Texte intégral
THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenue sur RTL, Bruno RETAILLEAU.
BRUNO RETAILLEAU
Bonjour Thomas SOTTO.
THOMAS SOTTO
Ma première question concerne la nuit qui vient de s'achever. Est-ce qu'il y a eu de nouveaux incidents, de nouvelles prisons prises pour cibles, de nouvelles voitures brûlées, de nouveaux surveillants pénitentiaires pris pour cibles eux aussi ?
BRUNO RETAILLEAU
C'était une nuit calme. Une dizaine de prisons avaient été auparavant attaquées. Et j'avais mobilisé les préfets pour qu'ils prennent la tâche des directeurs régionaux de la pénitentiaire, des chefs d'établissement de la pénitentiaire pour resserrer les patrouilles, pour accentuer la surveillance.
THOMAS SOTTO
Ceux qui s'attaquent aux prisons seront retrouvés, jugés et punis, a dit Emmanuel MACRON hier. Ce matin, est-ce que vous savez qui ils sont ?
BRUNO RETAILLEAU
Pour l'instant, non. C'est le parquet national antiterroriste qui a été suivi. Il va disposer d'un certain nombre de moyens, mais nous allons l'élucider évidemment. On a de fins limiers. Je l'avais dit, moi, pour AMRA. Vous savez, lorsque AMRA était en cavale pendant neuf mois, je vais indiquer que ça prendrait le temps que ça prendrait, mais qu'au bout du compte, on l'aurait. Eh bien, on l'a eu. On l'a eu à Bucarest, en Roumanie. On a eu plusieurs dizaines de ses complices. Le dernier, d'ailleurs, on a été le chercher en Thaïlande. Donc ces gens-là, où qu'ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les aurons.
THOMAS SOTTO
Vous l'avez dit, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Vous diriez qu'on est face à des actes terroristes, de ce que vous en savez ?
BRUNO RETAILLEAU
Non, beaucoup ne comprennent pas pourquoi le PNAT, le parquet national antiterroriste, s'est saisi. En fait, le terrorisme renvoie au mot terreur. On pense, nous, et on l'associe souvent, le terrorisme islamiste. C'est vrai, il y a aussi un terrorisme, par exemple, de l'ultra-droite. Mais là, il s'agit aussi de manoeuvres d'intimidation en bande. Et c'est une qualification qui permet au PNAT de se saisir de telle ou de telle affaire. Et c'est important parce qu'il a des pouvoirs qui sont très étendus et qui nous permettront, une fois de plus, de retrouver ce que j'appelle vraisemblablement, même si on n'a pas de certitude, des narcoracailles, des petites mains, sans doute…
THOMAS SOTTO
Vous pensez que c'est lié au narcotrafic ?
BRUNO RETAILLEAU
C'est une des hypothèses, il y a plusieurs hypothèses.
THOMAS SOTTO
C'est la plus crédible, ce matin ?
BRUNO RETAILLEAU
C'est sans doute une des pistes les plus crédibles, même si elle devra être confirmée par le PNAT, bien sûr.
THOMAS SOTTO
Est-ce qu'il y a eu des interpellations, déjà ?
BRUNO RETAILLEAU
Écoutez, pour le moment, même s'il y en avait, je les tairais.
THOMAS SOTTO
Le Parisien a parlé d'une interpellation, au moins, hier.
BRUNO RETAILLEAU
J'ai lu.
THOMAS SOTTO
Et vous le confirmez ou pas ?
BRUNO RETAILLEAU
Il y a eu cette interpellation, mais pour l'instant, c'est trop tôt…
THOMAS SOTTO
Donc il y a au moins eu une interpellation.
BRUNO RETAILLEAU
C'est trop tôt pour savoir si cette interpellation est vraiment en lien avec l'ensemble de ces affaires. Mais nous les retrouverons.
THOMAS SOTTO
Vous les retrouverez ?
BRUNO RETAILLEAU
Nous les retrouverons.
THOMAS SOTTO
Et quand on aura un premier fil, on tirera toute la pelote. Toute la pelote. On voit bien qu'en plus, il y a un certain nombre... Le mode opératoire fait penser parfois à des pieds nickelés, c'est-à-dire qu'ils avaient vraisemblablement l'ordre de brûler les voitures d'agents pénitentiaires, ils ont brûlé des voitures de détenus. Donc ça m'étonnerait qu'ils n'aient pas laissé sur place un certain nombre d'indices. Et ces indices-là, le petit, le moindre indice, notre police technique et scientifique sera à même de percer les secrets.
THOMAS SOTTO
Vous employez le terme pieds nickelés, il y a une forme d'amateurisme dans ce qui se produit depuis dimanche autour des prisons françaises ?
BRUNO RETAILLEAU
Ce n'est pas une forme d'amateurisme.
THOMAS SOTTO
On a quand même rafalé la prison de Toulon.
BRUNO RETAILLEAU
C'est vrai, ça n'est pas du tout... Non, mais vous savez, aujourd'hui, les tueurs à gages dans le narcotrafic, ils sont de plus en plus jeunes. Ils ont 14 ou 15 ans. Ce n'est plus du tout le même modus operandi qu'il y a une trentaine d'années où il y avait des clans disposés d'hommes à gages qui étaient des tueurs à gages, qui étaient fidèles. Aujourd'hui, on les recrute et on les utilise comme des kleenex. Ils ont 14, ils ont 15 ans. Ils sont recrutés sur les réseaux internet et on le voit bien. Le narcotrafic, la grande criminalité organisée, ce sont des enfants soldats et des enfants victimes. Il y a un épouvantable rajeunissement de ceux qui tuent et de ceux qui sont tués.
THOMAS SOTTO
Enquêter, c'est fermer des portes. Est-ce que ce matin, vous fermez la porte de l'ultra-gauche par rapport à toutes ces actions ?
BRUNO RETAILLEAU
Aucune porte. D'abord, ce n'est pas moi qui ouvre ou qui ferme les portes.
THOMAS SOTTO
Mais vous avez des informations.
BRUNO RETAILLEAU
Il faut bien savoir que c'est la Justice et l'autorité judiciaire qui est représentée par un parquet spécialisé sur le terrorisme. Je pense qu'aujourd'hui, au moment où je vous parle, il y a plusieurs pistes qui sont encore poursuivies.
THOMAS SOTTO
C'est lesquelles ? Dans le narcotrafic, vous en avez parlé.
BRUNO RETAILLEAU
Il y a l'ultra-gauche. Et les autres semblent moins…
THOMAS SOTTO
L'ingérence étrangère.
BRUNO RETAILLEAU
L'ingérence étrangère, elle est toujours là.
THOMAS SOTTO
Qui viendrait d'où ?
BRUNO RETAILLEAU
Écoutez…
THOMAS SOTTO
Vous n'avez pas d'éléments pour l'instant.
BRUNO RETAILLEAU
Je n'ai aucun élément, non. Aucun élément. Encore une fois, on les aura très vite. Et c'est l'autorité judiciaire qui, vraisemblablement, communiquera au bon moment.
THOMAS SOTTO
On a ce groupe aussi, DDPF, pour Défense des prisonniers français, dont l'acronyme a été tagué sur plusieurs de nos prisons, aussi dans un hall d'immeuble où vit un surveillant pénitentiaire. C'est qui, ce groupe ? Vous le savez ou pas ?
BRUNO RETAILLEAU
Non, mais on ne le sait pas. Moi, je pense, l'intime conviction qu'un certain nombre de nos agents du ministère de l'Intérieur ont, c'est plutôt la piste de narcoracaille, du narcotrafic. Il faut savoir que ce n'est pas eux qui nous déclarent la guerre. C'est nous qui leur avons déclaré la guerre. Avec la loi que j'ai poussée depuis que j'étais au Sénat, avec la commission d'enquête, la loi narcotrafic. Parce que ça va leur faire mal. On va leur faire mal.
THOMAS SOTTO
Donc c'est en réaction à ça pour vous ?
BRUNO RETAILLEAU
Mais c'est probable. Parce que cette loi réorganise totalement l'État. On va avoir des vrais outils, des vraies armes contre eux. Et surtout, on tape à leur porte-monnaie. On prend en otage leur argent. Et c'est ça qui fait mal.
THOMAS SOTTO
Ce n'est pas la vision optimiste des choses ça, Bruno RETAILLEAU ? Est-ce qu'on n'est pas dans la mexicanisation du pays que vous évoquiez vous-même il y a quelques mois ? À Saint-Ouen, pardon, on déplace une école maternelle parce qu'on n'est pas capable de chasser un point de deal. C'est ça la réalité aujourd'hui.
BRUNO RETAILLEAU
La réalité à Saint-Ouen, je vais vous la donner moi ; il y avait sept points de deal, il n'y en a plus que trois. Il y a ce dernier point de deal. Simplement, on essaie de changer de méthode. La méthode, c'est de démanteler. Ce n'est pas seulement de taper dans la fourmilière, c'est faire un coup de filet. Si vous voulez démanteler, alors il faut travailler avec la justice. Avec l'autorité judiciaire, on a des renseignements, on essaie précisément de judiciariser des profils pour qu'au bon moment, on aille chercher les gens qui agissent, qui sont à la tête du réseau. Et c'est comme ça que vous pouvez le démanteler. Ensuite, et c'est la nouvelle méthode que je préconise, que j'ai mise en place depuis trois mois, on a la première phase judiciaire. Ensuite, on occupe de façon massive, avec les forces de l'ordre et les forces de sécurité, l'espace public. Et enfin, et parfois même simultanément, on mobilise tous les outils de l'État, y compris les douanes, y compris les services vétérinaires, pour aller voir les blanchisseuses par exemple, ceux, les commerces qui blanchissent. Je me souviens, à Grenoble, on m'avait désigné une boucherie qui faisait 5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Évidemment, les 5 millions d'euros n'existent pas ; c'était du blanchiment.
THOMAS SOTTO
Ce que vous nous dites, c'est que ce à quoi on assiste, c'est la réussite de la méthode RETAILLEAU, en quelque sorte ?
BRUNO RETAILLEAU
Je n'irai pas jusque-là. J'ai toujours dit que ça n'est pas évident.
THOMAS SOTTO
Parce que les gardiens de prison sont très inquiets.
BRUNO RETAILLEAU
Ce que je veux dire, c'est qu'on a déjà des résultats. Depuis que je suis au ministère, on a par exemple, sur la saisie de cocaïne, drogue très, très dure, plus de 2%. On commence à avoir des résultats. Mais avec la loi, on va avoir un parquet national précisément, qui sera spécialisé, et nous aurons un État majeur en quelques semaines. Je vais aller à Nanterre, pour ouvrir cet État majeur, qui va lutter contre le narcoterrorisme, où vous aurez d'un côté, l'ensemble des services de renseignement, sur le même espace, et l'ensemble des services d'enquête, qui vont pouvoir mieux communiquer, parce que l'État est cloisonné, alors qu'on a, en face de nous, des réseaux qui sont structurés et coordonnés.
THOMAS SOTTO
Autre sujet dans lequel vous êtes très impliqué, Bruno RETAILLEAU, et même directement mis en cause, l'Algérie et leurs relations de chaque jour un peu plus compliquées et mauvaises entre nos deux pays. Le ministre algérien des affaires étrangères vous met directement en cause. Voici ce qu'on lisait hier…
BRUNO RETAILLEAU
Il y a monsieur TEBBOUNE, et chaque jour, je fais la une des médias qui sont à la base du pouvoir des médias algériens. Oui, je suis la cible. Oui, je suis la grande cible
THOMAS SOTTO
Oui, voilà ce qu'on lisait hier dans la presse algérienne : " Le ministre français de l'Intérieur est le principal artisan de cette crise. Poussé par sa haine tenace et son anti-algérianisme maladif, il est prêt à tout. Sa frêle silhouette cache en réalité un monstre froid, dégoulinant de haine et de racisme. " Est-ce que vous vous êtes planté sur l'Algérie, au moins sur la forme ?
BRUNO RETAILLEAU
Ni sur la forme, ni sur le fond. Et je n'ai aucune obsession. Et je voudrais dire à ceux qui tentent de m'intimider que dès lors qu'il s'agit des intérêts supérieurs de la France, je ne suis pas intimidable. Ma seule obsession…
THOMAS SOTTO
C'est pour monsieur TEBBOUNE que vous dites ça, le Président algérien ?
BRUNO RETAILLEAU
Je le dis aux autorités qui se reconnaîtront au régime. Moi, je sépare le régime du peuple algérien. Le peuple algérien est un grand peuple. Et je voudrais dire aussi d'ailleurs à nos compatriotes français qui peuvent avoir des origines algériennes, que je distingue bien les deux.
THOMAS SOTTO
Vous n'avez pas peur que ça finisse par créer un trouble ici en France ?
BRUNO RETAILLEAU
Non, non, non. Écoutez, il sépare parfaitement les deux choses. La preuve, quelle était au moment de l'élection présidentielle en Algérie, le taux d'abstention ? 95% ! 95% de gens, de Français qui auraient pu voter et qui ne se sont pas sentis impliqués.
THOMAS SOTTO
Mais comment vous expliquez que le Président TEBBOUNE ait de bons rapports avec Emmanuel MACRON, on l'a vu il y a 10 jours, et que ce soit tellement tendu avec vous ? Qui parle quand TEBBOUNE parle ?
BRUNO RETAILLEAU
Mon obsession, je vais vous dire, j'ai deux obsessions. Ma première obsession, c'est la sécurité, parce que je suis ministre de l'Intérieur. Or, l'attentat de Mulhouse n'aurait jamais dû se produire, ce ressortissant portugais serait en vie si l'Algérie avait appliqué ses obligations. Le droit, le droit international, la Convention de Chicago…
THOMAS SOTTO
Sauf que pour l'instant, ils ne les reprennent toujours pas, nos OQTF…
BRUNO RETAILLEAU
L'accord de 94. Première obsession, la sécurité des Français. Les ressortissants algériens qui sont dangereux, ils n'ont rien à faire en France, ils doivent aller en Algérie, et l'Algérie doit les accepter. Ça n'est pas normal que…
THOMAS SOTTO
Oui, mais ça ne fonctionne pas pour l'instant.
BRUNO RETAILLEAU
Mais ça n'est pas normal que nous, on ait un accord, et nous sommes les bons élèves, et nous respectons ces accords, et que l'Algérie ne respecte pas ces accords. Et l'autre obsession…
THOMAS SOTTO
Donc la ligne de ferme, la ligne RETAILLEAU restera la ligne du Gouvernement ?
BRUNO RETAILLEAU
Écoutez, j'ai longtemps prêché dans le désert, j'étais seul… Le Premier ministre avait fait un conseil interministériel, là, et ça avait été cette riposte graduée qui avait été ratifiée. Donc je pense qu'il faut un rapport de force. De toute façon, dans le monde dans lequel on vit, le nouveau langage, on peut le déplorer. Ce n'est pas le langage, pardon, des Bisounours, c'est le langage du rapport de force. Eh bien, quand un pays ne respecte pas ses obligations, qui devraient être pour autant réciproques, et quand il y a un problème français, notamment en matière de sécurité…
THOMAS SOTTO
Donc votre stratégie l'a emporté ? Votre vision l'a emporté ?
BRUNO RETAILLEAU
En tout cas, j'observe quand même qu'on a fait du 1 pour 1. C'est-à-dire que quand Alger a renvoyé - d'ailleurs c'était des agents que je vais voir bientôt, je vais les rencontrer - 12 agents expulsés, français, eh bien nous avons expulsé 12 agents algériens.
THOMAS SOTTO
Mais l'Algérie ne reprend toujours pas ses OQTF, et ça, ça reste le fond du problème.
BRUNO RETAILLEAU
Eh bien, il faudra monter en puissance, et dénoncer... On a de nombreux instruments, que sont les visas, les accords, eh bien, petit à petit, si l'Algérie s'enferre, il faudra que l'on riposte. La France est une grande nation. Il n'y a pas seulement un problème diplomatique. Il y a aussi une question de fierté du peuple français, qui ne veut plus que l'Algérie puisse nous humilier.
THOMAS SOTTO
Il n'y a pas des jours où vous dites que vous seriez plus tranquille à Saint-Pierre-et-Miquelon ?
BRUNO RETAILLEAU
Si.
THOMAS SOTTO
C'est vrai ?
BRUNO RETAILLEAU
Si, j'avais un ami, j'ai perdu de vue…
THOMAS SOTTO
Laurent WAUQUIEZ ?
BRUNO RETAILLEAU
Non, ce n'était pas le même, c'était un ami dans mon enfance, dans un établissement à Saint-Laurent-sur-Sèvres, je me souviens très bien.
THOMAS SOTTO
Bon, je vais évidemment allusion à la proposition de Laurent WAUQUIEZ.
BRUNO RETAILLEAU
Vous savez que c'est un beau territoire. Est-ce que vous savez… Les Français ne le savent pas. Et je tiens à le redire, parce que ma famille politique vient du gaullisme, et j'y suis très attaché.
THOMAS SOTTO
Après, j'ai une toute petite question…
BRUNO RETAILLEAU
C'est le premier territoire français à s'être rallié à la France libre, du général De GAULLE. Voilà. Donc bravo, vive Saint-Pierre-et-Miquelon.
THOMAS SOTTO
Bon, Saint-Pierre-et-Miquelon, allusion à la course à la présidence du parti LR. Il y aura 100 000 votants à peu près, c'est ça ?
BRUNO RETAILLEAU
Plus de 100 000, c'est exceptionnel, ça provoque un engouement.
THOMAS SOTTO
Ça fait un peu bourrage dur, on appelle les copains, prenez votre carte et... Vous allez gagner ou pas ?
BRUNO RETAILLEAU
C'est une vague... Si vous me le dites, faites un présage.
THOMAS SOTTO
Il y a un point d'interrogation. Vous allez gagner, point d'interrogation, Bruno RETAILLEAU ?
BRUNO RETAILLEAU
Je l'espère. Je pense qu'aujourd'hui, si l'élection avait lieu dans les jours prochains, je serais confiant. Mais ça a lieu dans un mois, donc je travaille, j'essaie de faire un maximum de meetings, de réunions publiques, et ce que je vois, c'est qu'il y a une ferveur, et que les salles sont pleines. Donc c'est déjà un bon indice.
THOMAS SOTTO
Merci beaucoup Bruno RETAILLEAU d'être venu sur RTL ce matin. Vous restez avec nous ? Parce que dans un instant, c'est…
BRUNO RETAILLEAU
Oui, je vois, c'est à mes risques et périls, je crois.
THOMAS SOTTO
Philippe CAVERIVIERE qui va vous placer en garde à vue, en quelque sorte.
BRUNO RETAILLEAU
C'est ça, avec un humour souvent décapant.
THOMAS SOTTO
Allez, à tout de suite.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 24 avril 2025