Texte intégral
Je suis heureux aux côtés des ministres de pouvoir faire cette pré-rentrée ici à Orange dans ce lycée professionnel et je veux en remercier la proviseure, l'ensemble des enseignantes et enseignants et aussi tout le personnel administratif et celles et ceux qui permettent à ce lycée de d'accueillir dès la semaine prochaine à nouveau ses élèves.
L'objectif, c'est évidemment de marquer l'importance de cette rentrée et, au-delà des lycées professionnels, de remercier tous nos enseignants et de redire l'importance aussi de l'école, de l'Education nationale et de l'engagement que nous prenons à la fois pour eux, pour la refonte très profonde de notre système, une meilleure éducation et formation de nos jeunes.
Le lycée professionnel, je l'ai présenté au mois de mai dernier, est une cause nationale parce que c'est un tiers de nos lycéens et parce que c'est un lycée dont, on le sait, les élèves sont marqués tout particulièrement par une forme de déterminisme familial et social. C'est souvent des élèves qui viennent de milieux plus en difficulté, qui ont eu des parcours souvent plus difficiles dans leur enseignement en école et au collège. Et c'est un lycée malheureusement où il y a aujourd'hui, ça c'est un ensemble où il y a trop de décrocheurs et pas assez d'insertion professionnelle.
Donc l'objectif de la transformation que nous sommes en train de mener avec l'ensemble des enseignants et des chefs d'établissement, c'est d'abord d'investir massivement dans le lycée professionnel. C'est ce que nous faisons avec 1 milliard au total d'investissement, de permettre de revaloriser le métier d'enseignant et au-delà, avec le pacte qui est spécifique pour le lycée professionnel, d'arriver à des augmentations qui sont substantielles de la rémunération mensuelle, c'est-à-dire revalorisation socle, plus ceux qui suivent le pacte enseignants pour le lycée professionnel, certains auront entre 650 et 700 euros nets de plus par mois.
Donc, vous voyez, c'est une vraie révolution salariale et de reconnaissance. Derrière, c'est de se mobiliser, de donner les instruments pour aller vers 0 % de décrocheurs et 100 % d'insertion avec des moyens qui sont donnés pour faire des tests dès cette rentrée de niveau, pour ensuite former aux savoirs fondamentaux celles et ceux qui menacent de décrocher, pour pouvoir mobiliser aussi tout ce qu'on connaît, qui existe et qui ne pouvait pas l'être durant l'année scolaire, lorsque les difficultés étaient identifiées. Par exemple d'avoir accès à un EPIDE, une école de la deuxième chance ou d'autres dispositifs de ce genre, et d'améliorer par ailleurs les mécanismes justement d'insertion professionnelle, d'abord en adaptant la carte de formation et donc en repensant parfois en fermant des formations qui n'ont pas assez de débouchés, soit vers des études supérieures, soit vers un emploi, en ouvrant des formations qui sont nécessaires parce qu'on a des besoins qui sont identifiés aujourd'hui ou demain, en ayant plus de professeur associés qui viennent du monde de l'entreprise, en ayant ses bureaux des entreprises au sein de nos lycées qui vont pouvoir améliorer ce lien et surtout trouver plus facilement et systématiquement des stages pour nos élèves et enfin en rémunérant ces stages.
Voilà l'ensemble de la mobilisation que nous accompagnons aujourd'hui. Je veux remercier les 2 100 chefs d'établissements qui font leur prérentrée en ce jour à la tête des lycées professionnels et l'ensemble des enseignants qui accueilleront les élèves la semaine prochaine. Vous l'avez compris, l'école est à mes yeux un sujet déterminant et c'est pour ça que je voulais être aux côtés de nos ministres en cette prérentrée. Et je veux remercier l'ensemble des chefs d'établissement et des enseignants qui font leur prérentrée quel que soit cette fois-ci le cycle et qui, dès la semaine prochaine, accueilleront nos enfants, nos adolescents.