Interview de M. Philippe Tabarot, ministre chargé des transports, à CNews le 9 mai 2025, sur les violences après un match de football à Paris, les agents de sécurité dans les transports publics, la grève à la SNCF, les contrôles techniques obligatoires, les ZFE, Les Républicains et le nouveau pape.

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Média : CNews

Texte intégral

DIMITRI PAVLENKO
Philippe TABAROT est l'invité de Romain DESARBRES sur EUROPE 1.

ROMAIN DESARBRES
8h13, la grande interview CNEWS EUROPE 1 avec Philippe TABAROT. Bonjour Philippe TABAROT.

PHILIPPE TABAROT
Bonjour.

ROMAIN DESARBRES
Ministre des Transports, merci d'être avec nous. Beaucoup de sujets à aborder avec vous ce matin, des sujets politiques, des sujets autour des transports, des sujets autour de la voiture. Évidemment, je voulais revenir tout d'abord sur ce qui s'est passé mercredi soir dans la capitale, après la qualification du PARIS SAINT-GERMAIN pour la finale de la Ligue des Champions. Il y a eu des violences, j'allais dire, en surface. Qu'est-ce qui s'est passé dans les transports ? Est-ce qu'il y a eu des violences dans le métro, dans les bus de nuit ?

PHILIPPE TABAROT
Il y a eu un certain nombre de problèmes sur, je dirais, l'emprise autour du stade, et plus largement sur les Champs-Élysées, et puis sur le périphérique, et quelques modes de transport. Ce qu'on peut dire, et peut-être qu'après moi, je crois que vous recevez le préfet de police qui donnera des chiffres intéressants et qui montrera combien les forces de police ont été une nouvelle fois efficaces, courageuses, et je tiens à leur rendre un hommage important et appuyé, dire que malheureusement, des individus, et souvent les mêmes, utilisent des événements festifs et souvent sportifs pour déployer leur haine, leur envie de tout casser, et c'est ce phénomène, une nouvelle fois, qui s'est produit. Dans les transports, bien sûr, on n'est jamais épargné, c'est la raison pour laquelle j'ai pu faire voter, il y a quelques semaines, une loi sur la sûreté dans les transports, qui fait que les agents, que ce soit de la SUGE ou du GPSR, peuvent intervenir beaucoup plus facilement, mais il y a encore quelques trous dans la raquette, et notamment par rapport à un édito que j'entendais ce matin, de Monsieur BONNET, concernant la FRANCE INSOUMISE, où par exemple des dispositifs de ma loi sur la sûreté dans les transports ont été attaqués au Conseil constitutionnel, sur l'utilisation du taser, par exemple, sur la question de pouvoir intervenir dans certaines conditions, et les algorithmes qui ont beaucoup été utilisés pendant les Jeux olympiques…

ROMAIN DESARBRES
Une partie de la gauche qui attaque votre projet de loi, pas votre loi, pardon.

PHILIPPE TABAROT
Et qui ont eu gain de cause, donc on voit que dans des événements comme ceux-là, l'utilisation, par exemple, des caméras algorithmiques est indispensable, et je regrette que cette mesure en particulier ait été supprimée dans le texte, il y a quand même des choses particulièrement intéressantes.

ROMAIN DESARBRES
On va aller en profondeur sur votre loi transport qui a été promulguée il y a quelques semaines. J'aimerais qu'on reste quelques instants quand même sur mercredi soir. Les images apparaissent à l'écran, on va les revoir. Et pour les auditeurs d'EUROPE 1, ils ont vu ce qui s'était passé. Il y a eu des échauffourées. Est-ce que vous ne trouvez pas triste que désormais, dès qu'il y a un événement à fêter, il y a très souvent, trop souvent, pour ne pas dire tout le temps, des individus violents à gérer, des individus violents qui viennent brûler, qui viennent casser, qui viennent voler, qui viennent agresser ?

PHILIPPE TABAROT
Bien sûr, c'est une honte et je pense que la réponse policière est la bonne. La réponse pénale doit être à la hauteur également de ces événements. C'est totalement inacceptable. Il y a des milliers, pour ne pas dire des millions de personnes qui étaient heureuses de cette victoire et de cette qualification du Paris Saint-Germain, et des événements comme cela viennent noircir le tableau et puis ramènent à des choses essentielles. Le sport, ce n'est pas ça, ce n'est pas les images qu'on voit, ce n'est pas des comportements comme ça. Le sport doit véhiculer d'autres valeurs et j'attends vraiment de la justice qu'elle assume dans le cadre du maillon et de la chaîne répressive ses responsabilités par rapport à de tels comportements.

ROMAIN DESARBRES
On a tendance à dire que les comportements violents étaient minoritaires, mais vous y seriez allé avec de jeunes enfants, vous ? Fêter la victoire du Paris-Saint-Germain avec des enfants de huit, neuf, dix, douze ans ?

PHILIPPE TABAROT
Je vais assez régulièrement avec mon fils au stade. Heureusement, toutes les parties ne se terminent pas comme ça, mais c'est vrai que ça inquiète et je comprends l'émoi d'un certain nombre de parents dans le futur pour amener leurs enfants voir de tels événements sportifs. Pourtant, le sport est beau, il n'y a rien de plus beau que le sport, mais malheureusement, quand ça se termine comme ça, c'est tout simplement inacceptable et scandaleux.

ROMAIN DESARBRES
Philippe TABAROT, ministre des Transports, invité de la grande interview CNEWS Europe 1. On parlait également de votre loi, parce que vous l'aviez initié quand vous étiez au Sénat et ensuite elle a été promulguée fin avril et vous l'avez poussée en entrant au gouvernement. Les agents de sécurité SNCF et RATP ont désormais plus de pouvoir. Les premières remontées de terrain, quelles sont-elles ?

PHILIPPE TABAROT
Elles sont bonnes, les agents vont pouvoir de nouveau utiliser les caméras piétons qui étaient un élément important, qui permettent véritablement de ramener de la sérénité, qui permettent de pouvoir intervenir le cas échéant et qui sont très attendues des agents eux-mêmes qui sont sur le terrain. Il y a également la possibilité de faire un certain nombre de fouilles, de palpations, que ce soit dans l'emprise ferroviaire ou à l'extérieur sur le parvis, et de pouvoir évacuer des emprises un certain nombre de personnes qui sont indésirables par leur comportement, et surtout de ne pas attendre l'acte de délinquance, mais de le faire de manière préventive. Donc, toutes ces mesures sont maintenant opérationnelles, elles ont été promulguées, et je vous l'ai dit il y a un instant, je regrette que deux-trois mesures aient été sanctionnées sur dépôt d'un recours de députés LFI et un petit peu plus large, notamment sur la question des algorithmes et sur la question de l'utilisation du taser, qui peut régler un certain nombre de situations compliquées quelquefois.

ROMAIN DESARBRES
C'est quoi, c'est une gauche qui est gênée quand on s'attaque à l'insécurité ?

PHILIPPE TABAROT
Oui, totalement, qui est en dehors des réalités. Les réalités, c'est ce que vous venez de montrer, c'est du concret, ce n'est pas un film ce que vous avez montré, c'est ce qui s'est passé dans les rues de Paris il y a 48 heures, donc, il faut des réponses qui soient adaptées, et la loi que j'ai pu porter permet un certain nombre de réponses et j'espère surtout aussi que la réponse pénale accompagnera les dispositifs législatifs que j'ai pu faire voter.

ROMAIN DESARBRES
La grève à la SNCF, il y a actuellement une grève à la SNCF, la direction de la compagnie annonce 90 % des TGV en circulation, vous tenez cette promesse à l'heure qu'il est ?

PHILIPPE TABAROT
Oui, cette promesse est tenue, ce qui est un petit exploit, puisqu'on attendait une semaine noire, on en a entendu parler depuis trois semaines, dire que cette semaine allait être noire, et puis finalement grâce à la mobilisation, et je tiens à le dire, d'un certain nombre de cheminots, parce qu'on généralise les cheminots quelquefois dans leurs mouvements de grève, on généralise les syndicats, certains syndicats responsables n'ont pas appelé à la grève, et puis par rapport à des volontaires qui se sont mis à disposition pour accompagner le service public, la SNCF va pouvoir assurer aujourd'hui, demain et après-demain, plus de 90 % du service, les personnes vont pouvoir partir retrouver leurs familles, leurs amis dans de bonnes conditions. Et on retrouve aussi ce qui est important pour les travailleurs du quotidien, ce que ce soit sur le TER ou sur les Transiliens, à un niveau de service proche du plan habituel, donc, quasi-parfait, sans annulations. C'est une bonne chose. Et puis on a changé de méthode aussi. Vous savez, pendant des années, sous la pression, les Gouvernements sortaient systématiquement le carnet de chèques des Français et demandaient à la SNCF d'acheter la paix sociale. Ça a fonctionné pour deux, trois mois et après, ça revenait. Là, on a changé de méthode. On ne s'en mêle pas. Par contre, on ne souhaite pas que certaines revendications, notamment salariales, puissent, en permanence, dans l'année, revenir. Qu'il y ait des améliorations sur certains aspects, le dialogue social est là pour ça. La question des plannings, la question de la formation professionnelle. Mais quand vous sortez de négociations annuelles obligatoires au niveau financier, et que trois mois plus tard, vous demandez encore une augmentation, c'est quelque chose qui n'est pas tenable, notamment dans l'état de nos finances publiques.

ROMAIN DESARBRES
Philippe TABAROT, ministre des Transports. Comment est-ce que vous qualifiez l'attitude de la CGT et du SUD, qui appellent à la grève ?

PHILIPPE TABAROT
Ok, ils semblent s'entêter. Ils sont dépassés, en partie aussi, par une base et, je dirais, un collectif de contrôleurs qui n'a pas la capacité seule, sans les syndicats, de pouvoir déposer des préavis. Mais ils accompagnent ce mouvement. Je pense que c'est dommage. Le syndicalisme, ça a du sens. Dans notre pays…

ROMAIN DESARBRES
C'est dangereux pour la SNCF, ce comportement ?

PHILIPPE TABAROT
Ecoutez. C'est dangereux, je dirais, pour le syndicalisme en général, parce que dans notre pays, et quel que soit le secteur, pas uniquement la SNCF, l'encadrement syndical, ça peut avoir du sens. Il y a eu dans notre pays des progrès grâce à certaines revendications syndicales. Par contre, quand ça part dans tous les sens, quand il n'y a aucun contrôle et que les revendications sont de plus en plus importantes et qui sont totalement en inadéquation avec ce que vivent d'autres travailleurs. Parce qu'il n'y a pas que les gens de la SNCF et les cheminots, qui travaillent travail. Il y a également dans d'autres parties, que ce soit publiques ou privées, dans notre pays, des gens qui travaillent, qui ne sont très probablement pas suffisamment payées, mais qui ne font pas grève tous les deux jours.

ROMAIN DESARBRES
Il y a un nouveau préavis de grève déposé : pour les 4, 5 et 11 janvier. Qu'est-ce qui se profile ?

PHILIPPE TABAROT
Alors juin, janvier peut-être, mais ça arrivera peut-être.

ROMAIN DESARBRES
Juin, évidemment.

PHILIPPE TABAROT
Ça arrivera peut-être. Écoutez, je pense que les méthodes employées de notre côté, à la fois du Gouvernement, de ne pas s'immiscer dans le dialogue social, et la volonté d'agents de la SNCF de pouvoir assurer coûte que coûte le service public, va pouvoir permettre, je l'espère encore, d'assurer un service que les usagers attendent. C'est un sujet important, c'est la crédibilité d'une grande entreprise française, qu'est la SNCF, qui se joue. Et j'espère que la mobilisation des uns et des autres, et des cheminots et cheminotes qui ont envie de travailler, qui veulent travailler, qui ont conscience que l'image de leur entreprise se dégrade, parce qu'il y a des grèves trop régulières, va pouvoir permettre de passer ce cap et de pouvoir, sereinement, permettre aux Français de prendre le train. Et il y a une appétence pour le train dans notre pays. Il n'y a jamais eu autant de Français qui souhaitent prendre le train. Donc, permettons à ces Français d'utiliser ce mode de transport décarboné et particulièrement agréable.

ROMAIN DESARBRES
On en a beaucoup parlé. Il faut y arriver à interdire les grèves pendant les grands départs ?

PHILIPPE TABAROT
Il y a la question des grands départs qui s'est posée. J'ai déposé une proposition de loi à l'époque, comme sénateur, là-dessus. J'ai vu qu'il y a d'autres initiatives et ça sera intéressant de voir ça. Mais il y a aussi les grèves du quotidien. Et plus que les grèves du quotidien, c'est quelque part aussi le détournement du droit de grève, avec les grèves perlées, les grèves de 59 minutes qui désorganisent totalement le service, avec des préavis dormants pendant des années qui sont actionnés comme ça, du jour au lendemain, avec une impossibilité pour l'opérateur d'organiser un service. Tous ces sujets, sereinement, calmement, il faudra les aborder pour que l'exercice du droit syndical puisse se faire dans un cadre légal, c'est constitutionnel. Mais également, la possibilité d'aller et de venir, pour nos concitoyens, est indispensable.

ROMAIN DESARBRES
Je voulais vous entendre également, Philippe TABAROT, ministre en charge des Transports, sur l'Europe. L'Europe qui veut imposer des contrôles techniques obligatoires tous les ans, tous les ans, pour les voitures qui ont plus de 10 ans. Vous êtes contre, vous ?

PHILIPPE TABAROT
Je suis contre. Je ne vais pas laisser faire. Je me mobilise avec mes collègues du Gouvernement, avec Benjamin HADDAD notamment, le ministre chargé de l'Europe.

ROMAIN DESARBRES
Et au final, vous allez gagner ou pas ?

PHILIPPE TABAROT
Je vais essayer de gagner. Je vais, le 5 juin à Luxembourg pour ce sujet notamment. Il y a deux présidences : la fin de la présidence polonaise, le début de la présidence danoise. Et nous allons porter la voix de la France. Ce qui est plutôt réconfortant également, c'est que le nouveau chancelier allemand semble être sur la même position que nous. On ne peut pas, dans le contexte actuel, demander à un Français sur deux de passer chaque année aux contrôles techniques, puisque je rappelle que le parc a une durée d'âge, automobile, d'environ 11 ans. Ça voudrait dire une voiture sur deux tous les ans au contrôle. Ce n'est pas possible. Par contre, ça n'empêche pas qu'on ait des contrôles sur les différents compteurs, qu'on ait des contrôles sur la pollution, qu'on ait des contrôles sur les airbags, un sujet dont on a parlé sur votre antenne : les airbags Takata qui ont fait tellement de dégâts. Mais moi, je souhaite que parole et force puissent rester à notre pays. Nous ne souhaitons pas de ces contrôles. Et nous seront suivis, je l'espère, par une majorité de nos collègues européens.

ROMAIN DESARBRES
Beaucoup d'automobilistes inquiets, notamment les artisans, inquiets au sujet des ZFE, l'interdiction des voitures les plus polluants dans les centres-villes. Vous êtes contre la suppression des ZFE.

PHILIPPE TABAROT
Écoutez. J'ai beaucoup travaillé sur ce sujet. J'ai sorti un rapport il y a deux années au Sénat, qui s'appelait « Sortir de l'impasse ». Je souhaite sortir de l'impasse. Il y a d'autres possibilités de sortir de l'impasse sans suppression pure et dure. Il y a 50 000 personnes environ, par an, qui meurent de la pollution. Donc, il y a des mesures à prendre. Par contre, il y a à mieux informer, mieux coordonner, mieux aider et puis de se dire aussi qu'il y a une distorsion entre la ville et la campagne qui est assez incroyable. On dit que les véhicules peuvent continuer à circuler à la campagne, même si elle pollue. Par contre, surtout qu'elle ne rentre pas dans les centres-villes pour polluer. C'est un non-sens absolu. C'est tout ce que j'avais prôné dans mon rapport. Je pense qu'il y a un décalage, et de retravailler le dossier sereinement, d'informer les Français, de prendre des mesures qui ne soient pas des mesures d'écologie punitive, mais au contraire, incitative, pourrait permettre de lutter contre la pollution mais de le faire beaucoup plus intelligemment qu'aujourd'hui, en imposant des ZFE coûte que coûte.

ROMAIN DESARBRES
Pas encore de fumée blanche chez les Républicains, entre Bruno RETAILLEAU et Laurent WAUQUIEZ.

PHILIPPE TABAROT
C'est plus important d'avoir un pape pour l'instant qu'un président des LR. Et c'est un LR qui vous le dit.

ROMAIN DESARBRES
Je vous le concède. Qui allez-vous soutenir, Bruno RETAILLEAU ou Laurent WAUQUIEZ ?

PHILIPPE TABAROT
Non, j'ai tout de suite dit que je ne prendrai pas position. J'ai beaucoup d'amitié, beaucoup d'affection pour les deux candidats. Ce sont deux super candidats. Je préfère un duo qu'un duel aujourd'hui. Les choses semblent se terminer. C'est une campagne électorale. Elle s'est passée globalement, je pense, très bien.

ROMAIN DESARBRES
Ça ne s'est pas trop envenimé ?

PHILIPPE TABAROT
Non. Et ce dont je suis le plus fier, c'est qu'on est pratiquement redevenu le premier parti de France en nombre d'adhérents. Qu'il y a une espérance, aujourd'hui, autour des Républicains dans notre pays, avec plus de 120 000 adhérents, avec des membres dans le Gouvernement LR qui agissent et qui montrent qu'on est un vrai parti de Gouvernement, ce dont je n'ai jamais douté, mais dont les Français pouvaient quelques fois douter. Donc, je suis heureux et je me réjouis que cet épisode puisse se terminer, je l'espère, dans les meilleures conditions possibles. Et quel que soit le prochain président des Républicains, ce sera un très bon président qui devra et qui saura, je l'espère, réunir toute la famille.

ROMAIN DESARBRES
Philippe TABAROT, ministre des Transports. Un dernier mot. Les catholiques ont un nouveau pape, le pape Léon XIV, de son vrai nom Robert-Francis PREVOST, Américain. Le mal ne gagnera pas, a-t-il dit. Il a parlé de la paix. Il a souhaité la paix. Il a parlé de la mission également. Il a demandé aux catholiques d'être des missionnaires. Qu'est-ce que ça vous inspire ?

PHILIPPE TABAROT
J'adore. Je suis heureux. Beau symbole, hier, quand on a pris son élection, nous étions à l'Arc de Triomphe pour fêter le 80e anniversaire de l'armistice. Et d'entendre ces mots de paix, ça avait un sens, d'entendre parler d'espérance, même si on n'est pas catholique.

ROMAIN DESARBRES
Vous l'êtes ?

PHILIPPE TABAROT
Je le suis. Mais même si on ne l'est pas, ça veut dire quelque chose. Et je dirais que quelque part, pour ceux qui sont plus croyants, ce qui est mon cas, quand on parle d'espérance, on parle aussi de foi. Et plus que jamais, ce matin, j'ai la foi.

ROMAIN DESARBRES
Merci beaucoup, Philippe TABAROT. Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNEWS et sur Europe 1, évidemment. Bonne journée à vous, à bientôt.

PHILIPPE TABAROT
Merci beaucoup.


Source : Service d'information du Gouvernement, le 12 mai 2025