Interview de M. Franck Riester, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, à Europe 1 le 2 septembre 2022, sur le conseil de défense restreint sur le gaz et l’électricité, le lancement officiel du parti Renaissance, la taxe sur les superprofits et la situation économique du pays.

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Média : Europe 1

Texte intégral

DIMITRI PAVLENKO
Bonjour Franck RIESTER.

FRANCK RIESTER
Bonjour.

DIMITRI PAVLENKO
Bienvenue sur Europe 1. Vous êtes le ministre chargé des Relations avec le Parlement. Franck RIESTER, l'heure est grave, Emmanuel MACRON réunit aujourd'hui le gouvernement en conclave sur l'énergie, conseil de défense restreint sur le gaz et l'électricité. Alors première question, pourquoi ce secret, pourquoi cette formule du conseil de défense qui nous rappelle inévitablement la crise sanitaire et suscite chez les oppositions ce sentiment d'être exclus de ce débat qui intéresse au premier chef tous les Français ?

FRANCK RIESTER
Non, le débat, il est là, il existe. Il existe dans l'opinion publique, il existera au Parlement puisque vous savez que la Première en lien avec les chambres a souhaité qu'il y ait un débat qui s'organise au Parlement, à l'Assemblée nationale et au Sénat sur cette question-là. Il y a eu un débat au moment de la discussion des textes notamment projets de loi, pouvoir d'achat et projet de loi de finance rectificative en juillet à l'Assemblée nationale et au Sénat et un des premiers textes qui sera débattu lors de la session ordinaire de l'automne au mois d'octobre sera un texte sur les énergies renouvelables au Sénat. Et donc il y a un débat, il existe et bien évidement…

DIMITRI PAVLENKO
Sur les énergies renouvelables vous le dites.

FRANCK RIESTER
Non mais sur les énergies en général, ce sera un débat sur les énergies en général. Après il y a des décisions à prendre pour faire face au potentiel risque d'approvisionnement en énergie et là vous comprenez bien et les Français comprennent bien qu'il y a des dimensions secret-défense notamment en ce qui concerne…

DIMITRI PAVLENKO
Quelles sont-elles justement ?

FRANCK RIESTER
En ce qui concerne notamment les approvisionnements avec la Russie. Vous savez qu'il y a aujourd'hui une guerre aux portes de l'Europe, il y a des tensions maximum et donc il y a des éléments et des informations qui sont dans le cadre du secret-défense et donc c'est ces informations-là qui vont être évoquées dans le cadre du conseil de défense et nos compatriotes sentent bien qu'il peut y avoir un débat, il doit y avoir un débat, ce sont des données importantes et le gouvernement a des comptes à rendre bien évidement, il doit faire partager les décisions qu'il prend, mais il y a des moments où nous devons pouvoir entre ministres avec les services compétents, le président de la République, la Première ministre, prendre des décisions dans le cadre du secret-défense.

DIMITRI PAVLENKO
Mais il y a quand même ce contraste entre cette semaine à l'issue du séminaire gouvernemental de rentrée, l'annonce de ces 60 politiques prioritaires, il y a des feuilles de route qui vont être publiées ministère par ministère. On saura tout dans une transparence absolue et puis là ce conseil de défense sur le sujet de la rentrée, la question énergétique, on nous dit il y a des choses que les Français en fait n'ont pas à savoir. Alors je vous pose la question très directement.

FRANCK RIESTER
Non, non je ne dis pas ça.

FRANCK RIESTER
C'est perçu comme tel en tout cas.

FRANCK RIESTER
Non, c'est instrumentalisé par des oppositions qui essaient de faire feu de tout bois, comme Marine LE PEN qui essaie de nous faire croire qu'il n'y a pas eu de débat ou qu'il n'y a pas la volonté d'associer le Parlement à ces questions énergétiques, alors que je viens de vous rappeler tout ce qui était à l'ordre du jour du Parlement en matière énergétique. Là il a y, il faut comprendre qu'il y a des décisions d'urgence à prendre pour faire face à l'urgence qui est comment on arrive à s'assurer que notre pays n'aura pas de rupture d'approvisionnement en matière de gaz, par exemple ou d'électricité. Et les décisions sur le temps long, c'est pour ça qu'on a eu un séminaire gouvernemental, c'est pour ça qu'il y a l'organisation du CNR pour pouvoir prendre le temps avec toutes les parties prenantes, avec tous les acteurs de la société, de réfléchir sur le temps et d'agir sur le temps. Mais il y a deux effectivement séquences, séquence urgente, séquence, je dirais de l'immédiateté et puis le temps long sur lequel on travaille, on travaille en toute transparence avec tous les acteurs en les associant.

DIMITRI PAVLENKO
Vous avez cité Marine LE PEN, elle vous reproche au gouvernement une dramatisation de la situation et puis une exclusion. Elle demande une session parlementaire extraordinaire et je le précise parce qu'effectivement c'est souvent des mécanismes un peu méconnu, c'est la première fois là en une vingtaine d'années que le gouvernement ne convoque pas de session extraordinaire au mois de septembre. Généralement la rentrée parlementaire, elle se fait en octobre mais depuis 20 ans, on s'est pris l'habitude de faire la rentrée, pourquoi une exception cette année-là ?

FRANCK RIESTER
Pour deux raisons, d'abord c'est une grande demande des chambres, à la fois de l'Assemblée nationale et du Sénat, des présidents et présidentes de ces chambres et aussi des groupes parlementaires. Tous les groupes parlementaires demandaient de ne pas organiser une session extraordinaire, ça fait 20 ans qu'on le demande mais là ils le demandent, mais particulièrement un puisque ça ne vous a pas échappé…

DIMITRI PAVLENKO
Marine LE PEN avait demandé à ne pas avoir de session parlementaire en septembre.

FRANCK RIESTER
Bien sûr et pourquoi, c'est bien logique, c'est parce que nous avons eu un ordre du jour très dense au mois de juillet et au début août pour le projet de loi pouvoir d'achat et le projet de loi de finances rectificative…

DIMITRI PAVLENKO
… était en vacances, il faut bien se reposer un peu, c'est ça l'idée ?

FRANCK RIESTER
Ce n'est pas une histoire de vacances, c'est une histoire qui a eu beaucoup de mobilisation des parlementaires, des députés et des sénateurs et que, il est nécessaire à la rentrée d'être aussi au contact du terrain, un député et un sénateur il y a un travail à l'Assemblée nationale et au Sénat mais il a aussi un travail en circonscription ou dans les départements. Et donc il était demandé depuis longtemps qu'il puisse y avoir ce temps-là à la rentrée pour aller au contact des Français, pour s'organiser et de travailler. Et puis deuxièmement travaillez aussi à l'Assemblée nationale parce que la session ordinaire va commencer en octobre, c'est-à-dire la séance va commencer en octobre, les discussions dans l'hémicycle et pour autant il y a tout un travail qui est fait en commission qui est un travail important d'audition pour bien ensuite voter le texte en séance. Et les parlementaires demandaient depuis longtemps gouvernement de s'assurer qu'il y ait un temps suffisant entre le moment où on présente le texte, nous le gouvernement et le moment où il est voté dans l'hémicycle. Et pour ça il ne faut pas qu'il y ait de session extraordinaire où tout de suite on va voter un texte sans que les parlementaires aient eu le temps de faire le travail de fond nécessaire pour bien voter. C'est pour ça qu'il n'y a pas de session extraordinaire. Et pour autant je le redis et je le redis à Madame LE PEN qui souhaitait comme tous qu'il n'y ait pas de session extraordinaire et qui souhaite on peut le comprendre, un débat sur l'énergie, eh bien le débat sur l'énergie, il existe déjà, il est programmé à l'automne à l'Assemblée nationale et au Sénat.

DIMITRI PAVLENKO
C'est un peu tard

FRANCK RIESTER
Non, non ce n'est pas tard, il y a eu des débats lors des discussions au mois de juillet puisque, encore une fois il y avait des dispositions par exemple sur…

DIMITRI PAVLENKO
Mais enfin je veux dire l'exécutif en fait le thème clé de la rentrée avec des messages quand même assez alarmistes, avec l'annonce de rationnement, la possibilité de délestage tournant, enfin voilà il y a ce contexte aussi de rentrée très anxiogène de la part des Français, il est normal que les parlementaires et les oppositions disent, et nous on a des choses à dire.

FRANCK RIESTER
Eh bien écoutez ils ont des choses qu'ils viennent le dire par exemple dans le CNA, il y a une réunion le 8 septembre à laquelle ils ont été invités, ils n'y viennent pas.

DIMITRI PAVLENKO
Alors justement vous parlez de ce Conseil national, qu'est-ce que c'est exactement parce que il y a ce sentiment partagé par beaucoup d'une sorte de néo Parlement qui viendrait contourner les assemblées, le CESE, vous voyez que les 4 partis de gauche, LR, le président du Sénat, Gérard LARCHER, la CGT refuse d'y aller, c'est mal parti quand même là.

FRANCK RIESTER
Non, ce n'est pas mal parti, la porte est évidemment toujours ouverte à toutes celles et ceux qui pour l'instant nous ont dit qu'ils ne voulaient pas y participer parce que l'idée c'est quoi ? ça fait des années qu'on dit il y a pas suffisamment de démocratie, il y a pas suffisamment de participation, on écoute pas suffisamment les parties prenantes, les acteurs de la société, les corps intermédiaires, eh bien le président de la République en a pris acte et a annoncé d'une façon très claire dès sa campagne électorale qu'il voulait organiser des dispositifs de discussions, de concertations, de partage de constat, d'écoute.

DIMITRI PAVLENKO
Vous admettez que le CNR, ça n'était pas dans son programme avant l'élection présidentielle.

FRANCK RIESTER
Tant au niveau national, non, non, non, ça fait, il a depuis le départ dit dans sa campagne qu'il voulait changer de méthode. Son slogan de campagne c'est avec vous. donc il en tire les conséquences et il propose une instance tant nationale, que locale qui va permettre d'aborder tous les sujets en évidemment hiérarchisant et en "prioritisant" certains sujets, priorisant certains sujets pardon et en associant les parties prenantes, en associant les associations, l'associant les associations d'élus, en associant les syndicats, en associant les forces politiques, pour parler de ces sujets-là devant les Français en prenant le temps de l'écoute, de la concertation et d'essayer ensemble au-delà des clivages partisans, au-delà des clans, au-delà de ce qu'on est dans sa propre responsabilité de pouvoir partager des constats et travailler ensemble, sans remettre en question évidemment les prérogatives de l'Assemblée nationale ou du Sénat, sans remettre en cause les prérogatives des syndicats. Mais simplement travailler ensemble au service de nos compatriotes pour faire face à des défis considérables et à relever tout ce que nous devons relever ensemble nous Français.

DIMITRI PAVLENKO
Je vous entends Franck RIESTER, mais en même temps si je puis me permettre, Bruno LE MAIRE il y a 2 jours de cela dans les Echos, on lui demande avec qui on peut travailler, il dresse quand même toujours ce fameux périmètre républicain excluant des forces politiques avec lesquelles on ne peut travailler, La France insoumise, le Rassemblement national. Je lis ce matin dans les colonnes du Parisien à propos du lancement officiel de Renaissance, le parti qui va succéder à La République En Marche dans lequel vous aurez des fonctions, vous serez le secrétaire général aux élections. Le lancement aura lieu les 16 et 17 septembre et ça va se dérouler au Palais Bourbon…

FRANCK RIESTER
Au Carrousel du Louvre.

DIMITRI PAVLENKO
Au Carrousel du Louvre, pardonnez-moi et Stéphane SÉJOURNÉ à cette précision, il dit c'est là où Emmanuel MACRON rappelez-vous a célébré sa victoire en 2017, là aussi que la République a résisté contre la Ligue d'extrême-droite qui voulait assiéger le palais Bourbon en 34. Alors je vous pose la question la République, elle est en danger actuellement ? Vous considérez que Rassemblement national et LFI sont des menaces pour la République ?

FRANCK RIESTER
Ecoutez-moi ce que je constate, c'est que certains propos.

DIMITRI PAVLENKO
Parce que vous dites d'un côté on travaille avec tout le monde et puis de l'autre on lit ça.

FRANCK RIESTER
Je constate… non mais on est à respecter les électeurs qui ont fait des choix aux élections législatives par exemple et donc en tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement effectivement on a des moments d'échange, on a à respecter le vote des électeurs. Pour autant on ne peut que constater que dans les propos d'un certain nombre de responsables politiques à commencer par France insoumise et le Rassemblement national, il y a manifestement la capacité de travailler d'une façon concrète et constructive avec nous. Regardez la France insoumise qui veut le désordre à l'Assemblée nationale et dans la rue. Regardez les discours de haine qu'a parfois monsieur MÉLENCHON quand il dit que les chefs d'entreprise sont des parasites. Vous savez qu'il a dit ça dans sa campagne électorale. Comment voulez-vous que nous, nous puissions travailler avec des partis politiques qui ont une vision de la société telle que celle de monsieur MÉLENCHON ou qui ont une vision de la démocratie comme madame PANOT qui veut le désordre et le chaos. Eh bien nous ne voulons ni le désordre, ni le chaos, nous voulons travailler avec tous les Français et avec toutes les forces politiques qui partagent des convictions républicaines communes au service de l'intérêt de nos compatriotes et du pays.

DIMITRI PAVLENKO
Il y a cette polémique également Franck RIESTER dans un autre registre au retour de la possibilité ou non de créer une taxe sur les superprofits, c'est quoi superprofits, Franck RIESTER ?

FRANCK RIESTER
C'est ce qui est justement très difficile à définir et c'est pour ça que cette idée est une mauvaise idée et qu'il n'est pas dans notre stratégie économique et sociale de taxer davantage nos compatriotes. On est un des pays qui taxe le plus nos compatriotes, donc on veut continuer ce qu'a commencé, ce qui a été commencé très fortement au 1er quinquennat, c'est la baisse de la pression fiscale de nos compatriotes.

DIMITRI PAVLENKO
Donc j'insiste, pas de taxe sur les superprofits.

FRANCK RIESTER
Pour autant on est dans un moment où nos compatriotes souffrent de l'inflation, je rappelle malgré tout que l'inflation en France est une des plus faibles de l'Europe et de la zone euro et même des pays occidentaux. On est aujourd'hui autour de 6 points de d'inflation quand les Allemands sont à 8,5 points, quand le Royaume-Uni est à 10, quand un certain nombre d'autres pays sont à plus de 10. Mais pour autant il y a des souffrances, il y a des difficultés de pouvoir d'achat. D'où le texte pouvoir d'achat au printemps et d'où la nécessité que tout le monde essaie de trouver des solutions pour accompagner nos compatriotes. On l'a fait nous le gouvernement en lien avec le Parlement, il faut que les entreprises le fassent, il faut que les collectivités le fassent et les entreprises qui le peuvent doivent à la fois pouvoir mener, prendre des dispositions pour leurs clients, pour les Français directement, mais aussi pour leurs salariés en augmentant les salaires par exemple.

DIMITRI PAVLENKO
Vous avez vu ce sondage Elabe dans les Echos ce matin 86 % des personnes interrogées sont inquiètes ou très inquiètes de la situation économique du pays et vous en avez 90 % qui ne sont pas convaincus par l'action gouvernementale en faveur du pouvoir d'achat. Comment vous expliquez cette unanimité quasiment contre l'action gouvernementale, ce sentiment que ça ne sert à rien ?

FRANCK RIESTER
Alors d'abord toutes les mesures n'ont pas encore été perçues par nos compatriotes puisqu'un certain nombre de mesures entrent en vigueur à partir du 1er septembre. Je rappelle par exemple les 30 centimes de réduction du prix du carburant, du litre de carburant.

DIMITRI PAVLENKO
J'ai une question pour vous à ce sujet.

FRANCK RIESTER
Et donc vous voyez que les gens, les Français voient la différence et aujourd'hui s'aperçoivent que c'est efficace. Mais il y a eu toute une série de revalorisations sur les retraites, sur le SMIC, sur les prestations sociales, la baisse par exemple des cotisations pour les indépendants.

DIMITRI PAVLENKO
Vous leur dites attendez ça va venir.

FRANCK RIESTER
Non, on leur dit, regardez ce que sont toutes ces baisses, regardez vos fiches de paye, regardez les aides que nous menons et que nous mettons en place pour vous accompagner. Alors évidement sur la facture d'électricité ou de gaz il y a pas d'augmentation, donc on se dit, il y a pas de baisse, donc on se dit rien n'est fait et pourtant si on n'avait pas fait le plafond sur le prix du gaz et l'électricité, on aurait dû des augmentations de plus de 50 % de la facture d'électricité et de gaz pour nos compatriotes. Le Royaume-Uni en 2022, les Britanniques ont des augmentations de plus de 80 % de leurs factures d'énergie et donc il y a eu une action massive pour soutenir le pouvoir d'achat, pour bloquer par exemple le prix de l'énergie et pour donc limiter l'impact sur nos compatriotes. Et nous allons continuer de communiquer sur tout ce qui est fait, tout ce qui a été voté dans le projet de loi pouvoir d'achat et projet de loi de finances rectificative à l'été, plus de 20 milliards d'euros pour nos compatriotes.

DIMITRI PAVLENKO
Mais quand même cette aide carburant qui est passée à 30 centimes par litre hier, c'est apprécié, ça c'est incontestable, mais seulement elle va retomber à 10 centimes le 1er novembre et pardonnez-moi mais je cherche quand même la logique économique entre d'un côté le message qui est envoyé où on nous dit sobriété renforcée, sobriété renforcée ça veut dire sans doute prenez-moi la voiture et de l'autre ce soutien, cette abolition du signal prix. On dit aux gens finalement on continue à prendre la voiture comme avant.

FRANCK RIESTER
Non, mais vous savez qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas faire autrement que de prendre en voiture et ça j'ai l'impression que parfois, je dis pas vous, Dimitri PAVLENKO, mais beaucoup de gens oublient que des gens sont contraints de prendre en voiture parce qu'ils habitent dans des zones où ils sont obligés d'aller en voiture pour travailler, pour emmener leurs enfants à l'école ou faire leurs courses. Et donc ces gens-là on veut les aider premièrement. Et puis deuxièmement il y avait une augmentation assez massive du prix du carburant et c'est donc une façon d'accompagner nos compatriotes face à cette inflation. Pour autant bien évidemment il faut réfléchir à des dispositifs pour l'avenir qui ciblent peut-être mieux celles et ceux qui en ont le plus besoin et qui continuent d'être incitatifs pour accompagner la transition énergétique et écologique dont notre pays a tant besoin et sur lesquelles nous sommes absolument mobilisés, la Première ministre en tout premier lieu.

DIMITRI PAVLENKO
Merci Franck RIESTER.

FRANCK RIESTER
Merci à vous.


Source : Service d'information du Gouvernement, le 16 septembre 2022