Texte intégral
Mme Laurence Boone : Aujourd’hui, nous préparons, avec mes homologues, le prochain Conseil des chefs d’État et de gouvernement de décembre. Puis nous allons aussi parler de l’État de droit et plus spécifiquement de la Hongrie.
Sur le prochain Conseil européen de décembre, il va s’agir de réitérer le soutien à l’Ukraine. Vous savez qu’il va y avoir 18 milliards qui seront déboursés l’an prochain. Il y a la formation des troupes ukrainiennes sur le sol européen - 2000 en France.
Puis on va parler de la conférence sur la résilience de très court terme pour l’Ukraine organisée par le Président de la République et par le président Zelensky. L’idée, c’est vraiment d’aider les Ukrainiens à passer l’hiver avec du chauffage, avec des générateurs, avec de quoi réparer les infrastructures électriques.
Ensuite, nous allons parler évidemment énergie, c’est toujours le même sujet. Là, il y a une priorité et un seul mot d’ordre : nous voulons que les prix de l’énergie baissent à court terme et à moyen terme avec une réforme du marché de l’électricité.
Ensuite, nous allons parler de ce que l’on appelle pudiquement les relations transatlantiques qui, en fait, là, portent sur l’Inflation Reduction Act. Ce que nous voulons absolument, c’est éviter une course aux subventions - ça n’a aucun sens, surtout avec des pays amis- et respecter les règles de gouvernance mondiale. Donc il s’agit de trouver un point pour avoir une solution avec les États-Unis qui évite cette course aux subventions et qui préserve les intérêts européens.
Puis le dernier sujet, comme je disais, c’est l’État de droit et la Hongrie. Nous aurons une audition de la Hongrie sur ce sujet-là. Comme il est coutume, nous allons faire une déclaration commune avec l’Allemagne sur l’évolution de la situation en Hongrie. En substance, ce que nous voulons dire, c’est que dans les processus législatifs, il y a du progrès sur la lutte contre la corruption et la justice. Mais d’une part, il faut voir comment cela est mis en œuvre et le monitorer. Et d’autre part, il reste encore des sujets comme les droits fondamentaux notamment le droit de grève, la discrimination contre les minorités et puis la liberté académique aussi qui est un sujet majeur comme vous le savez".
Source https://ue.delegfrance.org, le 23 novembre 2022