Texte intégral
Monsieur le député Weissberg,
Vous l'avez dit, le soutien de la France à l'Ukraine est sans faille. Et il le sera aussi longtemps que nécessaire. La venue du Président Zelensky à Hiroshima pour présenter les vues de son pays, non seulement aux dirigeants du G7, mais également de dirigeants d'autres pays, comme l'Inde, l'Indonésie ou le Brésil par exemple, en est l'illustration. Je souligne que ce geste est une source de fierté pour la France, autant qu'un geste diplomatique utile.
Vous l'avez dit, l'unité du G7 est précieuse. Mais je voudrais ajouter que les principes que nous défendons, la souveraineté des Etats, leur indépendance, leur intégrité territoriale, sont des principes universels. Ce sont ceux de la Charte des Nations unies. C'est pourquoi plus de 140 États, bien au-delà du G7, ont soutenu à l'ONU, chaque fois qu'il y a eu un vote, les résolutions demandant à la Russie de cesser son agression.
C'est dans ce cadre que la politique de sanctions trouve sa source : il faut amener la Russie à constater son échec, et en parallèle il faut lutter contre les contournements.
Après dix paquets, et bientôt onze, adoptés par l'Union européenne, l'effet de ces sanctions est réel : désorganisation de l'activité industrielle, notamment dans des secteurs clés pour la défense, baisse des recettes budgétaires, forte baisse des revenus d'hydrocarbures. Tout ceci entrave l'effort de guerre russe, et c'est bien l'objectif.
Cet effort, Monsieur le Député, nous le maintiendrons, je le répète, aussi longtemps qu'il le faudra car il est indispensable à la paix juste et durable, que nous défendons, et que tous ici, dans cet hémicycle, devraient en effet défendre. Je vous remercie.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 mai 2023