Texte intégral
Monsieur le député [Laurent Jacobelli],
Merci pour votre question qui me permet de clarifier la position qui est celle du Gouvernement qui, sous l'autorité du Premier ministre, se tient aux côtés d'Israël comme il s'est toujours tenu.
Il n'a jamais été question d'interdire la participation des entreprises israéliennes à des salons commerciaux en France. Les entreprises israéliennes qui le souhaitent pourront évidemment accéder à Euronaval. Il n'y a rien, dans la position du gouvernement français, qui puisse être assimilé à un boycott à l'encontre des entreprises israéliennes. Et notre soutien à Israël dans son droit à se défendre n'a jamais souffert d'aucune exception ni d'aucune équivoque. En témoigne la décision de maintenir l'exportation des composants pour le dôme de fer - et je pourrais donner d'autres exemples, comme je l'ai fait la semaine dernière.
En revanche, il serait incohérent de donner lieu à une quelconque promotion des armes utilisées à Gaza et au Liban, qui entraînent des dommages inacceptables pour les populations civiles, alors même que ce Gouvernement et que notre pays appelle, à Gaza comme au Liban, à un cessez-le-feu immédiat.
La diplomatie française est claire : nous appelons à un cessez-le-feu à Gaza comme au Liban, seule voie pour enrayer l'escalade, parvenir à la paix et à la stabilité dans la région. Ainsi, nous avons indiqué aux autorités israéliennes, avec lesquelles nous échangeons très régulièrement, que la participation sous forme de stands des entreprises devrait respecter cet équilibre qui est celui de la position de la France. Aussi, les entreprises dont les équipements ne sont pas utilisés dans des actions offensives à Gaza et au Liban pourront naturellement disposer des stands lors du salon.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 octobre 2024