un QR code qui lui-même peut être téléchargé sur TOUSANTICOVID et donc fait qu'ensuite ils ont le passe sanitaire comme tout Français. Et ils peuvent ainsi profiter de leur été, des restaurants, des musées, des parcs d'attractions ou autres. Je veux signaler que, souvenez-vous, le Président de la République a annoncé le passe sanitaire étendu, c'était le 12 juillet, et tout début août, eh bien, nous sommes au rendez-vous, aux côtés des Français établis hors de France. Il a fallu faire cela très vite. Et je veux saluer à la fois tous les agents du Quai d'Orsay qui se sont portés volontaires pour accomplir cette mission, et puis également d'autres personnels que nous avons recrutés. L'Etat sait être agile et sait être au rendez-vous.
Q - C'est une bonne nouvelle, bien sûr, pour ces expatriés qui vont revenir sur le territoire national, pour cet été. Mais autre question, Jean-Baptiste Lemoyne, puisque d'autres touristes vont déferler en France, des touristes qui ne sont pas français, des touristes étrangers et surtout des touristes qui ne sont pas européens. Et donc, ils n'ont pas ce passe sanitaire européen. Je prends l'exemple d'un Américain qui vient sur le sol français en août. Comment va-t-il faire sans passe sanitaire. Il va devoir se soumettre à un test PCR, toutes les 48 heures, ça coûte cher, 50 euros en moyenne. Cela veut dire qu'un touriste américain qui vient à Paris, par exemple, au mois d'août, va devoir payer 50 euros, tous les deux jours, pour aller dans un café ou dans un restaurant ?
R - Avant de répondre directement à votre question, un point déjà : trois quarts des touristes internationaux en France sont issus de l'Union européenne. Donc, on voit que pour ces touristes-là, et donc pour les trois quarts des touristes, eh bien, nous avons, grâce à l'application européenne qui a été mise en place déjà une interopérabilité. Et c'est là qu'on voit que l'Europe aussi a été au rendez-vous, c'est important de le souligner.
Après, pour les touristes internationaux hors de l'espace européen, nous allons travailler sur le même modèle de ce que nous avons mis en place pour les Français établis hors de France, à une équipe dédiée, à une cellule dédiée, qui va, elle aussi, saisir leurs données de vaccination, puis émettre un QR code. On est en train de la bâtir. Là aussi, on espère être au rendez-vous très prochainement. D'ici là, il y a naturellement la capacité à pouvoir se faire tester. Et ce n'est pas seulement les tests PCR. Le passe sanitaire, ce sont également les tests antigéniques qui sont moins chers, de l'ordre de 25 euros, et qui sont également pris en compte dans le passe. Mais il est clair que là aussi, nous mettons les bouchées doubles pour lettre en place ce dispositif de conversion pour les étrangers hors Union européenne qui sont vaccinés avec ces vaccins homologués par l'Union européenne.
(...)
Je tenais à le signaler parce que, d'ailleurs, nous sommes, il faut le dire, très compétitifs, je dirais, parmi les pays. Vous savez que parfois, lorsqu'on part en vacances hors de France, le test peut être à 80, 100, 110, 120 euros. Là aussi, première nation touristique, nous faisons le choix d'avoir des tests qui sont moins chers que les autres.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 août 2021