Texte intégral
ANTHONY FAVALLI
Place à Yoann USAI et à son invité politique.
YOANN USAI
Bonjour François BRAUN.
FRANÇOIS BRAUN
Bonjour.
YOANN USAI
Merci d’être sur CNews ce matin. Vous êtes Ministre de la Santé et de la Prévention. Beaucoup de sujets évidemment à aborder avec vous. D’abord première question, elle intéresse évidemment beaucoup les Français : pouvez-vous leur assurer ce matin que tous ceux qui auront besoin d’être soignés cet été pourront l’être ?
FRANÇOIS BRAUN
Tout est mis en oeuvre justement pour assurer aux Français de pouvoir être soignés. De pouvoir être soignés s’ils ont simplement besoin d’une consultation auprès d’un médecin généraliste et également dans les situations d’urgence pour qu’on puisse répondre à leurs problématiques.
YOANN USAI
Vous dites que tout est mis en oeuvre, mais est-ce que ça signifie que vous en avez la certitude ? Ce sera le cas ou pas ?
FRANÇOIS BRAUN
Ecoutez, c'est le cas en ce qui concerne l'accès à un médecin. Si vous avez un problème de santé qui n'est pas considéré comme urgent, vous appelez votre médecin traitant. Si vous êtes en vacances, bien sûr, il n'est pas sur place. Sinon, nous mettons à disposition aujourd'hui dans une heure-une heure et demie une cartographie disponible sur le site de sante.fr qui vous permettra, depuis votre lieu de vacances, de visualiser les médecins qui sont disponibles pour prendre en charge ce que l'on appelle les soins non programmés, qui est en fait prendre en charge des patients qui ne sont pas des patients de leur patientèle. Ça, c'est si vous avez besoin d'un médecin. Ensuite, si vous avez quelque chose que vous considérez comme urgent, bien sûr toujours votre médecin traitant si vous êtes chez vous mais vous appelez le 15. Vous faites le numéro du SAMU qui vous dira la meilleure solution pour votre problème de santé.
YOANN USAI
J’ai bien compris qui vous dit sur les médecins de ville, mais j'insiste parce que vous semblez avoir un doute sur les urgences. J'ai l'impression que ce matin, vous avez un doute, vous ne savez pas si tous les services d'urgences vont tenir et seront en capacité d'accueillir tous ceux qui s'y présenteront.
FRANÇOIS BRAUN
Je n'ai pas de doute sur les services d'urgence. Les services d'urgence, ils doivent être destinés aux patients qui en ont besoin, et non pas à toutes ces petites pathologies qui peuvent être prises en charge ailleurs. C'est pour cela qu’effectivement, certains services d'urgence ont ce que l'on appelle leur entrée qui est régulée. C'est-à-dire que par l'appel au 15, vous avez un médecin au téléphone qui vous dira « oui, il faut vraiment aller vers les urgences » ou « oui, je vous envoie une ambulance, une équipe de réanimation », ou « non, votre cas relève de la médecine générale et voilà l'endroit où vous pouvez vous rendre. » Je crois que ce qui est important, c'est de ne pas mettre une pression excessive sur nos services d'urgence, parce qu'on sait que cette pression excessive elle va être délétère pour les gens qui sont pris en charge, mais bien répartir les patients au meilleur endroit, au meilleur moment.
YOANN USAI
Alors ce que vous nous décrivez là, ça s'appelle la régulation. Vous dites « il n'y aura pas de fermeture de services d'urgence cet été, nous allons faire de la régulation », c'est-à-dire ne pourront se rendre aux urgences que des personnes qui effectivement auront un danger vital. Mais c'est déjà une forme de fermeture.
FRANÇOIS BRAUN
Alors ce n'est pas un danger vital, c'est une pathologie grave, potentielle ou réelle. Ce n’est pas uniquement le danger vital. Pour le danger vital, nous avons les équipes de réanimation du SAMU qui interviennent et ça, elles continuent à intervenir sur tout le territoire national, il n’y a pas de sujet là-dessus. Non, ce que je dis, c'est qu’il ne faut pas saturer nos services d'urgence lorsque la pathologie que vous présentez ne nécessite pas d'aller aux urgences. Vous savez les urgences, c'est une grosse machine. Ça fait des examens, ce sont des médecins qui sont spécialisés dans des prises en charge complexes de pathologies graves. Si vous avez un petit bobo, déjà il y a les conseils simples de l'été, il y a toute la prévention : ne pas s'exposer au soleil, se protéger etc. Et puis si vous avez une petite brûlure sur le dos, ce n’est peut-être pas la peine d'aller aux urgences, une brûlure du soleil : vous allez à la pharmacie voir le pharmacien qui saura très bien vous conseiller.
YOANN USAI
Donc ce que vous dites : « appelez le 15 avant d'aller aux urgences. » Votre ministère lance d'ailleurs une campagne de communication à ce sujet. Est-ce que vous êtes certain cette fois qu'il y aura assez de régulateurs au SAMU pour gérer le nombre d'appels qu'ils vont recevoir pendant l'été ?
FRANÇOIS BRAUN
Nous avons augmenté le nombre d'assistants de régulation médicale qui sont les premières personnes que l'on a au téléphone quand on fait le 15, justement pour que ce premier décroché soit très rapide, et ensuite ce professionnel de santé, ce nouveau professionnel orientera l’appel vers un médecin urgentiste si la gravité est identifiée ou potentielle, ou vers un médecin généraliste. Vers le médecin urgentiste, vous l’aurez très vite ; le médecin généraliste, ça peut attendre plusieurs minutes mais il y a déjà eu une évaluation de votre état de santé.
YOANN USAI
Alors la semaine dernière dans Le Figaro, le président de SAMU Urgence de France disait n'avoir jamais connu une telle situation. Vous semblez, vous, plutôt rassuré ce matin ; lui disait pourtant « depuis l'an dernier, la situation s'est clairement dégradée ». Donc manifestement les acteurs de terrain, François BRAUN, ne vivent pas la même situation que vous.
FRANÇOIS BRAUN
Alors je me rends sur le terrain très régulièrement, encore cet après-midi, après demain je vais voir les endroits où il y a des problèmes, je vais voir les endroits où ça fonctionne parce qu'on a trouvé des solutions. Les professionnels sont entièrement mobilisés. La dégradation de notre système de santé, on l’hérite de dizaines d'années de pilotage complètement aveugle.
YOANN USAI
Mais est-ce que cette situation s'est encore dégradée depuis l'année dernière ? C'est ce que dit très clairement le président de SAMU Urgence de France, il dit « ça s’est dégradé. »
FRANÇOIS BRAUN
Très clairement, les remontées que j'ai de la part des agences régionales de santé, de la part des professionnels que je vois sur le terrain, disent que la situation est plutôt stabilisée par rapport à ce qui s'est passé l'année dernière. Nous avons pris des mesures l'année dernière qui, pour la première fois, on fait diminuer le nombre de passages aux urgences de 5 %. Ce n'était jamais arrivé depuis vingt ans. Toutes ces mesures que j'ai prises l'année dernière, je les remets sur la table, nous les appliquons de nouveau et l'objectif est, bien sûr, d'éviter cette saturation de services d’urgence.
YOANN USAI
Les Français aussi partagent ce constat quelque part. Les Français se disent « c'est vrai, on paye beaucoup d'impôts, on attend un service public de qualité, et quand on est malade, quand on veut aller aux urgences, on attend parfois des heures et des heures avant d'être reçu, ça ne fonctionne pas. » Est-ce que vous, Ministre de la Santé, vous pouvez leur dire « écoutez, on a un problème à l'hôpital en ce moment, c'est vrai que ça ne fonctionne pas, ça fonctionne mal en tout cas, mais dans x années ça ira mieux » ? Est-ce que vous avez une vision à long terme ?
FRANÇOIS BRAUN
Je ne peux pas laisser dire que ça fonctionne mal ou qu'on attend des heures. Vous savez, les services d’urgence…
YOANN USAI
Vous avez l’impression que les services hospitaliers fonctionnent bien en ce moment ?
FRANÇOIS BRAUN
Les services d'urgence, je connais bien, on ne peut pas m'enlever ça. Quand vous avez une urgence, vous n'attendez pas, vous êtes pris en charge immédiatement dans un service d’urgence. Si vous avez une entorse de cheville, vous allez peut-être attendre plusieurs heures. D'accord c'est trop, d'accord on peut considérer que ce n'est pas normal, mais je le redis : les services d'urgence ne sont pas faits pour cela. Pour cela, pour une entorse de cheville, vous pouvez aller voir un médecin généraliste, vous pouvez aller voir un kiné. Les services d'urgence quand vous avez un infarctus, quand vous avez - on va parler aujourd'hui de sécurité routière – quand vous avez un grave accident de la route, ce qu'on appelle un traumatisme grave, vous êtes pris en charge immédiatement. Nous avons un système de santé qui est en difficulté, comme dans tous les pays européens, comme dans tous les pays développés, qui fonctionne. Et puis j'aimerais quand même insister sur le fait que où que vous soyez, quel que soit l'heure du jour et de la nuit, en faisant le 15 vous avez un médecin au téléphone en quelques minutes. Et ça, il faut de rappeler.
YOANN USAI
On va parler des médecins de ville à présent. Est-ce que vous savez à ce jour combien de Français sont sans médecin traitant ?
FRANÇOIS BRAUN
6 millions à peu près de Français sont sans médecin traitant. Parmi ces 6 millions…
YOANN USAI
Ce qui est énorme.
FRANÇOIS BRAUN
Ce qui est énorme. Parmi ces 6 millions, il y en a à peu près la moitié qui n'en veulent pas. Vous êtes jeune, vous n’avez pas de problème de santé, vous ne voyez pas l'intérêt d'avoir un médecin traitant. Mais moi ce qui me préoccupe parmi ces Français qui n'ont pas de médecin traitant, ce sont ceux qui ont des pathologies déjà, ce qu'on appelle des patients en affection de longue durée.
YOANN USAI
Les ALD.
FRANÇOIS BRAUN
Les ALD. C'est donc le plan demandé par le président de la République que j'ai lancé il y a deux mois pour rapprocher ces patients d'un médecin traitant. Alors qu'est-ce que nous avons fait avec la caisse d'Assurance maladie, la Sécurité sociale que j'ai mise sur l'ouvrage, tous ces patients ont déjà été contactés. Tous, les 700 000 - ils sont 700 000 - ont été contactés et nous commençons à leur trouver un médecin traitant. Près de 55 000 en ont déjà récupéré un. Nous continuons, nous accélérons ce rythme pour qu’à la fin de l'année, l'immense majorité d'entre eux puisse avoir un médecin traitant.
YOANN USAI
Et pour ceux qui ne souffrent pas d'affection de longue durée, ces Français qui n'ont pas de médecin traitant, il faut lutter contre les déserts médicaux. Comment lutter contre les déserts médicaux, François BRAUN ? Est-ce qu'il faut, par exemple, obliger les jeunes diplômés à aller s'installer pendant quelques années dans ces déserts médicaux ?
FRANÇOIS BRAUN
Alors la contrainte à l'installation, puisque c'est ça, pour bien que les téléspectateurs comprennent : un médecin aujourd'hui, quand il décide de travailler dans le service public hospitalier, il n'a pas le choix, il va où il y a de la place dans un hôpital ; mais quand il décide d'exercer en libéral, il s'installe où il veut s'installer. Contraindre les médecins à s'installer quelque part est contre-productif. J'ai eu l'occasion d'en discuter largement à l'Assemblée. C'est contre-productif parce que ça va diminuer in fine notre nombre de médecins. Par contre, mettre des mesures pour que déjà les jeunes médecins découvrent ces territoires sous dotés, aient envie de s'y installer - c'est ce que je fais avec cette quatrième année de formation de médecine générale, c'est ce que je fais avec des aides qui sont extrêmement ciblées, qui sont centralisées pour faciliter l'installation, c'est également ce qui est mis en place avec une politique de consultation avancée…
YOANN USAI
Et vous avez le sentiment que ça fonctionne ?
FRANÇOIS BRAUN
C’est en train de se mettre en place. Et, oui, ça fonctionne déjà. On voit dans la Creuse cette association, Médecins Solidaires, qui va remédicaliser un secteur où il n'y avait plus de médecins qui assurent des consultations tous les jours. Donc oui, toutes ces mesures qui ont été mises en évidence par le Conseil national de la refondation en santé qu'a voulu le président de la République, toutes ces mesures se mettent en place et ces mesures fonctionnent.
YOANN USAI
Vous allez recevoir aujourd'hui un rapport sur la médiation en santé qui est une priorité du président de la République. Est-ce que vous pouvez nous dire ce matin ce que contient ce rapport ?
FRANÇOIS BRAUN
Alors la médiation en santé, c'est quelque chose qui est essentiel : c'est pour ne laisser personne sur le bord du chemin de la santé. En fait, il y a de nos concitoyens qui sont durablement éloignés du système de santé, il faut aller les rechercher. J'ai vu ça dans les quartiers Nord de Marseille, j'ai vu ça en région parisienne et ces médiateurs en santé, qui peuvent être des professionnels - et c'est ce que dit ce rapport, il faut professionnaliser ce métier - mais qui peuvent être aussi des volontaires qui s'engagent pour aider les autres, un peu à l'image des sapeurs-pompiers qui sont professionnels ou qui peuvent être volontaires avec un métier en plus, eh bien c'est aller chercher les gens dans les immeubles, dans les quartiers, les réhabituer à ce qu'est la santé, et je pense en particulier au dépistage par exemple du cancer du sein chez la femme. Allez réexpliquer qu'il faut le faire, les accompagner vers le soin. C'est ça la médiation en santé.
YOANN USAI
Un pic de violence a été atteint en 2022 contre les soignants, des violences en augmentation de 23 % par rapport à la moyenne des années précédentes. Ce sont les chiffres du Conseil national de l'ordre des médecins ; les pharmaciens aussi se plaignent de violences et d'incivilités récurrentes. Quelle doit être la réponse selon vous ? Plus de sécurité avec des policiers ou des vigiles ou une réponse pénale plus forte ?
FRANÇOIS BRAUN
0 tolérance. La réponse, elle est 0 tolérance et je veux m'adresser aux soignants qui, malheureusement, prennent trop l'habitude de ces incivilités comme on dit.
YOANN USAI
Vous leur dites quoi ? Vous leur dites « portez plainte systématiquement » ?
FRANÇOIS BRAUN
Oui, portez plainte systématiquement. Les hôpitaux en particulier maintenant peuvent accompagner, bien sûr, aider mais aussi porter plainte…
YOANN USAI
Est-ce qu’il faut une réponse pénale plus forte selon vous ?
FRANÇOIS BRAUN
Il faut déjà porter plainte. Porter plainte pour que la justice puisse s'exprimer, ne pas tolérer la moindre violence. Quand vous injuriez une infirmière, ce n'est pas une incivilité : c'est de la violence et c'est inacceptable.
YOANN USAI
Et c'est suffisamment réprimé par la loi selon vous.
FRANÇOIS BRAUN
La loi est suffisamment répressive dès lors qu'elle est saisie.
YOANN USAI
François BRAUN, vous serez cet après-midi à Matignon au comité interministériel de la Sécurité routière. Elisabeth BORNE va annoncer la création d'un homicide routier. À part le changement sémantique, qu'est-ce que cela va changer pour les personnes qui tuent quelqu'un sur la route ?
FRANÇOIS BRAUN
Le changement sémantique, comme vous dites, n'est pas du tout anodin.
YOANN USAI
Il est important pour les victimes.
FRANÇOIS BRAUN
Il est important. Il faut correctement nommer les choses, et je crois qu'effectivement, quand on prend la voiture, qu’on a bu ou qu'on a pris de l'alcool, on est inconscient quelque part. On est inconscient de faire courir ce risque à soi-même et aux autres, et quelque part c'est effectivement un homicide dès lors qu'on va tuer quelqu'un sur la route. Il faut le reconnaître comme tel. Les peines encourues sont déjà importantes, il faut là aussi qu'elles soient appliquées bien entendu.
YOANN USAI
Mais les associations disent « ça ne va pas faire changer les comportements donc ça n'aura pas d'incidence sur la violence routière. » C'est ce que disent les associations.
FRANÇOIS BRAUN
Ecoutez, je pense qu’il est, je le redis, important de bien nommer les choses. Nommer les choses, c'est déjà leur donner une réalité différente et déjà - en tout cas, j'en suis certain - que les responsables se rendent plus compte de ce qu'ils sont en train de faire. Ce n’est pas un accident banal, c'est on donne la mort à quelqu'un et on se met dans une situation où on va la donner parce qu'on prend des risques.
YOANN USAI
Le problème de la drogue au volant est en train de devenir un véritable fléau. Est-ce qu'on sait dans quelle mesure la consommation a augmenté depuis la crise sanitaire qui semble avoir amplifié ce problème ?
FRANÇOIS BRAUN
Alors la question est plus complexe, puisque chez les jeunes en particulier, la consommation d'alcool et de stupéfiants a diminué, paradoxalement, avec d'autres conduites addictives sur lesquelles il faut là aussi lutter. Mais en tout cas pour les jeunes jusqu'à 25 ans, ces consommations addictives ont diminué.
YOANN USAI
François BRAUN, est-ce que vous êtes d'accord pour dire que la liberté de la presse est à la base de toute démocratie ?
FRANÇOIS BRAUN
Bien sûr.
YOANN USAI
Quand la ministre de la Culture attaque CNews, quand le ministre de l'Education nationale attaque de manière honteuse et diffamatoire CNews, quand Christophe DELOIRE, secrétaire général de Reporters sans frontières qui mène une bataille contre CNews et son actionnaire, va être nommé au comité des états généraux de la presse, est-ce que ça ne pose pas selon vous un problème vis-à-vis de la liberté de la presse et, si j'entends votre réponse précédente, un problème démocratique donc ?
FRANÇOIS BRAUN
Ecoutez, vous savez, moi je suis ministre de la Santé et de la Prévention pour travailler. Je pense qu'un ministre, il est là pour travailler dans son ministère, pas pour faire des commentaires en permanence. Je ne commenterai pas cette position, je dirais simplement que la liberté de la presse c’est aussi la liberté de chacun, la liberté d'expression de tout un chacun. Chacun dans notre pays, et c'est une chance, peut exprimer ce en quoi il pense, ce en quoi il croit. C'est le cas aussi pour un ministre.
YOANN USAI
Et si vous avez accepté notre invitation ce matin, je suppose c’est que vous considérez que CNews n’est pas un danger pour la démocratie et donc que vous désavouez le ministre de l'Education nationale.
FRANÇOIS BRAUN
Je ne désavoue pas le ministre de l'Education nationale avec qui je travaille très bien sur des sujets qui nous sont…
YOANN USAI
Vous venez de le faire.
FRANÇOIS BRAUN
Non, sur des sujets que nous partageons, en particulier la santé des jeunes, la santé à l'école. Simplement je dis que je parle à tout le monde, je parle à tous nos concitoyens parce que nos concitoyens sont éloignés du soin pour trop nombreux d’entre eux.
YOANN USAI
Eh bien, je vous remercie, François BRAUN, d'avoir accepté notre invitation. Merci beaucoup d'être venu sur CNews ce matin.
FRANÇOIS BRAUN
Merci à vous.
Source : Service d’information du Gouvernement, le 18 juillet 2023