Texte intégral
Les Européens, et d'une façon plus générale les Européens et leurs partenaires alliés, ont réussi jusqu'ici à rester parfaitement coordonnés et unis. C'est la condition de notre efficacité. Alors cinq paquets, comme l'on dit, de sanctions ont déjà été adoptés. Il y a une discussion sur le sixième et nous souhaitons, c'était aussi l'objet de mes conversations avec Mme Baerbock, qu'il puisse être adopté rapidement. Il porte, vous le savez, sur la limitation de nos importations de Russie, sur les matières énergétiques concernant les hydrocarbures, pas encore le gaz.
Il faut aboutir, il faut aboutir d'ici le prochain Conseil européen et lever pour cela, ça n'est pas un secret, les quelques réticences qu'ont des pays qui sont enclavés, qui ont une difficulté objective, qui sont en train de regarder avec la Commission européenne comment techniquement il est possible de répondre à leur difficulté.
Néanmoins, il faut aller de l'avant et parvenir à ce que ce paquet de sanctions, qui fait partie de notre arsenal d'actions en faveur de l'Ukraine et du soutien au peuple ukrainien, puisse rester dans la panoplie des instruments que nous utilisons pour faire comprendre à la Russie que son attitude doit cesser, qu'elle doit faire des négociations sincères le plus rapidement possible et non pas continuer l'agression qu'elle mène sur le territoire ukrainien. Nous avons des sanctions, nous avons un soutien à l'Ukraine qui prend toutes les formes : humanitaire, économique, financier, matériel. C'est l'ensemble de ce dispositif qui peut nous permettre de faire changer la donne.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er juin 2022