Texte intégral
Mesdames, Messieurs, les ministres,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
Monsieur l'ambassadeur,
Messieurs les généraux, consuls, consuls honoraires,
Mesdames et Messieurs les élus de l'étranger,
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités,
Chers compatriotes,
Très heureux, ce matin, de vous retrouver ici, à Stockholm. Et je dois dire que les autorités suédoises, et en tout premier lieu Sa Majesté le Roi, ont accepté que cette rencontre avec vous, ce qui n'est pas l'usage, précède la visite et le programme officiel de cette visite d'État qui va débuter juste après.
C'est donc en quelque sorte vous qui êtes les premiers à nous accueillir en Suède. Et je voulais vous en remercier très solennellement tout en vous disant l'attachement de notre nation à ceux qui portent, hors de nos frontières, son image et une part de son avenir. C'est ce que vous faites ici.
Alors, cette visite d'État s'inscrit dans ce qui est notre volonté depuis 2017 : bâtir une souveraineté européenne plus forte, engager, avec chaque État membre de notre Europe, une relation plus solide au service, évidemment, des intérêts réciproques, mais d'un projet européen qui nous place seul dans le concert du monde en situation de nous protéger et de bâtir notre avenir, ce qui suppose quelques efforts de notre côté et de trouver des chemins nouveaux. Je vais y revenir.
Vous le savez, peut-être, mais cette visite d'État est la première d'un Président français en Suède depuis 24 ans. François Mitterrand et Jacques Chirac sont venus, respectivement en 1984 et en 2000. Quelques-uns d'entre vous y étaient. Pas les jeunes rugbymen qui sont là. Mais si l'on songe à celui, seul, qui les avait précédés, il faut remonter à Raymond Poincaré qui, lui, était venu fin juillet 1914. On va continuer de s'améliorer.
Ces visites, en tout cas, se font à chaque fois dans des moments cruciaux, parfois tragiques, du destin du continent. Et, cette visite d'État se tient à un moment particulièrement sensible pour notre Europe, particulièrement tragique aussi. Depuis deux ans, le retour de la guerre sur notre continent, qui a profondément changé, on le sait, la perception du risque, et, qui a conduit la Suède sur ce chemin vers l'OTAN et à bâtir une relation encore plus forte, sans doute, avec et l'Union européenne et l'Alliance.
Mais la cadence de ces visites ne dit rien de l'intensité de nos liens : lien d'histoire, lien de culture, lien d'imaginaire, tant il existe une fascination mutuelle, une admiration réciproque, et je ne parle pas de l'histoire des souverains de ce pays qui a pu être irriguée par des grands destins français. Mais, je parle aussi de la fascination que nous avons à juste titre pour le dynamisme économique et l'exigence sociale du modèle suédois, une capacité à la fois à s'ouvrir et à tenir des équilibres nationaux et locaux, qui ont pu d'ailleurs inspirer certaines de nos réformes plus récentes.
Ce que je suis ici venu vous dire, c'est d'abord merci, et puis, essayer de vous dire sur quel chemin nous nous engageons.
Merci, parce que cette relation, par-delà les visites ministérielles, présidentielles et autres, c'est vous qui la faites vivre. Nos deux nations, en effet, ont beaucoup à entreprendre dans ce tournant de l'histoire européenne. Mais vous êtes aux avant-postes. Vous êtes aujourd'hui plus de 10?000 à vivre dans ce pays, tandis qu'environ 30?000 Suédois vivent en France. Vous êtes principalement présents à Stockholm, mais c'est bien à tous les Français de Suède que je m'adresse aujourd'hui et rappeler ici nos présences multiples, que vous soyez à Göteborg où j'ai été en 2017, Malmö, Lund, où nous serons demain avec les ministres, Umeå, ou Luleå, ou Kiruna ou d'autres. Nous avons une communauté qui est présente et appréciée partout à travers le pays et une communauté qui a crû fortement ces dix dernières années, avec une augmentation de 31% des inscrits depuis 2012. Ce qui montre combien, d'abord, ce pays continue de s'internationaliser, mais combien la France y joue pleinement son rôle.
Et vous êtes réunis ici dans toute votre diversité. Pour certains d'entre vous, la Suède est depuis des décennies toute votre vie personnelle et professionnelle. Pour d'autres, elle est une découverte plus récente, résultat d'un projet entrepreneurial, de la volonté de participer à la révolution industrielle du pays et de notre Europe. Mais aucun d'entre vous n'est là par hasard. Je pense qu'il faut du caractère pour affronter les climats du Nord et les longues nuits d'hiver. Et je pense tout particulièrement à ceux, ici, qui ont tenté l'aventure autour du cercle polaire Arctique et qui ont trouvé une terre d'adoption.
Alors cette force de caractère, justement, s'accompagne d'un dynamisme tout particulier des Français de Suède qui se reflète dans vos associations. Le Stockholm Accueil, France Connection, en passant par les associations FLAM – Français langue maternelle – les formations politiques, les groupes plus informels. La jeunesse française est nombreuse et visible aussi en Suède, comme l'atteste la vitalité du lycée français Saint-Louis de Stockholm et plus de 175 volontaires internationaux en entreprises gérées par Business France, je les en remercie, et les près de 2 300 étudiants en mobilité au titre d'Erasmus, Erasmus+ ou d'autres programmes d'échange, ainsi que les très nombreux stagiaires. Et je ne parle pas évidemment de nos équipes de rugby dont j'ai compris que, pour les plus jeunes, ils avaient déjà raflé des titres et empoché quelques belles victoires.
Cette communauté française, au-delà des associations, je veux remercier tout particulièrement l'ambassade, ses services, nos consulats et nos consuls honoraires pour leur travail, ainsi que tous les élus consulaires et l'ensemble des élus, justement, qui sont les vôtres pour tout le travail d'accompagnement à vos côtés.
Nos entreprises contribuent, quant à elles, très directement à la prospérité de la Suède. J'aurai l'occasion d'en rencontrer demain à l'Hôtel de Ville. Elles sont largement représentées au sein de la Chambre de commerce française en Suède, du groupe des conseillères et conseillers du commerce extérieur de la France. Ces CCEF dynamiques que j'ai pu remercier personnellement, en les recevant pour la première fois à l'Élysée en décembre dernier.
Alors, je ne peux pas citer ici toutes les entreprises. Certaines d'ailleurs, pour ce qui est de leurs dirigeants internationaux, m'accompagnent dans la délégation, mais je pense en particulier à notre présence dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'industrie, des technologies, du gaming, des services numériques de l'agroalimentaire, des services financiers, bref, la plupart des atouts français sont ici présents et je ne veux pas oublier ceux qui, parmi vous, ont aussi créé leurs entreprises en Suède, des services informatiques à la restauration, en passant par la vente de produits français. À chaque fois, vous faites rayonner notre pays en oeuvrant aussi à une prospérité partagée.
Pour tout cela, je le disais en remerciant nos services, vous pouvez compter sur le soutien des services de l'ambassade, de la section consulaire, des consuls honoraires de vos élus qui sont à vos écoutes. Alors, je sais qu'il y a toujours des frustrations, parfois des délais qui sont trop longs, surtout pour les attentes de titres d'identité et de voyage, qui s'expliquent d'ailleurs souvent par une forte augmentation des demandes et ce qui s'est passé post Covid. Mais, c'est aussi l'occasion pour nous de continuer à nous transformer. Et c'est ce que fait l'administration, en particulier consulaire. D'abord, en renforçant les moyens humains de l'administration française dans ce pays, ce que nous avons fait. Ensuite, en généralisant l'accès aux services de réponse téléphonique France consulaire par la facilitation de créneaux de rendez-vous consulaires, l'envoi sécurisé de passeports à domicile et l'organisation plus fréquente de tournées consulaires dans tout le pays.
Ces relations humaines, ce que vous portez, passent aussi, je voudrais dire principalement, par une meilleure maîtrise de la langue de l'autre. Vous l'avez expérimenté au contact du Suédois. La population suédoise, elle, est traditionnellement tournée vers l'anglais, qui s'apprend ici dès le plus jeune âge même si environ 15 % des élèves en Suède apprennent le français. Le développement de nos relations justifie qu'on fasse encore davantage pour promouvoir notre langue. Et vous savez toute l'importance que nous accordons à la Francophonie, alors même que nous allons accueillir, en octobre prochain, le Sommet de la Francophonie dans la nouvelle Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts. La francophonie rayonne également en Suède grâce aux 14 alliances françaises réparties au plus près du terrain sur l'ensemble du territoire. Elles ont récemment pris un nouvel élan, et je veux vous en féliciter, concrétisées par la création de trois nouvelles Alliances françaises, en particulier, Umeå, Luleå que j'évoquais, Gävle également, et nous avons, donc, aujourd'hui 17 Alliances françaises en Suède. Je veux vous en féliciter et vous pouvez compter sur tout le soutien de la France.
J'ai rappelé, brièvement, nos liens qui sont des liens de langue, qui passent par les relations humaines, ces associations, par la présence entrepreneuriale que vous portez. Ce sont aussi des liens de culture, de savoir, de communauté d'âme, de correspondance d'esprit, comme celles qui existaient entre la reine Christine et Descartes, pour ne citer qu'une des occurrences de notre histoire.
L'Institut français de Suède oeuvre ainsi pour que le créateur français et suédois continue de mieux se connaître, d'échanger, de créer ensemble, mette en place des coopérations structurées qui permettent de porter davantage de projets sur la durée entre nos pays. Et à cet égard, je suis heureux d'annoncer que le prestigieux Musée national de Stockholm compte organiser une exposition sur Pierre Bonnard en 2025. En Suède, il s'agira de la première rétrospective consacrée à ce peintre qui a eu une influence majeure sur nombre d'artistes nordiques depuis les années 40 et une forte délégation culturelle, en particulier de dirigeants d'établissements culturels d'Orsay à Pompidou, m'accompagnent dans la délégation.
Cette coopération, c'est la culture, mais c'est aussi la science. La ministre n'est pas simplement là pour en témoigner mais consacrer plusieurs de ces liens. Elle est indispensable pour répondre aux défis du XXI? siècle. Nous serons demain à Lund pour souligner cette nécessité à la source de spallation européenne ESS où se construit, avec l'apport des centres de recherche français, la plus importante source neutronique au monde. C'est une coopération qui porte aussi ses fruits, puisque c'est à l'université d'Umeå qu'Emmanuelle Charpentier a fait la découverte de ces fameux ciseaux génétiques qui lui a valu le prix Nobel de chimie en 2020. C'est à l'université de Lund qu'Anne L'HUILIER a, elle, mené ses travaux sur les attosecondes qui lui ont valu le prix Nobel de physique en 2023. Et plusieurs dirigeants d'organismes de recherche, qui sont dans ma délégation, pourront, là aussi, consacrer de l'espace au nucléaire, en passant par nos recherches sur le climat ou à peu près tous les domaines, des avancées concrètes.
Je me réjouis à cet égard que nos universités aient pris l'habitude aussi de travailler ensemble dans le cadre des universités européennes que nous avons proposées dès 2017. Aujourd'hui, 15 universités suédoises collaborent dans des alliances d'universités européennes aux côtés d'universités françaises. Et cette coopération sera encore renforcée par la signature, demain, à Lund, d'une déclaration d'intention sur la coopération en matière de recherche nucléaire par nos deux ministres, donc de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Vous le voyez, la base est forte, vivante dans tous ces domaines et cette visite vient en quelque sorte la renforcer.
En 2017, nous avions signé, avec le Premier ministre à l'époque, un premier document de convergence sur les questions numériques et de climat. Nous avions commencé à bâtir un chemin. Là, nous allons, avec le Premier ministre tout à l'heure, signer un nouveau partenariat stratégique entre nos deux pays.
C'est un document inédit entre nous. C'est un document au service de la relation bilatérale et je le disais, plus largement, au service de notre Europe. Et il se fait sur la base, si je puis dire, d'une double convergence parce que ces dernières années, nous nous sommes profondément rapprochés l'un de l'autre.
D'abord, nous, en nous réformant. Et depuis sept ans, la France a mené un train de réformes en matière économique, fiscale, sociale pour complètement changer notre paysage entrepreneurial qui a fait de notre pays d'abord un champion de l'entrepreneuriat et de la création de start-up, un des champions du financement de l'innovation de ces start-ups, le pays le plus attractif d'Europe depuis quatre ans, un pays qui a su commencer à baisser son chômage de masse, qui était l'une des maladies françaises depuis plus de trois décennies, nous avons créé plus de deux millions d'emplois, baisser d'un peu plus de deux points le chômage. Et nous l'avons fait en réduisant nos émissions de CO2. Et au moment où je vous parle, nous sommes passés de 9 à 7% de chômage, qui est encore trop, on va continuer à le baisser par des réformes supplémentaires, mais nous l'avons fait en doublant notre rythme de baisse d'émission de CO2 et l'année dernière en faisant plus que le doubler encore. 2019 à 2022, on a fait moins 2% par an. 2023, ça a été moins 4,6%.
Et donc il n'y a pas de fatalité, mais nous avons progressivement réformé les choses. Nous sommes, vous le savez, revenus sur beaucoup de dogmes qui étaient installés et nous avons collectivement contribué à faire de la France un pays à la fois plus attractif, plus moderne, un pays avec de plus grande solidité entrepreneuriale, agricole, industrielle. Et quels que soient les défis et les difficultés du moment, de garder le cap d'une réforme. Ceci nous a fait converger vers la Suède. Parce que nous avons gagné en souplesse. Nous nous sommes d'ailleurs beaucoup inspirés des modèles de la région sur le plan de la gestion, de la formation, parfois de l'école. Et nous continuerons cette inspiration réciproque.
Double mouvement, disais-je, parce que dans le même temps, le réveil stratégique auquel toute la région, en particulier la Suède, a été confronté, nous a rapprochés. Lorsqu'il y a six ans, Président français, je disais « il faut une Europe plus souveraine » beaucoup de gens en Europe me regardaient avec des yeux en disant " une lubie française cette affaire. En train de nous expliquer leur histoire ". Lorsque nous nous réengagions en disant " il faut une Europe de la défense parce que nous ne nous suffirons pas. Il nous faut bâtir une architecture de sécurité pour protéger notre Europe ". Malheureusement, le retour de la guerre et l'agression russe en Ukraine a révélé, si je puis dire, encore plus fortement ce point, a conduit ce pays à sortir d'une situation géopolitique dans laquelle il y était depuis des décennies, à revisiter parfois des évidences, à décider donc de rejoindre l'OTAN et en cette OTAN, et c'est tout le coeur des débats que nous aurons cet après-midi en particulier, et bien être au coeur d'une Europe de la défense. C'est le sens de la présence du ministre des Armées aussi à mes côtés, de plusieurs industriels du secteur, avec une volonté justement de nous rapprocher, de produire ensemble, d'aider ensemble l'Ukraine, mais d'avoir une Europe de la défense plus forte au sein de l'OTAN pour avoir une Europe qui se protège mieux.
Et vous le voyez, le partenariat stratégique que nous scellons entre nos deux pays est au fond un partenariat au service de notre continent. Fort d'une conviction, c'est que dans un monde de plus en plus instable, où des puissances géopolitiques deviennent imprévisibles, où la guerre revient sur notre sol ou dans notre voisinage, nous avons besoin, ensemble, d'avoir une stratégie de croissance et d'industrialisation, de décarbonation, de digitalisation, de garder un esprit, de renforcer un esprit d'entrepreneuriat, mais de bâtir en Europe des solutions qui sont vraiment les nôtres. Pas pour nous refermer, pas pour aller vers l'autarcie. Mais pour être plus solide, ensemble. Et le faire au service d'un projet d'échange humain, d'ouverture, de culture, de connaissance de l'autre qui est au coeur de la relation bilatérale, comme je viens de le rappeler, mais qui est aussi au coeur de l'ADN européen.
C'est ce fil-là que nous sommes en train, si je puis dire, de re tresser entre nous. Et c'est une bonne partie de notre avenir, sans doute, que nous sommes en train d'écrire aujourd'hui avec la Suède, par ce partenariat inédit que nous sommes en train de signer. Et il couvrira l'énergie nucléaire, les forêts, l'espace, l'industrie, la santé, la défense, tout ce qui va nous permettre de bâtir un avenir plus stable, plus fort entre nous et au sein d'une Europe, là aussi, je l'espère, plus unie et plus souveraine.
Voilà, mes chers compatriotes, tout le sens de cette visite d'État et ce voyage important à l'orée d'une année ô combien importante pour notre pays. D'abord parce qu'elle va permettre de continuer à avancer à marche forcée, à réformer, à nous moderniser, à bâtir notre avenir collectif. Et j'ai eu l'occasion d'y revenir et cet après-midi, le Premier ministre y reviendra devant la représentation nationale et demain devant le Sénat. Et puis, parce que cette année sera aussi marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques que nous accueillerons en France en 2024. Occasion d'accueillir les sportifs du monde entier, en particulier les équipes suédoises et leurs supporters, même si chacun ici se félicitera des résultats de handball des derniers jours et en particulier de la demi-finale, sans aucun chauvinisme.
Mais la préparation des Jeux a aussi été l'occasion de rappeler l'importance du sport au-delà des compétitions dans la vie des entreprises, dans l'attractivité et le dynamisme du pays. C'est d'ailleurs un point qu'on a compris depuis longtemps en Suède, où près de trois millions de Suédois appartiennent à l'une des 20?000 associations bénévoles ou clubs sportifs, où rien ne compte plus que la vie en plein air, au contact de la nature. Et c'est exactement là aussi une source d'inspiration pour nous, pour bâtir au-delà des Jeux, cette nation sportive que nous voulons en héritage. Et on a beaucoup regardé les chiffres suédois pour d'ailleurs crédibiliser le fait que nous avons beaucoup augmenté depuis 2017, là aussi, nos pratiquants en sport en France et nous allons doubler le taux d'effort d'ici à 2027 pour justement aller plus fort, plus loin.
Vous l'avez compris, les Jeux Olympiques et Paralympiques, et une nation sportive, la francophonie qui sera accueillie en France à l'automne, la réouverture de Notre Dame de Paris, les WorldSkills que nous accueillons aussi à l'automne en France. Je pourrais citer beaucoup d'autres choses pour dire que, oui, 2024 sera un millésime français. Ce sera le vôtre.
Et je conclurai en vous remerciant à nouveau toutes et tous, vous qui accompagnez la solidité, mais aussi le développement de la relation bilatérale et votre vie en Suède. Et nous attendons beaucoup de cela. Les services de notre ambassade, nos consuls honoraires, nos opérateurs Business France, Atout France, notre Chambre de commerce et d'industrie, tout le tissu associatif et bénévole et bien sûr, vous tous, à travers vos engagements personnels, entrepreneuriaux, artistiques, scientifiques, être au coeur de ce partenariat. C'est pourquoi nous sommes là et c'est pourquoi nous serons encore plus forts demain.
Vive la Suède !
Vive la France !
Et vive l'amitié entre la Suède et la France !
Merci à tous.