Texte intégral
ROMAIN DESARBRES
Bonjour Othman NASROU.
OTHMAN NASROU
Bonjour Romain DESARBRES.
ROMAIN DESARBRES
Merci d'être avec nous, invité de " La grande interview " Europe 1/ CNEWS. Secrétaire d'Etat en charge de la Citoyenneté et en charge de la Lutte contre les Discriminations. On va en parler également. On va balayer, comme tous les matins, tous les sujets d'actualité et notamment une actualité qui vous concerne au sujet des titres de séjour. Avant d'accorder un titre de séjour à un étranger, vous, vous voulez augmenter le niveau d'exigence, augmenter le niveau des critères d'intégration que sont la langue française et la maîtrise des valeurs républicaines. Vous vous êtes attaqué à ce sujet parce qu'on est trop laxiste aujourd'hui ?
OTHMAN NASROU
Nous devons être plus exigeants en matière d'intégration. Nous le devons parce que se joue derrière cette question, la cohésion, notre pays, notre capacité à former un seul pays où on partage tous ensemble un certain nombre de valeurs, de principes, un certain nombre de principes, une langue. Et nous le devons aussi pour ceux qu'on accueille. Parce que si nous ne sommes pas exigeants, en réalité, c'est une fausse générosité qui consiste à en faire des citoyens, des habitants de seconde catégorie, qui n'ont pas le même accès aux droits, à nos services publics, parce que, par exemple, ils ne maîtrisent pas suffisamment bien la langue. Et donc, il faut qu'on arrête cette hypocrisie. Nous devons être beaucoup plus exigeants en matière d'intégration. Un chemin a été fait avec la loi qui a été votée en janvier dernier. Nous allons aller plus vite et plus loin dans cette direction.
ROMAIN DESARBRES
Alors, aujourd'hui, il y a une obligation d'assister à des cours de français. Il n'y a aucun test à la fin. Ce qui veut dire, très concrètement, que l'étranger qui veut obtenir un titre peut dormir au fond de la classe et absolument pas apprendre le français et être très mauvais à la fin, ne rien apprendre et on lui accordera quand même son titre. C'est comme ça que ça se passe aujourd'hui ?
OTHMAN NASROU
Aujourd'hui, au moment où on parle, l'obligation est effectivement une obligation d'assiduité, donc d'assister à un certain nombre d'heures de cours qui vous sont indiquées en fonction de votre niveau. Mais néanmoins, effectivement, il n'y a pas de test à la fin pour vérifier l'atteinte de niveau de langue.
ROMAIN DESARBRES
Alors, qu'est-ce que vous voulez changer ?
OTHMAN NASROU
Alors, à partir de l'année prochaine, nous essayons d'aller plus vite que ce qui est prévu aujourd'hui… C'est-à-dire qu'à partir du 1er juillet prochain, nous allons expérimenter des tests qui vont permettre de vérifier le niveau de langue atteint par la personne qui demande un titre de séjour pluriannuel. Je ne parle pas des gens qui viennent d'arriver. Une fois qu'ils arrivent, on les met dans un parcours d'intégration et on leur fait effectivement suivre des cours de français. Mais au bout, il y a effectivement un test, c'est celui de l'orientation que nous prenons avec Bruno RETAILLEAU, le ministre de l'Intérieur, avec un niveau de langue qui, pour vous donner une idée, pour un titre de séjour dans la durée, est le niveau de langue d'un collégien de quatrième en anglais. Donc c'est un niveau de langue minimale à atteindre avant d'avoir le droit à un titre de séjour sur plusieurs années.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU, si le niveau n'est pas atteint, que se passe-t-il ?
OTHMAN NASROU
Si le niveau n'est pas atteint, il n'y aura pas - à partir du 1er janvier 2026 cette fois - de titre de séjour pluriannuel accordé à ce primo arrivant, à cette personne qui vient d'arriver. Elle devra poursuivre évidemment, les cours.
ROMAIN DESARBRES
Vous voulez donner des cours également de valeurs républicaines. A quoi ça peut ressembler des cours de valeurs républicaines ?
OTHMAN NASROU
On ne peut pas accueillir, intégrer des personnes qui ne partagent pas un certain nombre de valeurs et de principes élémentaires qui sont les valeurs de la République. Ce n'est pas possible d'avoir, dans notre pays, des gens qui ne souscrivent pas à la laïcité, qui ne comprennent pas l'égalité entre les femmes et les hommes, qui ne s'associent pas à l'idée que, quelle que soit votre orientation sexuelle dans notre pays, vous pouvez vivre en paix avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Tous ces principes-là doivent être enseignés - ils le sont insuffisamment aujourd'hui - et ensuite, doivent être vérifiés. C'est ce que font la plupart de nos voisins.
ROMAIN DESARBRES
J'allais dire ça, ça prend, ça ou c'est… C'est-à-dire qu'il y a un véritable avant et après ? Il y a des personnes qui, intrinsèquement, pour des raisons religieuses - il faut dire les choses - ne veulent pas de ces valeurs et ne les acceptent pas, ne veulent pas de nos valeurs françaises républicaines.
OTHMAN NASROU
Mais les valeurs que je viens de vous citer ne sont pas négociables. La laïcité, l'égalité entre les femmes et les hommes, ça n'est pas négociable. Et donc, non seulement, ça s'explique parce qu'en quoi faut-il l'expliquer. Je pense à la laïcité qui, aujourd'hui, est mal comprise. Et d'ailleurs certains font exprès de mal l'expliquer ou de mal la décrire et donc il faut l'expliquer. C'est aussi une liberté. D'ailleurs, c'est aussi la garantie de la liberté de conscience, de la libre expression des cultes, mais néanmoins avec certaines règles. Ces règles ne sont pas négociables, il faut les expliquer. Et il faut vérifier que la personne qu'on accueille est d'accord, les a intégrées, les a assimilées. J'assume le terme. Et donc, elle peut tout à fait trouver sa place dans notre société. Je suis certain que tout ça se passera très bien. Et encore une fois, la plupart de nos voisins font exactement la même chose.
ROMAIN DESARBRES
Que ces personnes assimilent nos valeurs. Vous utilisez ce terme et vous ne l'utilisez pas au hasard. Il faut imposer l'assimilation, disait l'ancien ministre de l'Intérieur, ancien Premier ministre accessoirement Manuel VALLS, qui était à votre place cette semaine et que j'interrogeais. Vous reprendriez cette formule à votre compte ? " Il faut imposer l'assimilation. " Et qu'est-ce que c'est que l'assimilation ? Quelle est votre définition de l'assimilation ?
OTHMAN NASROU
D'abord, l'assimilation, c'est le terme aujourd'hui dans nos textes, c'est le terme du code civil. Donc on peut faire tous les débats sémantiques qu'on veut. L'assimilation, ça veut simplement dire s'approprier, assimiler un certain nombre de choses : la langue, un certain nombre, un socle, j'allais dire de valeurs.
ROMAIN DESARBRES
Et les valeurs dont on parle à l'instant.
OTHMAN NASROU
Exactement. Et celles-là ne sont pas négociables. Ça ne veut pas dire qu'on demande à la personne de renoncer à tout ce qu'elle est. Bien sûr que non. Ça, c'est une caricature de ceux qui veulent enfermer chacun dans son identité d'origine, qui veulent précisément qu'on ne fasse pas une seule société, qui jouent la communautarisation de notre société, l'ethnicisation, l'essentialisation, c'est le contraire qu'il faut, c'est l'universalisme. Cet universalisme consiste à rappeler ce socle de valeurs que tout le monde doit partager. Ce sont des principes de base. Et c'est ça l'assimilation. Et moi, je l'assume pleinement.
ROMAIN DESARBRES
Ça veut dire qu'un étranger qui s'installe en France vit comme un Français. C'est ça l'assimilation ?
OTHMAN NASROU
Oui, ça veut dire que sur un certain nombre de principes, de valeurs, eh bien, il les fait siennes. Et je peux vous dire que beaucoup de Français issus de l'immigration n'ont absolument aucun problème et demandent exactement la même chose, à savoir qu'il y ait des règles qui soient respectées dans notre pays et que, encore une fois, on ne fasse pas cohabiter des gens qui ont des systèmes de valeurs totalement parallèles. Ça, ce n'est pas possible.
ROMAIN DESARBRES
Ce qui est le cas aujourd'hui ?
OTHMAN NASROU
Ça arrive malheureusement. Nous avons aujourd'hui, dans notre pays, une laïcité qui est attaquée. Et ça, ça n'est pas acceptable. Il faut donc la défendre, la réaffirmer et l'expliquer.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU, secrétaire d'Etat en charge de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, invité de " la Grande Interview ", CNEWS/Europe1 ce matin.
La loi immigration… Il va y avoir une nouvelle loi immigration qui va être emportée par votre ministre de tutelle, Bruno RETAILLEAU. Il faut réduire l'immigration en France
OTHMAN NASROU
Là-dessus, le ministre de l'Intérieur a été très clair sur sa volonté de maîtriser les flux migratoires. La question, c'est si on veut accueillir mieux, il faut accueillir moins. Aujourd'hui, nous n'avons pas la capacité d'intégrer correctement un nombre trop important de personnes qui arrivent. Nous étions, l'année dernière, arrivés légale à 470 000. Il y a quinze ans, nous en étions à peine un peu plus de 200 000, alors que notre situation, nos moyens se sont considérablement affaiblis. Notre cohésion aussi est fragilisée et la situation budgétaire est aussi ce qu'elle est. Et donc, il faut bien sûr maîtriser ces flux. Et en parallèle, il faut être en capacité - c'est toute la volonté du ministre de l'Intérieur et chacun connaît sa détermination sincère à aller au bout de ces sujets-là – à renvoyer, dans leur pays d'origine, ceux qui se comportent mal et en particulier, bien sûr, ceux qui se rendent coupables de crimes ou de délits sur le territoire national. Ça aussi, ce n'est pas acceptable.
ROMAIN DESARBRES
Au sujet de cette loi immigration, Jordan BARDELLA, qui était là lundi avec nous, a fait part de son souhait que cette loi change vraiment les choses. Il a dit, en gros, pas une énième loi immigration, il parlait de la fin du regroupement familial, de la fin du droit du sol, de la fin de l'AME pour que les choses changent vraiment. Qu'est-ce que vous en dites ?
OTHMAN NASROU
Nous allons regarder le contenu de cette loi et le Premier ministre Michel BARNIER, avec le ministre de l'Intérieur, Bruno RETAILLEAU, arrêterons un certain nombre de dispositions. Il y a des dispositions qui sont attendues. On doit transposer le pacte asile-immigration. On doit augmenter la période, et ça n'a pas été cité, je crois, la période de rétention pour les individus les plus dangereux, pour ne pas vivre de nouveaux drames, pour garder hors d'état de nuire des gens dangereux, en attendant la capacité de les renvoyer dans leur pays d'origine et donc, il y a des dispositions précises à trouver. Nous allons regarder, bien sûr, mais je veux vous le dire très clairement, il ne faut pas que ce débat soit caricaturé. Tous les pays du monde ont le contrôle de leur flux migratoire, en tout cas, cherchent à l'avoir. Tous nos voisins européens sont engagés dans le même chemin, c'est-à-dire un chemin, comme l'a dit le Premier ministre, d'humanité, mais aussi de fermeté et nous avons besoin des deux.
ROMAIN DESARBRES
Mais il faut que cette loi, si je vous suis, amène, aboutisse à une réduction de l'immigration ?
OTHMAN NASROU
Nous devons maîtriser les flux, nous ne pouvons pas accueillir trop d'étrangers tous les ans. Et, encore une fois, ce n'est pas un cadeau que nous faisons à des gens que nous accueillons, alors que nous ne sommes pas en capacité de les intégrer. Il faut donc maîtriser ces flux, choisir qui on peut accueillir, et pouvoir reconduire, notamment, les individus dangereux qui nuisent précisément à l'acceptabilité aussi de l'immigration, parce que c'est intolérable pour nos concitoyens, notamment que les fameuses OQTF soient si peu exécutées. Il faut qu'on aille plus loin, et qu'on obtienne des résultats, et c'est tout l'objectif du ministre de l'Intérieur Bruno RETAILLEAU.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU, secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, je voulais vous entendre sur notre sondage CSA Europe 1, le JDD et CNEWS : 77% des Français favorables à davantage de sanctions vis-à-vis des consommateurs de drogue. Est-ce qu'on est assez sévère envers les consommateurs de drogue ? Et est-ce qu'ils sont, en réalité, des complices de fait de ce qui se passe dans certains quartiers ?
OTHMAN NASROU
Quand on consomme de la drogue aujourd'hui dans notre pays, on fait vivre des réseaux mafieux, qui ensuite se livrent à la violence, exploitent des mineurs, se rendent coupables d'un certain nombre de faits d'extrême violence dans notre pays. On est face aujourd'hui à ce que là aussi Bruno RETAILLEAU appelle le narcobanditisme, nous faisons la guerre aux narcotrafics, nos forces de l'ordre exposent leur vie dans des situations où des individus, évidemment, essaient d'attenter à leur vie pour faire vivre simplement leur petit business crapuleux. Et donc, je suis désolé de vous dire qu'effectivement, comme ça, à ceux qui consomment aujourd'hui dans notre pays se rendent évidemment complices de ces réseaux et il faut que chacun, dessus, prenne de ses responsabilités parce que la drogue est un fléau pour nos jeunes et pour la sécurité de nos concitoyens.
ROMAIN DESARBRES
Le député La France Insoumise, Andy KERBRAT, qui a été interpellé après avoir acheté de la drogue à un mineur dans la capitale, doit démissionner ?
OTHMAN NASROU
Moi, je pense qu'il y a un devoir d'exemplarité des élus et que cette exemplarité, elle est compromise, c'est à lui de voir s'il doit démissionner ou pas, mais en l'occurrence, ce message qui consiste à banaliser la drogue et en particulier à l'acheter à un mineur, qui donc est exploité aussi, utilisé à des fins criminelles, évidemment, ça doit tous nous interpeller.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU, invité de la grande interview CNEWS/Europe 1, il y a eu beaucoup de dérapages lors des hommages à Samuel PATY et Dominique BERNARD, plusieurs dizaines dans les lycées, dans les collèges. Les atteintes à la laïcité ont été multipliées par deux en deux ans, selon votre collègue Alexandre PORTIER, qui sera avec nous demain matin d'ailleurs, ministre de la Réussite scolaire. Comment est-ce que vous décririez la situation dans les écoles en termes d'atteintes à la laïcité ?
OTHMAN NASROU
Les écoles doivent être des sanctuaires. Et aujourd'hui, cette laïcité, elle est attaquée pas seulement à l'école, mais aussi à l'école. Et nous le devons bien sûr à Samuel PATY et à Dominique BERNARD qui ont payé de leur vie, le simple exercice de leur métier. Et il faut pour cela que tous nos enseignants, tous nos agents publics sachent qu'ils seront défendus, protégés, que nous ne mettrons jamais la poussière sous le tapis, que le pas de vague, c'est terminé. Et d'ailleurs, dans les chiffres qui sont remontés, qui sont indiqués par ma collègue, ministre de l'Éducation nationale, Anne GENETET, il y a une très grande transparence. Désormais, c'est important que la moindre atteinte à la laïcité, la moindre agression, la moindre insulte à un enseignant parce qu'il enseigne la laïcité, parce qu'il défend la laïcité, soit mesurée, soit expliquée et soit surtout sanctionnée. Et je peux vous dire qu'au moment où je vous parle, il y a eu 119 remontées et que chacune de ces remontées fait l'objet au moins d'une sanction disciplinaire. Je crois que c'est important qu'on garde ce cap et qu'on continue de faire reculer tous ceux qui veulent tester la République à travers nos enfants et ça, c'est important aujourd'hui qu'on le rappelle.
ROMAIN DESARBRES
L'antisémitisme se répand comme un poison, notamment à l'école et notamment dans les facs. Des étudiants juifs sont ostracisés, des élèves juifs sont ostracisés et des professeurs juifs sont ostracisés. Pas uniquement dans les collèges et les lycées de certains quartiers, comme on dit pudiquement, mais également dans des collèges et des lycées de centre-ville, c'est ce que nous disait Didier LEMAIRE, ancien prof de philosophie que vous connaissez à Trappes et qui a eu affaire aux islamistes. Est-ce que c'est ce que vous constatez aussi ?
OTHMAN NASROU
Il y a eu une explosion de l'antisémitisme dans notre pays. Là aussi, les chiffres sont terribles. On parle d'une multiplication quasiment par quatre du nombre d'actes antisémites dans notre pays depuis un an, sur la dernière année. Et il faut là aussi qu'on soit d'une très grande intransigeance. L'idée que nos compatriotes de confession juive ne se sentent pas en sécurité dans leur propre pays est une idée qui doit nous être à tous totalement insupportable. Et là aussi, chaque acte antisémite, chaque propos antisémite doit être poursuivi devant la justice, parce que l'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est un délit et donc, là-dessus, nous serons intraitables. Et je veux vous exprimer ici la volonté de tout le Gouvernement d'être intransigeants sur ce sujet.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU, je voulais vous entendre également sur des chants anti-homosexuels dans les stades : " Les Marseillais sont des pédés. Par les couilles, on les pendra. Mais des couilles, ils n'en ont pas. ", chanté par des supporters parisiens, c'est extrêmement vulgaire, mais c'est ce qu'on entend quand on va au stade à Paris. Il faut arrêter le match quand il y a de tels slogans ? Quand on amène ses enfants au stade, c'est ce qu'ils entendent à Paris. Vous êtes en charge de la lutte contre les Discriminations.
OTHMAN NASROU
Et nous recevons tout à l'heure, avec le ministre de l'Intérieur, avec le ministre des Sports, Gilles AVEROUS, les représentants du football, parce que c'est inacceptable. Et parce qu'il ne faut pas banaliser ces propos, ces chants, ce n'est pas du folklore sportif, c'est homophobe, totalement homophobe. Et l'homophobie n'a pas sa place, ni dans le sport, ni dans le foot, ni dans l'ensemble de notre société. Et donc, ces propos, ces chants, doivent disparaître des enceintes sportives. S'il faut pour cela arrêter des matchs, ça doit évidemment être le cas. Nous allons discuter tout à l'heure avec les représentants de la Ligue, de la Fédération, des associations de supporters, mais le Gouvernement, là aussi, sera d'une très grande intransigeance parce que cette homophobie, elle est banalisée aujourd'hui dans notre société. On a aussi une explosion des actes homophobes depuis plusieurs années. Il faut y mettre un terme. Et ça passe par ne pas accepter ce type de discours.
ROMAIN DESARBRES
Othman NASROU était avec nous ce matin en charge de la Citoyenneté et de la Lutte contre les Discriminations à Beauvau, au ministère de l'Intérieur. Merci beaucoup, Othman NASROU d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNEWS et sur Europe 1 également.
OTHMAN NASROU
Merci à vous.
ROMAIN DESARBRES
Bonne journée, à bientôt.
OTHMAN NASROU
Merci beaucoup.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 28 octobre 2024