Texte intégral
D'abord, un petit mot sur la situation en Italie pour exprimer toute notre solidarité avec les Italiens, les habitants de l'île et aussi les personnes qui sont arrivées à Lampedusa. À très court terme, et comme vous le savez, Gérald Darmanin était hier en Italie, nous allons aider à traiter les demandes des personnes qui sont sur l'île plus rapidement, s'assurer que soit elles obtiennent le statut de demandeur d'asile, soit elles puissent retourner vite, si elles n'ont pas vocation à rester dans l'Union européenne. Je pense que c'est la première urgence. La deuxième chose, évidemment, et c'est une situation plus durable dans la gestion migratoire en Europe. Donc, les trois points ici. Le premier est de renforcer l'aide au développement pour que les personnes qui viennent pour des raisons économiques puissent rester chez elles. Le deuxième, c'est de renforcer les frontières et s'assurer que les passeurs criminels soient évidemment arrêtés et arrêtent leurs activités. Pour cela, Frontex va être aidé d'Europol dans les semaines et les mois qui viennent. Puis le troisième, bien sûr, essayer de mettre en place le pacte sur la migration et l'asile. On aimerait que tous les partis du Parlement européen votent pour précisément éviter ce genre de situation au fur et à mesure des années.
Aujourd'hui, on va parler de l'Ukraine. Comme vous le savez, il y avait un petit déjeuner avec la vice-Première ministre et le commissaire en charge de l'élargissement. C'était un point d'étape. C'est important d'avoir un dialogue informel sur les progrès qui sont effectués par l'Ukraine pour aussi pouvoir leur proposer notre aide. Une réforme importante a été faite, notamment en matière d'indépendance des juges, ce qui est évidemment bienvenu. Il reste des choses à faire. Nous allons continuer de les aider. Nous allons, en termes de calendrier, avoir le rapport Várhelyi au mois d'octobre pour faire un dernier point sur les progrès qui ont été faits et bien sûr des discussions en prévision du Conseil européen de décembre, où les chefs d'État pourront évaluer comment tous les pays qui ont le statut peuvent avancer.
Q - Que pense la France de la proposition espagnole d'inclure le catalan, le basque et le galicien parmi les langues officielles ?
R - Comme vous le savez, la France est toujours en faveur de l'utilisation des langues de chacun. En ce qui concerne le Conseil, ce qu'on va faire, c'est probablement demander une étude juridique pour voir comment est-ce qu'on peut accommoder l'Espagne sur ce sujet.
Q - Est-ce que vous n'avez pas peur que ça donne lieu à des revendications d'autres langues régionales ? En France, par exemple, où on parle aussi catalan et basque, on pourrait imaginer des revendications des bretons ou des corses ?
R - On n'a jamais peur ; on a un cadre constitutionnel, il y a un cadre juridique au Conseil européen. Je crois que c'est important que tout le monde se penche sur cette discussion et puisse prendre le temps, notamment avec les groupes de travail, de voir comment effectivement et où les langues régionales peuvent être utilisées. Donc, on va aider l'Espagne autant que possible et on a besoin des juristes pour faire cela.
Q - À propos des conclusions du rapport d'experts franco-allemands ?
R - Il y aura une conférence de presse cet après-midi à 15h00, donc j'espère vous y voir. Il sera présenté aux États membres des 27 pendant le déjeuner.
Q - Mais sur la date de 2030, est-ce que vous approuvez ?
R - Vous viendrez cet après-midi à 15h00.
Q - About the French German proposal. How do you want to see the enlargement getting better with your proposal? What ideas do you address and how do you want to make all the Member States make sure they agree?
R - The first thing is that it is not a government proposal. This is a report from an independent group of experts who have the French and German nationality and I think that's super important. They're offering options for discussion and many other groups are working at the moment and we will be looking at all of this. And then for the substance, I hope you will be there at 3:00 PM this afternoon.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 septembre 2023