Texte intégral
Q - Au 41ème jour de ce conflit, toujours la crainte d'un embrasement régional. D'où cet avertissement de Catherine Colonna : la ministre des affaires étrangères a rencontré son homologue iranien à Genève. Discussion franche, selon la chef de la diplomatie française.
R - Aucun pays, aucun groupe ne doit pouvoir s'imaginer pouvoir profiter de la situation, souffler sur les braises, et donc c'est le message que nous avions déjà passé à l'Iran et que j'ai voulu repasser aujourd'hui, tout à fait expressément.
Q - Concrètement, vous accusez l'Iran de soutenir et d'avoir participé peut-être à l'attaque du Hamas, c'est comme ça qu'on peut exprimer les choses ?
R - Non, nous n'avons pas accusé l'Iran d'être derrière les attaques du Hamas, mais le fait est que, les saluer comme l'Iran l'a fait, est déjà en dehors des règles. Si l'Iran devait ajouter encore aux tensions, et elles sont fortes dans la région, et bien nous l'en tiendrions pour responsable. C'est un message encore une fois qui a été passé au plus haut niveau, et que nous avons voulu passer à nouveau aujourd'hui.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2023