Texte intégral
Q - Un autre ministre qui est en direct avec nous, c'est M. Clément Beaune qui était secrétaire d'Etat aux affaires européennes et qui est désormais ministre délégué aux questions européennes. Bonjour Clément Beaune. Merci d'être avec nous, en direct ce matin sur BFMTV. Quel est votre état d'esprit avant ce premier Conseil des ministres ?
R - Bonjour. Il y a un forcément un sentiment d'émotion, de fierté, parce que c'est évidemment un honneur de continuer à servir dans un gouvernement pour ce nouveau mandat ; de responsabilité aussi, puisque la charge est lourde et le contexte est difficile en Europe, on le sait évidemment, avec la guerre en Ukraine ; et puis, une présidence française de l'Union européenne qui dure six mois, qui se termine fin juin ; donc il y a aussi encore beaucoup de choses à faire sur les questions écologiques, les questions sociales, sur ces questions de défense et d'énergie dans les tout prochains jours, avec un sommet européen qui arrive dans quelques jours à peine.
Q - Vous faites partie de ces ministres, en effet, qui voient leur mission prolonger. Vous le souhaitiez d'ailleurs ou vous auriez aimé une autre fonction ?
R - Oui bien sûr. Être au Gouvernement, je le disais, c'est un honneur ; avoir la responsabilité d'un sujet européen qui est mon grand sujet de conviction, d'action. J'étais le conseiller du Président sur ces sujets, il y a encore quelques années. C'est pour moi un combat politique, au bon sens du terme, et donc continuer cette mission, dans cette présidence française de l'Union européenne, il y a encore un mois pour agir, et puis au-delà bien sûr, dans un contexte de guerre en Ukraine, avec Catherine Colonna, la nouvelle ministre des affaires étrangères que je connais bien. C'est une mission qui est à la fois très lourde, qui est importante et qui est aussi très stimulante. Donc, je suis content de pouvoir inscrire ce combat européen dans la durée.
Q - Clément Beaune, parlons de l'Ukraine, évidemment. On évoque d'ailleurs de moins en moins un voyage du Président de la République à Kiev, actuellement. Pouvez-vous nous parler néanmoins des relations entre la France et l'Ukraine ? Elles sont toujours très bonnes ?
R - Oui, on entend beaucoup de commentaires ou de polémiques sur ce sujet. Mais soyons très clairs, le Président de la République est sans doute aujourd'hui, en Europe, celui qui a le plus de contacts avec le Président Zelensky ; il lui a encore parlé, il y a quelques jours. Notre soutien est très clair ; il s'amplifie à la fois sur le soutien humanitaire, sur le soutien militaire, sur la coordination qu'on fait de toutes les sanctions européennes, et on essaye de les renforcer encore dans les jours qui arrivent.
Donc, il y a un engagement européen de la France du soutien à l'Ukraine qui est sans aucune ambiguïté et le Président de la République a eu l'occasion de le dire à Volodymyr Zelensky qui, je crois, le sait ; je recevrai moi-même, demain, la vice-Première ministre d'Ukraine à Paris pour en discuter aussi.
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source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mai 2022