Déclaration de Mme Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des affaires étrangères, sur le ministère de l'Europe et des affaires étrangères, à Paris le 9 janvier 2023.

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Circonstance : Vœux aux agents du ministère

Texte intégral

Monsieur le ministre,
Madame la secrétaire d'État,
Madame la secrétaire générale,
Madame l'inspectrice générale, que j'ai vu et salue,
Madame la secrétaire générale adjointe,
Messieurs les directeurs généraux,
Mesdames et Messieurs les directrices et directeurs,
Et pour tout dire, chers collègues, chers amis,

Madame la secrétaire générale, permettez-moi d'abord de vous remercier de vos paroles, certes trop aimables à notre endroit, mais très justes et très vraies, très méritées, en ce qui concerne les équipes de ce grand et beau ministère.

En ce début d'année, c'est pour moi une joie, je le mesure doublement, un privilège, que de vous accueillir aussi nombreux, de vous accueillir au CCM, pour notre traditionnelle cérémonie des vœux. Une cérémonie traditionnelle, qui pour autant ne s'était pas tenue pour cause de pandémie, alors que c'est un des moments importants qui nous permet de nous retrouver et qui est donc, à ce titre, particulièrement précieux.

Alors avec Olivier Becht et Laurence Boone - car vous savez que Madame Zacharopoulou est en déplacement -, permettez-moi de vous adresser d'emblée les vœux de bonheur, de santé et d'épanouissement personnel et professionnel que nous formons à votre intention pour l'année nouvelle. Et j'ajoute le vœu que tous ensemble, nous continuions à former une équipe Quai d'Orsay soudée, au service des valeurs et des intérêts de notre pays et de nos concitoyens. Et je veux, comme l'a fait la secrétaire générale, vous remercier de votre engagement, vous dire mes remerciements sincères pour le travail qui a été accompli l'année passée. Et en vous adressant ces remerciements, en vous rendant cet hommage, je sais que je m'exprime au nom de toute l'équipe ministérielle du Quai d'Orsay. On le fait vraiment de bon cœur et tous ensemble, et je le fais au nom de l'équipe de notre pôle, mais aussi au nom de tout le gouvernement.

À la lumière des quelques crises qui ont marqué l'année 2022 et de toutes celles qui nous attendent, qui ne se sont pas spontanément arrêtées le 31 décembre à minuit, je ne sais s'il serait raisonnable de prévoir dans mes vœux un monde paisible et ordonné en 2023. Mais nous savons pouvoir compter sur vous tous pour que notre détermination sans faille à contribuer à un monde plus paisible ne faillisse pas. Donc soyez-en, par avance, remerciés. Je sais que vous aurez à cœur de le faire, comme chacune et chacun d'entre nous.

Alors soyons ambitieux et résolument optimistes, en tout cas pour mettre tous nos agents au cœur de nos attentions. Car la matière première, comme l'on dit, d'une bonne diplomatie, ce sont les diplomates. C'est d'abord le facteur humain qui compte pour ce métier : nos diplomates, leur capacité d'analyse, de conception et d'action, dans les crises comme pour décliner une vision de long terme au service de nos intérêts et des principes qui sont les nôtres.

Les crises, nous n'en manquons pas. Ne parlons pas que d'elles, mais de fait, elles s'imposent à nous. La guerre d'agression déclenchée par la Russie il y a près d'un an, vous en avez parlé, madame la secrétaire générale, est toujours là. La guerre est revenue sur le continent européen et elle fait rage en Ukraine, avec des conséquences majeures d'ailleurs pour le reste du monde. Sécurité énergétique, sécurité alimentaire sont en jeu. Les tensions s'accroissent sur des pans entiers du continent africain, et si Chrysoula Zacharopoulou n'est pas avec nous, c'est bien qu'elle s'occupe d'une de ces crises en ce moment même. D'autres tensions couvent, ou même parfois menacent, en Asie et au Proche-Orient. L'urgence climatique ne nous attend pas, et elle crée partout des désordres croissants, quand ce ne sont pas des catastrophes à grande échelle, comme on l'a vu récemment au Bangladesh ou au Pakistan. Ce matin, le Président de la République participait à la conférence que nous avons co-organisée avec les Nations unies pour répondre, collectivement, au désastre qui a frappé le Pakistan. Mais tout ça, on le voit aussi de plus en plus souvent en Europe : le changement climatique, d'évidence, est à l'œuvre et n'apporte pas que du bon. L'autoritarisme, par ailleurs, reste souvent une tentation à laquelle certains cèdent. Les libertés sont trop souvent réduites - et je ne veux pas citer de pays pour ne pas fâcher avec trop de partenaires. Le résultat des élections est trop souvent contesté, comme on l'a vu, hier encore, au Brésil.

Inutile de vous en dire davantage sur les désordres du monde, vous les connaissez parfaitement. C'est votre quotidien, tout comme c'est le nôtre.

Alors aujourd'hui, en m'adressant à vous, en présentant nos vœux aux agents du Quai d'Orsay, je souhaite profiter de cette occasion trop rare de parler un peu de nous, de parler de vous. Parce que sans vous, point de diplomatie française. Sans vous, point de grandes ambitions pour la France dans le monde. Sans vous, point de service public à l'international pour nos compatriotes à l'étranger, qui s'y sont installés ou de passage. Vous êtes donc aux avant-postes, et je vous remercie de cela. Lors de la dernière Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, le Président de la République d'ailleurs a salué, vous vous en souvenez, la qualité et la constance de l'action de notre réseau ces dernières années, particulièrement exigeantes, éprouvantes, pour le réseau diplomatique, avec la pandémie, mais avec aussi toutes ces crises multiples. Il vous en a remercié et il vous a dit aussi son entière confiance.

Nous évoluons dans un environnement qu'on qualifie souvent de plus en plus instable et de plus en plus dangereux. Je ne sais pas si c'est vrai, tant il est vrai que si on remonte, non pas à notre jeunesse, mais à nos quelques années d'expérience derrière nous. Je n'ai pas beaucoup le souvenir d'avoir évolué dans un environnement totalement calme à tout point de vue et où il n'y ait pas crises, instabilité et menaces. Que cela nous appelle à la modestie s'il le fallait, à l'humilité à tout moment, mais surtout à l'action. Nous sommes dans un moment qui est particulièrement complexe parce que des crises se combinent. Et donc tout ça nous oblige à réagir toujours plus vite, et pourtant à bon escient. Il nous faut combiner la réflexion et l'action. C'est l'un des beaux côtés de ce métier.

Et à cette occasion, puisque j'évoque ces difficultés, j'aimerais que l'on ait une pensée pour tous nos collègues qui ont été rapatriés ces derniers mois. Parfois rapatriés précipitamment, parce qu'ils servaient en Ukraine, au Burkina Faso, au Mali ou en Haïti, pour m'en tenir à quelques situations connues. Des situations toujours difficiles, toujours dangereuses, y compris avec cette difficulté d'identifier le bon moment où il faut faire revenir les gens. Et puis délicate, je le sais bien, quand on rentre. Donc je voulais dire à nos collègues qui ont dû rentrer qu'ils ne doivent pas douter de l'engagement du ministère à les accompagner au mieux. Et puis en espérant que ces situations s'arrangent, qu'on puisse les déployer ailleurs.

Monde plus dangereux, mais monde à l'évidence aussi plus complexe, avec des enjeux globaux : l'environnement, la santé - on a commencé ces vœux en parlant de la pandémie, qui nous avait empêché de les tenir -, sécurité alimentaire... Tous ces enjeux qui prennent chaque jour davantage d'importance, et tous et tant d'autres qui nous obligent à nous adapter chaque jour plus rapidement et plus profondément. On l'a fait, encore récemment, avec la création d'une nouvelle sous-direction consacrée aux enjeux cyber ou aux manipulations de l'information - j'y reviendrai. Mais c'est ce que nous faisons, jour après jour aussi, dans notre quotidien de diplomate et également en tant que tutelle des opérateurs. Nous nous efforçons de renforcer encore, de rationaliser notre tutelle sur les opérateurs afin de pleinement jouer ce rôle de chef de file de l'action extérieure de l'État que vous rappeliez, Anne-Marie, en soulignant que ce rôle nous avait été clairement et publiquement, et en des termes simples qu'il nous faut entendre et que d'autres doivent entendre aussi, assigné par le Président de la République. Je crois me souvenir que la Première ministre avait dit la même chose. Donc, à l'action !

Depuis plusieurs années, nous nous attachons à nous moderniser. Là aussi, ce n'est pas nouveau, mais je pense, je souhaite, que nous accélérions. C'est indispensable. Nous sommes donc passés ces derniers mois à la vitesse supérieure.

Vous le disiez, madame la secrétaire générale, nous avons pu obtenir une hausse de notre budget, une hausse de 9 % par rapport à 2022, qui bénéficie prioritairement, et c'est nécessaire compte tenu de tous les enjeux, à l'aide au développement, mais pas seulement. Et puis, surtout et pour la première fois, je le répète, depuis 1993, une hausse de nos emplois. Avec la loi de finances 2023, le ministère a ainsi obtenu 100 postes de plus, et même 106 si l'on compte les six emplois transférés par la délégation interministérielle à l'encadrement supérieur de l'État. Alors 106 postes, on peut dire que ça n'est pas assez. Il m'arrive de le penser ; je dirais au contraire que c'est beaucoup pour un ministère comme le nôtre, si l'on regarde notre taille, et surtout que c'est particulièrement bienvenu pour ce ministère qui, depuis plus d'une génération, devait composer avec la diminution, année après année, de ses ressources humaines et gérer l'attrition de ses moyens, pour ne pas dire gérer la pénurie. C'est une bonne nouvelle et je crois qu'elle est d'autant meilleure qu'à ces 100 emplois créés en loi de finances - 106 si on reparle de la DIESE -, s'ajouteront, parce que nous savons faire preuve de flexibilité aussi, une centaine d'autres emplois obtenus par redéploiement interne, grâce à l'esprit de réforme et d'adaptation qui a toujours été le nôtre, qui nous caractérise - passez le message, pour que tout le monde s'en aperçoive.

Et donc, je reviens sérieusement à mon propos : ce sont donc, en 2023, plus de 200 postes de travail qui pourront être mis en place, tant à l'administration centrale qu'à l'étranger. L'administration centrale, parce qu'il faut, aussi, renforcer nos positions à Paris et à Nantes et pas seulement dans le réseau, même si j'ai souhaité que le réseau, comme je vous l'avais dit, bénéficie de l'effort prioritaire. Et donc sur les 206 postes de travail qui vont pouvoir être mis en place cette année, 118 le seront à l'étranger, et 88 en France. Fait nouveau - j'insiste lourdement - depuis quelques décennies, des renforts arriveront donc prochainement pour épauler ceux d'entre vous qui en ont le plus besoin, selon les choix qui ont été faits par la secrétaire générale et le directeur général de l'administration et de la modernisation, choix que j'ai validés. Je précise tout de suite que je me suis contentée de les valider pour que, s'il y avait quelque récrimination que ce soit et pas seulement des cris d'enthousiasme et des remerciements, vous sachiez que j'en ai assumé la responsabilité.

Toutes les fonctions et tous les métiers vont bénéficier de ces créations d'emploi. Je vous l'avais dit, on a essayé de le faire ensuite dans la répartition des choses. Néanmoins, j'ai souhaité, même si tout est important et que toutes les fonctions, tous les métiers, seront servis, j'ai quand même souhaité qu'on dégage des priorités claires. L'analyse politique, en centrale comme dans certaines zones de plus en plus stratégiques - Europe centrale et orientale, on vit une guerre en Europe ; Indopacifique avec tous les enjeux qui s'y attachent. Communication, deuxième priorité : communication au sens stratégique, pour tenter de contrer ces narratifs de plus en plus hostiles, organisés, et il faut le regretter, efficaces, qui visent notre pays. La cybersécurité - j'en parlais. La sécurisation de nos emprises afin de tenir compte de ce contexte bien instable et potentiellement même dangereux. Et puis s'y ajoute le consulaire, qui est sous forte tension, avec la reprise des déplacements internationaux, l'augmentation du nombre des demandes, et parfois vous savez que nous nous trouvons en difficulté pour faire face à ces demandes, parfois même - il m'arrive de l'entendre quand je me déplace à l'étranger -, critiqués pour nos délais. En complément des emplois dont bénéficiera le consulaire, j'ai également souhaité, je vous l'avais dit, que nous modernisions notre action en créant un centre de soutien, centre de soutien qui sera basé à Nantes, structure souple par définition, et qui permettra de déployer rapidement des renforts de façon temporaire pour faire face à des situations particulièrement urgentes et criantes.

J'ai demandé à notre nouveau directeur général de l'administration et de la modernisation, Julien Steimer, qui est ici présent et dont je salue la mobilisation forte et visible depuis sa prise de fonction au service de tous nos agents et de cette transformation du ministère, je lui ai demandé donc d'accélérer le plus possible ces recrutements. Certains devraient pouvoir intervenir dès le mois de février. Je crois que c'est bien qu'on puisse aller vite, et donc que vous puissiez sentir tout de suite qu'il y a du changement. Ces recrutements seront pour partie contractuels, parce que ça permet d'aller plus vite, mais ils seront également des recrutements par concours lorsque ce sera possible, et là avec une prise de fonction à l'été - on vise là aussi à ne pas perdre de temps, et pour que les gens soient en poste à l'été, il faut le faire assez vite.

Ces futurs collègues viendront nous rejoindre avec leur énergie propre, leurs compétences et, je n'en doute pas, leur fierté de rejoindre une grande maison au service de l'action extérieure de notre pays. Mais je veux qu'ils se sentent bien ici, tout comme je souhaite que vous vous sentiez bien avec eux. Et je sais que ça passe par du concret, pour ne pas dire du quotidien : des locaux bien entretenus, une restauration à la hauteur de la réputation gastronomique de la France - je mets la barre très très haut ! Non parce que le Président la met très haut pour les Jeux olympiques, pour la gastronomie -, des modalités de déplacement dignes, des ordinateurs qui fonctionnent... Tout ça je ne devrais même pas en parler parce que tout va bien, mais voilà, des petites choses qui peuvent être des irritants au quotidien, qui en tout cas sont importantes pour vous permettre, pour nous permettre, d'effectuer notre travail comme nous le souhaiterions. Et donc j'ai demandé à la DGAM de me faire, là aussi, des propositions rapidement sur tous ces sujets très terre à terre, très concrets, mais importants - ça je crois que c'est vraiment utile pour améliorer la qualité de vie au travail.

Un petit mot aussi, avant de conclure sur les États généraux, pour vous parler des élections professionnelles. Elles se sont tenues au début du mois de décembre dernier. Elles se sont bien passées. Donc merci à toutes les équipes qui ont pu les organiser, merci à tous ceux qui participé - c'était des élections électroniques cette fois-ci, vous vous en souvenez. Et la participation a été bonne, elle a même été supérieure aux attentes, ce qui est positif je pense pour la vitalité du dialogue social. Elle a été aussi supérieure, il faut le dire - et même le répéter, n'hésitez pas - à la participation constatée dans d'autres grands ministères. Et j'ai reçu donc ce matin, pour les féliciter de leur élection et pour un premier contact, vos nouveaux élus au comité social d'administration ministérielle, le CSAM, qui remplace désormais le CTM. Je crois qu'on partage le même attachement à notre ministère, à toutes celles et tous ceux qui le servent avec passion, avec dévouement, et le même attachement au dialogue social. Donc je ne voulais pas trop avancer dans l'année avant de les recevoir.

Quelques mots enfin pour conclure, pour évoquer comme vous l'avez fait, madame la secrétaire générale, les États généraux de la diplomatie. Ils ont commencé il y a près de trois mois maintenant. Ils ont été menés tambour battant par une équipe motivée, imaginative, et ils sont entrés dans leur phase active il y a deux mois. Alors que je sais que le calendrier est serré, mais c'est le calendrier qu'ont souhaité nos plus hautes autorités ; et puis nous le tenons, les choses se déroulent bien. Donc je voudrais d'abord et bien sûr saluer le travail et l'investissement de toute l'équipe qui compose l'équipe permanente des États généraux, animée excellemment par l'excellent rapporteur général qu'est Jérôme Bonnafont et par tous ceux qui sont auprès de lui. Et puis remercier tous ceux qui participent et vont participer, parce qu'il est important de prendre le pouls du plus grand nombre d'agents possible, d'avoir des remontées, des idées, des propositions. Et donc tout ceci a irrigué les séances de travail, les auditions, les consultations diverses, les comités, que l'équipe chargée des États généraux a pu d'ores et déjà tenir. Il reste une semaine à ceux qui ne l'auraient pas fait et qui souhaiteraient le faire pour répondre au questionnaire très complet, il est bien fait - qui a été mis à leur disposition. Vous avez déjà été nombreux à répondre, mais voilà il y a encore une semaine où il est possible de s'exprimer. Donc n'hésitez pas. Passez le message aussi, parce que dans certaines directions, on a vu des mobilisations inégales. Et tout ceci vise à permettre à l'équipe des États généraux de bénéficier d'une photographie, aussi fidèle que possible, de notre situation mais aussi de vos propositions.

Avec ce constat - je devrais dire "fort de ce constat" -, sur la base de ces contributions et de l'ensemble des consultations, le rapporteur général et son équipe feront des recommandations d'action, pour mobiliser davantage encore nos ressources, modifier s'il le faut nos méthodes de travail, professionnaliser ce qui doit l'être. En un mot, moderniser notre diplomatie. Et donc, la phase de consultation se terminant à la fin de la semaine - je le répète lourdement, c'est-à-dire qu'il y a encore une semaine pour s'exprimer -, une séance de pré-restitution sera organisée le 16 janvier pour dégager les premières tendances qui se dégagent donc de cette consultation. Elle sera présidée par le rapporteur général, et les agents, une nouvelle et peut-être dernière fois, pourront y intervenir avant que l'équipe permanente des États généraux se lancent dans le travail de rédaction de son rapport. Un rapport qui comprendra deux parties : "état des lieux", tout ça très classiquement, d'abord ; et puis "propositions de réforme" ensuite. Celles-ci me seront présentées - vous l'avez dit madame la secrétaire générale, merci de cela - et surtout elles seront soumises à nos plus hautes autorités car le Président de la République, qui a annoncé lui-même, je vous le rappelle, les États généraux dans son discours aux ambassadrices et aux ambassadeurs du 1er septembre, accorde une importance particulière à cette initiative et à la modernisation de notre diplomatie. Donc, je vous le redis aujourd'hui comme je l'ai dit simplement en lançant ces États généraux, saisissons vraiment cette opportunité, collectivement, pour bâtir une diplomatie encore plus efficace et plus que jamais au service de la France et des Français.

Je vous renouvelle mes vœux, nos vœux, pour une excellente année 2023, pleine de défis, de quelques difficultés mais aussi, pour nous tous et pour nous-même, de quelques bonheurs. Voilà tout ce que nous vous souhaitons.

Merci à toutes et à tous. Je vous remercie.


Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 janvier 2023