Texte intégral
Je vous prie de bien vouloir excuser le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui présidait hier le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni au sujet de la question que vous évoquez.
Cette réunion a confirmé la volonté de la France de mettre un terme aux combats déclenchés le 7 octobre par l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. Plus de 40 Français sont morts et 3 sont encore retenus en otage à Gaza. À l'initiative de la France, le Hamas fait désormais l'objet d'un régime de sanctions spécifique de l'Union européenne. À l'initiative de la France, le Hamas est désormais soumis à un régime de sanctions spécifiques de l'Union européenne car, oui, c'est un groupe terroriste.
La situation à Gaza s'aggrave de manière dramatique. La France est totalement mobilisée pour y mettre un terme. Sur le plan humanitaire, 1 000 tonnes de nourriture et d'équipements ont été expédiées et une aide de 100 millions d'euros pour la population a été décidée. Plus de 1 000 actes médicaux ont été réalisés en Égypte, sur le Dixmude. Une coordination étroite avec la Jordanie complète cet engagement. Des enfants palestiniens sont soignés dans nos hôpitaux grâce à l'action conjointe du Quai d'Orsay et du ministère de la santé.
La France est également mobilisée sur le terrain politique, en vue de redonner corps à la solution à deux États. Cette solution, que vous avez mentionnée, est celle que notre pays préconise, en conformité avec le droit international. C'est l'objet de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, que la France a invité à œuvrer pour un cessez-le-feu.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 janvier 2024